Comme en Pro A, la trêve hivernale est synonyme de All-Star Game, nous avons imaginé à quoi ressembleraient les deux sélections virtuelles pour un événement du même genre dans le championnat féminin.
Le cinq
Peu de surprises dans le cinq de départ de la sélection française avec un duo d'arrières "historiques" figurant de nouveau parmi les meilleures joueuses du championnat, au sein d'équipes jouant les premiers rôles. Céline Dumerc et Gaëlle Skrela forment également le duo titulaire en équipe de France et sont toujours indéboulonnables à leur poste. Diandra Tchatchouang ayant peu joué durant la première partie de saison, c'est logiquement Valériane Ayayi qui occupe le poste d'ailière. A l'intérieur, Marielle Amant fut la joueuse la plus régulière de Villeneuve d'Ascq, longtemps leader du championnat et Djéné Diawara continue sur sa lancée de la saison dernière (élue MVP du championnat) avec une efficacité sans nulle autre pareille. Si on excepte Diawara qui défend les couleurs du Mali, les quatre autres sont incontestables dans le groupe élargi des Bleues.
Le banc
Du classique avec des internationales confirmées comme Héléna Ciak et Paoline Salagnac ou encore K.B. Sharp toujours aussi régulière à bientôt 35 ans, mais aussi du neuf. Marine Johannès et Aby Gaye confirment les belles promesses entrevues ces dernières saisons et s'installent peu à peu comme des joueuses majeures de leur équipe et peut-être un jour de l'équipe de France. Elles ont d'ailleurs obtenues leur première sélection dans un match officiel chez les seniors à l'occasion des matchs de qualification pour le championnat d'Europe 2017 en novembre dernier. Deux joueuses pas encore appelées chez les Bleues complètent cette sélection : Amel Bouderra, maître à jouer des Flammes Carolo et meilleure passeuse du championnat qui livre une nouvelle saison de toute beauté, ainsi que Margaux Galliou-Loko dont le retour dans sa région natale a visiblement fait un bien fou après une saison un peu frustrante à Lyon. La grande absente de cette sélection est évidemment Olivia Epoupa dont l'absence prolongée a complètement déréglé l'équipe de Toulouse.
Kim Mestdagh (Photo : Alain Cugier)
Le cinq
Favorite pour le trophée de MVP, Latoya Williams est bien évidemment l'attraction de ce cinq de départ qui évolue par ailleurs sans meneuse de jeu type. Nous avons préféré choisir deux arrières particulièrement en vue depuis le début du championnat. Queralt Casas, fer de lance du NRB qui confirme dans un rôle de leader toutes les qualités qu'on lui connaissait et Kim Mestdagh dont le profil s'accorde parfaitement à celui de Bouderra chez les Flammes Carolo. Pour compléter ce cinq, le tandem à tout (bien) faire des Niss'Angels, Romy Bär-Courtney Hurt qui présente chaque semaine une opposition déroutante en termes de taille et de puissance.
Le banc
Beaucoup d'oubliées sur le banc, puisqu'on aurait pu choisir Kim Gaucher-Smith (Mondeville), Erin Rooney (Calais), Miranda Ayim (Basket Landes) ou encore Katherine (Nantes-Rezé) et Michelle (Mondeville) Plouffe parmi d'autres. Mais il fallait faire un choix, et le bilan collectif a souvent primé au moment de départager deux joueuses au rendement semblable. On pense notamment au duo Basko-Sliskovic qui évolue dans une équipe au bilan positif contrairement aux joueuses citées précédemment (sachant que Ayim fait les frais de leur présence). Le deux Berruyères Page et Leedham remplissent les mêmes conditions tout en ayant affiché une certaine régularité alors que leur équipe était touchée par les pépins physiques. Ervin et Akonga-Nsimbo sont récompensées pour leur domination dans un secteur de jeu bien précis (rebond pour l'une, scoring pour l'autre) alors que la Belge Hind Ben Abdelkader est la seule meneuse de jeu étrangère à se distinguer sur le plan individuel.