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22 Français sur la ligne de départ : qui sont-ils ?

C’est reparti pour une nouvelle saison universitaire de basket. Originellement prévue le 10 novembre, la reprise du championnat NCAA a été décalée au 25 novembre, semaine de Thanksgiving aux États-Unis. Comme chaque année, il y aura du spectacle, des futurs joueurs NBA, des pépites qui vont éclore par surprise et bien entendu des joueurs français. Les jeunes tricolores – aux objectifs différents sur le plan collectif – vont tenter de s’imposer dans leurs équipes respectives. Présentation :

  • Joël Ayayi (Junior, Gonzaga)

Au sortir d’une saison sophomore réussie (10,6 points à 48,3% de réussite aux tirs, 6,3 rebonds et 3,2 passes décisives en 29 minutes) avec à la clé le titre de MVP du tournoi final de sa conférence (West Coast Conference), le petit frère de Valériane Vukosavljević avait décidé d’inscrire son nom à la draft NBA 2020 pour tester sa côte au près des scouts américains. Cependant, début août, l’arrière des Zags, réputé pour son impact défensif, a retiré son nom, donnant la priorité à un retour en NCAA. Désormais seul Français de son équipe, après le départ de Killian Tillie vers Memphis (G-League/NBA), le Bordelais est attendu comme l’un des leaders de son équipe, annoncée favorite pour remporter le tournoi final NCAA 2020/21.

  • Daniel Batcho (Freshman, Arizona)

L’ancien joueur de Charenton et de l’INSEP va devoir faire preuve de patience. Toute nouvelle recrue d’Arizona, terre fertile pour les prospects internationaux, Daniel Batcho est à l’arrêt jusque fin janvier en raison d’une opération au genou. On peut même se demander si on le verra fouler le parquet du McKale Center cette saison. Une nouvelle pas rassurante quand on connaît ses antécédents médicaux (saison blanche en 2018/19 : déchirure des ligaments croisés contractée à l’Euro U16). Sans pépin physique, le jeune ailier-fort de 2,07m est un vrai potentiel. Il est même considéré comme l’un des meilleurs prospects européens de la dernière classe de recrutement. Son titre de MVP de l’édition de Belgrade du Next Generation Tournament parle pour lui. La saison dernière, Batcho tournait à 8,8 points et 6,4 rebonds en 24 minutes avec le Centre Fédéral.

  • Josaphat Bilau (Sophomore, Wichita State)

Le physique d’un pivot et des aptitudes d’un ailier comme la course, le dribble, le tir. Voilà comment Wichita State décrit Josaphat Bilau. Arrivé l’été dernier dans le Kansas, le Vendéen n’a pas participé à la saison universitaire 2019/20. Il a préféré continuer à se développer sur le plan basket à l’entrainement, lui qui arrivait avec seulement 5 années de basket derrière lui (Cholet, INSEP, SPIRE Institute and Academy avec LaMelo Ball). Désormais qualifié par son équipe, il est temps pour l’ailier-fort de confirmer les attentes élevées placées en lui. Et ce sera sans Gregg Marshall. En poste depuis 2007, le désormais ex-coach de Wichita State s’est retrouvé récemment au coeur d’un scandale, où il est accusé de violence et de racisme. Parmi ses nombreux « faits d’armes », Marshall s’est moqué de Bilau après qu’il se soit évanoui à la suite d’un entraînement en 2019. Il avait fait exprès de s’effondrer au sol alors que le joueur n’était même pas encore sorti du terrain pendant que les membres du staff aidaient le jeune homme. Un départ négocié à presque… 8 millions de dollars !

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  • Ludgy Debaut (Senior, East Carolina)

Le Guadeloupéen va croiser la route de Josaphat Bilau au sein de l’American Athletic Conference. Pivot de l’Université d’East Carolina, un petit programme universitaire de basket, Ludgy Debaut n’a disputé que les 3 premiers matchs de la saison 2019/20 (1,3 point et 2 rebonds en 12 minutes) en raison d’une blessure à la cheville l’éloignant des parquets plusieurs mois. Une blessure et une indisponbilité similaires qu’il avait rencontré lors de son passage en JuCo à Northwest Florida. L’ancien pensionnaire de Fos-sur-Mer (NM3) est engagé dans sa dernière année universitaire.

  • Paul Djoko (Junior, Northern Kentucky)

Avec le départ de l’ancienne star de l’équipe, Tyler Sharpe, nul doute que Paul Djoko va avoir davantage de temps de jeu. Le poste 1-2 jouait en moyenne 9 minutes par match. Sa troisième saison au sein de Northern Kentucky est l’occasion pour le Strasbougeois de franchir un palier. Malgré un faible temps de jeu la saison passée, le Français a tourné à 41% à 3 points (7/17) après n’avoir mis aucun panier à longue distance en 2018/19 (0/10). Un début de progression chez le joueur. Double tenant du titre du tournoi final de sa conférence (Horizon League), Paul Djoko vise le triplé sur le plan collectif.

  • Ludovic Dufeal (Junior, Gardner-Webb)

Au sein de cette petite fac de Caroline du Nord basée à Boiling Springs, Ludovic Dufeal commence à se faire une place. Peu utilisé en 2018/19 (9 minutes), le Martiniquais a vu son temps de jeu doubler (22 minutes). Intérieur au profil défensif, il tournait à 5 points dont 64% à 2-points, 5,7 rebonds et 2,2 contres. Dufeal a su aussi montrer des qualités de shooteur à 3 points (9/27, 33%) même si bien entendu ce n’est pas sa principale qualité. Considéré comme l’un des meilleurs défenseurs de la Big South Conference, il peut envisager une place dans le cinq majeur de la conférence.

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  • Melvyn Ebonkoli (Freshman, Missouri State)

Un nom que les observateurs du championnat Espoirs LNB ont déjà vu. Intérieur de devoir du Mans Sarthe Basket entre 2017 et 2019 (6,1 points, 5,6 rebonds pour 8,4 d’évaluation lors de sa deuxième saison), Melvyn Ebonkoli a décollé pour les États-Unis il y a un an afin d’intégrer Putnam Science Academy (Connecticut), une des meilleures Prep School du pays réputée pour son programme basket (l’équivalent d’une école préparatoire en France). Une année de transition qui a permis au double médaillé tricolore – l’or à l’Euro U16 en 2017 et l’argent au Mondial U17 en 2018 – de signer à l’Université de Missouri State.

  • Nicolas Elame (Sophomore, Texas at Arlington)

Désormais bien adapté à la vie américaine et au style de jeu grâce à son année de lycée à la Christian Life Academy (Houston) et ses deux années à Bella Vista College Prep (Arizona), Nicolas Elame a disputé sa première année universitaire à Texas at Arlington (2,8 points et 2,3 rebonds en 13 minutes). Terminant fort sa saison en inscrivant 63 de ses 79 points sur ses 10 dernières sorties, dont un match record à 12 points et 8 rebonds contre Georgia State, le poste 1/2 franco-camerounais va tenter de s’installer encore plus dans la rotation pour sa deuxième année. Possédant de grosses qualités athlétiques, l’ancien joueur d’Orléans va devoir cependant se montrer beaucoup plus efficace à 3 points (1/17) et aux lancers francs (52%).

  • Nicholas Evtimov (Sophomore, Colgate)

L’année dernière, le fils de Vasco Evtimov faisait le grand saut en NCAA I en rejoignant l’Université de Western Carolina après deux ans en High School (lycée), à Greensboro Day School. Mais après un semestre, le médaillé de bronze au mondial U19 de 2019 a décidé de quitter Western Carolina et d’être transféré à Colgate, basé à Hamilton (New York). Sauf qu’un transfert en cours d’année empêche tout joueur de continuer de jouer la saison. Cette fois, c’est la bonne pour l’intérieur tricolore. En 2019, les Raiders ont remporté la Patriot Conference et ont participé à la March Madness pour la troisième fois de l’histoire de ce petit programme universitaire de basket. Une première depuis 1996.

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  • Anthony Kabala (Freshman, Long Island Brooklyn)

Passé par le centre de formation d’Orléans (U18 en 2016/17) où il avait pour coéquipier Nicolas Elame – qu’on vous a présenté un peu plus haut – et Ismaël Kamagate (surclassé), Anthony Kabala a fait le grand saut pour les États-Unis. Réalisant une Prep School à la Redemption Christian Academy (New-York), réputée pour accueillir de nombreux internationaux, le jeune ailier (2.03 m) aux origines congolaises a décidé de rester dans le même État en s’engageant avec l’Université de Long Island Brooklyn, située en plein coeur du quartier de Brooklyn. Malgré l’intérêt des universités de Murray State, Maryland, Central Connecticut et Minnesota.

  • Eddy Kayouloud (Junior, Central Arkansas)

Encore un joueur passé par Orléans (U17). A Central Arkansas depuis 2018, Eddy Kayouloud a une vraie carte à jouer cette saison où il pourrait se muer en leader. Pion majeur des Bears avec 12,2 points, 6,1 rebonds et 2 passes en 28 minutes la saison passée, le jeune international tricolore (4e à l’Euro U20 en 2019) à l’occasion de faire gonfler ses statistiques cette saison avec le transfert d’un de leur meilleurs éléments, Hayden Koval, vers une autre fac. De quoi faire partie des meilleurs joueurs de la Southland Conference ?

  • Kevin Kone (Junior, Mississippi Valley State)

Courtisé par plusieurs universités, comme Massachusetts, Nevada ou Akron, Kevin Kone a finalement fait le choix de rejoindre cet été celle de Mississippi Valley State, un petit programme de basket. Après deux années passées en JuCo à Vincennes (Indiana) où il a remporté le titre national universitaire chez les juniors, une première depuis 1973, l’intérieur de 2,05 m originaire d’Osny (Val-d’Oise) va donc se frotter à la NCAA au sein de la petite conférence de Southwestern Athletic Conference.

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  • Joshua Mballa (Junior, Buffalo)

Transféré de Texas Tech – finaliste de la March Madness en 2019 – à Buffalo, Joshua Mballa a pris la meilleure décision possible. L’intérieur formé à Orléans – le dernier de cette cuvée – puis passé par Putnam Science Academy comme Melvyn Ebonkoli, a réalisé une première grande saison en cumulant 10,7 points à 56% aux tirs, 9,6 rebonds (dont une moyenne de 4 rebonds offensifs !) et 1,1 contre en 26 minutes de jeu. Titulaire indiscutable et formant une solide paire d’intérieurs avec Jeenathan Williams, le Bordelais compte encore faire mieux pour sa 3e année universitaire. Moins médiatisé que ses compaires de 1999 (Pons, Sarr, Hoard), Mballa est un intérieur très athlétique mais encore un peu frustre techniquement, à l’image de ses 59% aux lancers francs et de ses 3 fautes par match, moyenne la plus élevée de son équipe.

  • Kane Milling (Sophomore, Nevada)

Le fils de Kyle Milling. Après avoir suivi son père dans ses différentes expériences de coach en France, Hyères/Toulon et Limoges, les deux hommes se sont séparés l’an passé. Pendant que le papa partait au Japon, Kane faisait son entrée à l’Université de Nevada. Pour son année freshman, l’arrière franco-américain a disputé en moyenne 11 minutes de jeu en 31 rencontres pour des statistiques de 2,3 points et 1,4 rebonds. Son temps de jeu et ses reponsabilités devraient s’accroître pour la saison à venir.

  • Clarence Nadolny (Sophomore, Texas Tech)

Malgré le départ de Joshua Mballa vers Buffalo l’année dernière, il y a toujours un Français dans les rangs de Texas Tech. Pour sa première saison dans cette faculté basée à Lubbock, le natif de Montreuil a, comme convenu, eu peu de temps de jeu : 2 points, 1 rebond en 6 minutes et 24 matchs. L’objectif pour ce joueur 3 étoiles est évidemment d’obtenir plus de temps de jeu pour exprimer son potentiel. Depuis trois ans, Texas Tech retrouve des couleurs après une traversée du désert dans ses résultats. Huitième de finaliste en 2018 de la March Madness, finaliste la saison suivante (défaite contre Virginia) et 3e de la Big-12, qu’en sera-t-il pour cette saison ?

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  • Axel Okongo (Senior, Easter Michigan)

À 24 ans, Axel Okongo s’apprête à terminer sa carrière universitaire à Eastern Michigan, qui a perdu Boubacar Touré cet été, le nouveau pivot de Roanne. Après deux années en JuCo à Northwest College (Wyoming), le pivot de 2,13 m a eu un tout petit rôle la saison écoulée à Missouri (uniquement 8 matchs pour 4 minutes de jeu en moyenne). Le Parisien a donc fait le choix de partir pour Ypsilanti dans le Michigan.

  • Yvan Ouedraogo (Sophomore, Nebraska)

Alors que l’Université de Nebraska erre dans les bas fonds de la Big-10, une des conférences les plus relevées du pays, Yvan Ouedraogo se montre (déjà) indispensable à son équipe. À tout juste 18 ans, le Bordelais a disputé l’intégralité des rencontres – 32 matchs – et a bouclé sa saison freshman avec pleine de promesses pour son avenir : 5,7 points à 42% aux tirs et 6,3 rebonds en 21 minutes. Et à la clé, déjà plusieurs records établis dans l’histoire de Nebraska pour le jeune français : nombre de rebonds pour un freshman (203), nombre de rebonds sur un seul match pour un freshman (19) et nombre de doubles-doubles sur une saison pour un freshman (3). Récemment, Yvan Ouedraogo s’est exprimé sur notre site où il nous a révélé avoir perdu 15 kg cet été tout comme il connaît ses axes de progression pour passer un nouveau cap cette saison : le tir (42%) et les lancers-francs (48%).

  • Yves Pons (Senior, Tennessee)

Objectif draft 2021 pour « Air Pons » ! Élu meilleur défenseur 2020 de la Southeastern Conference, Yves Pons a fait le choix de revenir à Knoxville pour terminer son cursus universitaire. En effet, comme Joël Ayayi, le franco-haïtien avait dans un premier temps inscrit son nom à la draft cette année, mais l’a retiré en août. Après deux premières années galères, où il avait peu de temps de jeu (5 puis 12 minutes), l’ailier français n’a pas raté le virage et a réalisé une saison junior de qualité : 10,8 points à 49% aux tirs, 5,4 rebonds et 2,4 contres en 34 minutes et 31 match. Décrit comme « le joueur le plus athlétique du pays » par sa fac de Tennessee, Pons a toutes les cartes en main pour franchir un nouveau palier dans son ultime saison : en scorant davantage, en s’améliorant sur la ligne des lancers-francs (64%) par exemple. À noter que Tennessee fait partie des favoris pour remporter sa conférence.

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  • Olivier Sarr (Senior, Kentucky)

Après avoir fait les beaux jours de Wake Forest durant 3 années, Oliver Sarr a fait le choix d’être transféré cet été après le renvoir de son entraîneur Danny Manning. Malgré les intérêts de Baylor, Florida State, Duke ou encore Gonzaga, le Toulousain a fait le choix de rejoindre la prestigieuse université de Kentucky, pouponnière de futurs joueurs NBA, et dirigé par le légendaire John Calipari. Tout comme la volonté de rejoindre une conférence très compétitive. L’intérieur français est très attendu là-bas. Son transfert est même considéré comme le meilleur mouvement de l’intersaison en NCAA. Élu dans le troisième cinq de la conférence ACC la saison passée, l’intérieur français tournait à 13.7 points à 53% aux tirs, 9 rebonds et 1,2 contre en 27 minutes. Il s’était notamment fait remarquer en plantant 25 points face à Duke, ou en compilant 30 points et 17 rebonds contre Notre-Dame. Malgré sa venue, Kentucky ne fait pas partie des favoris pour remporter la NCAA, l’équipe ayant perdu 8 de ses 9 joueurs durant l’intersaison.

  • Alex Tchikou (Freshman, Alabama)

Nouveau joueur d’Alabama Crimson Tide, Alex Tchikou va devoir prendre son mal en patience. Victime d’une rupture du tendon d’Achille il y a mois, le longiligne poste 3/4 est out pour la saison à venir. Passé par le club sportif municipal d’Eaubonne, l’Olympique Sannois-Saint-Gratien Basket, puis le Centre Fédéral en 2016/17, il a poursuivi son ascension aux États-Unis, en ralliant les lycées de la Brewster Academy (New Hampshire) puis de Glendale (Arizona) au sein de Dream City Christian (16 points, 9 rebonds et 4 contres de moyenne). Lycéen classé 4 étoiles (sur 5), le Parisien avait reçu une quarantaine d’offres de bourse universitaire. Après une pré-sélection de neuf universités il avait fait le choix de l’Université d’Alabama. Selon le site Internet spécialisé, 247Sports, le Francilien est considéré comme le 58e plus gros prospect de la « class 2020 » et le 11e meilleur ailier-fort. Pour Rivals.com, il est considéré comme le 36e plus gros prospect et 6e meilleur ailier-fort.

  • Andre Toure (Junior, Southern)

Après avoir occupé un rôle de remplaçant sans succès ces deux dernières années à l’Université de Howard (Washington D.C.) avec respectivement 18 puis 12 minutes, Andre Toure poursuit sa route dans une autre université traditionnelle noire, celle de Southern basée à Bâton Rouge. Franco-russe, né à Paris d’un père nigérian et d’une mère russe, Andre Toure compte enfin lancer sa carrière universitaire.

  • Alexis Yetna (Junior, South Florida)

Gravement blessé au genou l’année dernière juste avant le début de saison, Alexis Yetna a donc vécu une saison blanche. Révélation française lors de la saison 2018/19 (12,4 points, 9,7 rebonds en 30 minutes) au point d’être nommé « freshman de l’année » par sa conférence, l’American Athletic Conference (AAC), le Picard est de retour à 100% de ses capacités physiques. Pas très connu, malgré un potentiel évident, l’intérieur gaucher compte encore marquer l’histoire de South Florida et même de sa conférence. En 2018/19, il avait capté 346 rebonds (en 36 matchs), soit la meilleure performance d’un freshman dans l’histoire de la AAC.

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