A l’aube de sa première saison professionnelle, Jaylen Hoard rêve de prendre part à la prépa des JO 2020

Après trois saisons outre-Atlantique, deux en lycée/AAU et une en NCAA, Jaylen Hoard (2,05 m, 20 ans) est passé professionnel cet été. Non drafté, l’Héraultais d’adoption a tout de même pu signer un « two-way contract » avec les Portland TrailBlazers (NBA). De quoi lui permettre de s’entraîner avec le groupe actuellement, de découvrir l’univers NBA et de s’exprimer, à partir de novembre, en G-League tout en « pigeant » à l’occasion avec l’équipe NBA. Actuellement au camp d’entraînement, il s’est confié à BasketUSA sur la découverte de ce niveau très exigeant.

« Je me sens bien. Bien sûr, le niveau est différent, c’est bien plus élevé que ce que j’ai expérimenté auparavant. Mais c’est vachement bien, c’est vachement libre, ça joue vite, ça joue up tempo. C’est fun. La plus grande difficulté, ou en tout cas la chose à laquelle je dois encore m’adapter, c’est qu’il faut prendre des décisions beaucoup plus rapidement. Tu n’as pas vraiment le temps de réfléchir, de gamberger, il faut vraiment être agressif. Et même au niveau défensif, il faut essayer d’être agressif mais intelligent en même temps parce que des gars comme Dame (Lillard) et C.J. (McCollum), dès qu’ils passent la ligne du milieu de terrain, il faut déjà être prêt à défendre car ils peuvent tirer sur ta tête. Si tu ne fais pas attention, tu ne te rends pas compte que c’est leur distance. C’est des petites choses comme ça, il faut s’y habituer. »

Son profil de 4/3 de grande taille, mobile et fort rebondeur est très rare dans le basketball français. Son évolution sera scrutée pour, peut-être un jour, qu’il vienne garnir l’effectif de l’équipe de France qui ajouterait bien un ou deux « tweeners » 3/4 à son groupe. En ce sens, voir Hoard et/ou Sekou Doumbouya (2,05 m, 18 ans) en équipe de France A à terme est espéré. S’il est reconnu pour son humilité, son altruisme sur le parquet, il n’en reste pas moins ambitieux. Quand la question de participer aux Jeux olympiques 2020 lui est posée, il ne botte pas en touche.

« C’est un objectif. On ne sait jamais. Au moins, être appelé pour la préparation, ce serait bien. Rien que pour voir ce que je peux faire, ça serait super pour moi. »

A lui de gagner sa place en Bleus au plus vite, en s’imposant au sein du roster des TrailBlazers dans un premier temps.

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Qui a écrit ce papier ?

Gabriel Pantel-Jouve

BEBASKET

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