À peine signé, il provoque la curiosité des Bulls : pourquoi ce Français intrigue autant la NBA ?
Sélectionné en 12e position de la Draft NBA 2025, Noa Essengue a signé un contrat de 25,3 millions de dollars avec les Chicago Bulls. À 18 ans, l’ailier formé à Ulm débarque avec une ambition claire : s’imposer dans une franchise mythique en quête de renouveau.
Résumé
Essengue est le premier français à serrer la main d’Adam Silver
Crédit photo : Brad Penner-Imagn Images
Une signature à 25 millions de dollars qui attire les regards
Noa Essengue (2,05 m, 18 ans) a officiellement rejoint les Bulls pour les quatre prochaines saisons. Le contrat, structuré en 2+2 (deux années garanties, deux options d’équipe), s’élève à 25,3 millions de dollars, dont 5,3 millions dès la première saison. Autrement dit, Chicago investit gros sur un joueur encore peu connu du grand public.
Formé en Allemagne, au ratiopharm Ulm, Essengue a livré une saison solide en EuroCup. Il a tourné à 12,4 points, 5,3 rebonds et 1,4 interception en 23 minutes de jeu. Ces statistiques, bien qu’honorables, ne disent pas tout. En effet, c’est surtout son profil physique et défensif qui a séduit les recruteurs NBA.
Le General Manager Marc Eversley le décrit comme un joueur capable d’avoir un impact des deux côtés du terrain. Selon lui, sa faculté à défendre sur plusieurs postes, à provoquer des fautes et à attaquer le cercle correspond à l’identité que les Bulls veulent instaurer.
Ce que Noa Essengue peut vraiment apporter aux Bulls, dès cette saison
À 18 ans seulement, Essengue s’apprête à faire ses débuts dans une franchise en pleine reconstruction. Depuis plusieurs saisons, les Bulls peinent à retrouver une dynamique gagnante. Ainsi, l’arrivée du Français tombe à un moment stratégique, où chaque profil atypique est scruté de près.
Son style de jeu rappelle celui de Matas Buzelis, autre jeune ailier longiligne. Tous deux savent jouer face au panier, dos au panier, ou en transition. En somme, Essengue apporte de la polyvalence, une qualité essentielle dans la NBA actuelle.
Dans une interview accordée à BeIN Sports, le joueur n’a pas masqué son ambition. « C’est une franchise mythique. J’ai toujours été numéro 12. Être choisi en 12e position, c’est un signe. Je veux aider à recréer une dynastie », a-t-il déclaré. Ces mots, bien qu’audacieux, témoignent d’un état d’esprit conquérant.
Par ailleurs, la Summer League de Las Vegas offrira une première occasion de jauger son potentiel NBA. Il faudra observer sa capacité à encaisser le rythme, à lire le jeu, mais aussi à s’adapter aux exigences physiques du niveau supérieur.
Un profil rare dans une franchise en quête d’identité
Avec son contrat structurant, une formation européenne exigeante, et un profil défensif recherché, Noa Essengue pourrait bien incarner une des surprises de cette Draft. D’autant plus que les Bulls, après plusieurs tentatives infructueuses de relance, semblent prêts à miser sur le long terme.
Cependant, rien n’est garanti. Il lui faudra gagner sa place, prouver sa régularité et son efficacité dans les deux moitiés de terrain. Néanmoins, son âge, son sérieux, et sa marge de progression font de lui un joueur à suivre de près.
Ainsi, à quelques jours de la Summer League, les projecteurs se braquent sur ce jeune Français encore inconnu du grand public. Pour lui, chaque minute jouée sera une opportunité. Et peut-être, le début d’une longue histoire à Chicago.
Sylvain Sultat suit la NBA au quotidien, entre performances individuelles, dynamiques collectives et grandes histoires de la ligue. Sur BeBasket, il décrypte l’actualité américaine avec passion et régularité, toujours à l’affût des tendances qui font bouger le monde du basket.
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