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Adrien Moerman : « Revenir à Limoges ? Si j’ai encore le physique… »

Adrien Moerman : « Revenir à Limoges ? Si j’ai encore le physique… »

Avec Adrien Moerman, cela marche souvent par doublé. Avec les équipes de France jeunes, champion d’Europe cadets et juniors. Avec l’Anadolu Efes Istanbul, double vainqueur de l’EuroLeague. Et, évidemment, avec Limoges, double champion de France. Mieux, en seulement deux saisons à Beaublanc (2013/15), l’enfant de Montrouge a inscrit son nom en lettres d’or dans la grande histoire du Cercle Saint-Pierre.

Revenu d’une première expérience frustrante à l’étranger, à Bilbao où il n’a pas touché l’intégralité de son salaire, malgré un beau parcours en EuroCup (finaliste), Adrien Moerman a réellement explosé à Limoges. Deux saisons exceptionnelles où l’alliance entre sa combativité, son niveau de performance et les résultats collectifs l’ont érigé parmi les héros de Beaublanc. Sacré champion en 2014, le CSP a récidivé un an plus tard avec une équipe construite autour de l’intérieur francilien, finalement couronné MVP du championnat (14,6 points à 51%, 8,7 rebonds et 2,4 passes décisives pour 19,4 d’évaluation). La dernière vraie saison réussie de Limoges, depuis abonné au ventre mou du classement, si ce n’est une demi-finale contre l’AS Monaco en 2018. Depuis Istanbul, Adrien Moerman a été ravi d’observer la renaissace de son ancien club, sous l’impulsion de Massimo Cancellieri (qui devrait prolonger), et la fierté retrouvée du peuple limougeaud.

« Le CSP a fait une grosse saison, ils ont battu des grosses équipes. Ils terminent à la quatrième place du classement, avec l’avantage du terrain. Je suis très content que Limoges revienne à son plus haut niveau. Quand je suis parti, c’est vrai que l’on sortait de deux titres d’affilée. Derrière, ça a été très difficile, particulièrement suite à la mort de Fred (Forte). Le club a été repris par sa femme mais cela a été très compliqué de gérer tous ces évènements-là. Désormais, de les voir avec cet envie de jouer, avec ce coach (Massimo Cancellieri) qui insuffle autant de volonté et d’énergie aux joueurs, c’est vraiment formidable. Ils n’étaient peut-être pas spécialement programmés pour le Top 4 mais ils ont fait avec les moyens du bord. Sauf que quand tu as une bonne alchimie et un entraîneur qui est derrière toi en permanence… Par exemple, quand je le vois à la fin du match (contre Champagne Basket) sauter sur Hugo (Invernizzi) qui vient de mettre le tir au buzzer, ça prouve que Limoges a une bonne équipe et qu’ils s’entendent bien ensemble. »

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S’il a vécu d’autres belles aventures, comme à Nanterre (MVP de Pro B à 19 ans, avec une relation exceptionnelle avec Pascal Donnadieu) ou Orléans (vainqueur de la Coupe de France et découverte de l’EuroLeague), Adrien Moerman a été profondément marqué par son passage à Limoges. Une histoire qui va au-delà du sport, à l’image de son amitié avec son compagnon de doublé, Nobel Boungou-colo, devenu son témoin de mariage, encore présent à Belgrade le week-end dernier à ses côtés pour le soutenir lors du Final Four. Dès son départ du CSP, en 2015, l’ancien Roannais avait ouvert la porte à un retour éventuel. « J’ai adoré jouer ici », nous avait-il déclaré. « Je ne suis plus tout jeune, je vais sur mes 27 (ans), il faut aller vivre des expériences hors du commun à l’étranger, essayer d’accrocher des Final Four avec d’autres équipes. Et peut être pourquoi pas revenir ici pour finir ma carrière. » Une volonté régulièrement réitérée depuis, mais rendue de plus en plus incertaine par un corps fatigué par le poids des saisons (premier match professionnel le 8 octobre 2005). Encore sous contrat avec l’Anadolu Efes Istanbul, avec toutefois des clauses de sortie des deux côtés, Adrien Moerman souhaite surtout valider les saisons n°10 et 11 dans la plus grande compétition européenne, avant d’éventuellement envisager un dernier tour d’honneur à Beaublanc.

« Un retour à Limoges ? Il faut voir… », élude-t-il. « Je vais sur mes 34 ans là, j’espère déjà encore faire deux ans en EuroLeague. Si j’ai encore le physique, je l’espère mais on verra par la suite. »

D’ici là, Adrien Moerman et le CSP ont des programmes bien chargés ce mardi : l’Anadolu Efes Istanbul joue sa place en demi-finale du championnat turc contre Izmir, tandis que Limoges va retrouver l’adrénaline des playoffs face à la JDA Dijon.

À Belgrade,

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