Amath M’Baye : « Des souvenirs que je vais garder jusqu’à la fin de ma vie »
Amath, qu’est-ce qui t’anime à 24 heures de la finale de l’EuroBasket ? (entretien réalisé samedi soir, ndlr)
Beaucoup d’émotions, évidemment. C’est un moment qu’on attendait tous, depuis qu’on a commencé la préparation, et même moi depuis que j’ai démarré mon aventure en équipe de France. Être en finale est quelque chose de super. On est tous sur l’anticipation et beaucoup de préparation en ce moment car l’Espagne est une équipe intense en défense et en attaque. Ils ont des bons joueurs sur pas mal de postes donc il va falloir être attentif. De notre côté, il faudra que l’on fasse attention à nos petits points faibles que l’on a pu apercevoir avant dans la compétition pour ne pas qu’ils nous coûtent trop cher.
Qu’est-ce que représente un France – Espagne à tes yeux ?
C’est la première fois que je vais en vivre un personnellement. Je sais qu’il y a beaucoup d’histoire entre les deux pays, les deux équipes. Je pense que c’était écrit que l’on doive se rencontrer dimanche. J’ai hâte que ça commence.
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As-tu suivi les rencontres du passé, notamment la période 2009 – 2016 ?
Pas vraiment, honnêtement. Je n’ai pas suivi les matchs du passé. Je me suis mis à jour sur l’histoire de ces rencontres quand j’ai compris qu’on jouait l’Espagne en finale. Par contre, j’en avais évidemment beaucoup entendu parler et je sais que c’est quelque chose qui représente pas mal.
« Une grosse résilience »
Que peut-on dire du chemin parcouru par l’équipe de France au cours de cette compétition, des balbutiements de Cologne jusqu’à cette finale ?
Il y a de l’évolution et une grosse résilience. On a traversé des moments difficiles, que ce soit en préparation ou au début de la phase finale, entre le huitième et le quart de finale. Il y a une force de caractère et de joueurs qui sont prêts à tout pour gagner
Personnellement, toi qui est arrivé sur le tard en bleu, qui a longtemps été méconnu en France suite à ton parcours en NCAA et au Japon, qu’est-ce que cela signifie de te retrouver à disputer une finale de championnat d’Europe ?
C’est super ! À un niveau individuel, avoir réussi à m’intégrer à cette équipe de France, à faire partie du groupe et être en finale aujourd’hui représentent des souvenirs que je vais garder jusqu’à la fin de ma vie ! C’est une grosse récompense de mon travail, tout au long de ma carrière. J’essaye de profiter de tous ces moments.
Est-ce que cela efface la frustration d’avoir loupé les JO sur blessure l’an dernier ?
Non. Enfin, ça fait plaisir mais les Jeux Olympiques comptaient beaucoup pour moi.
À Berlin,
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