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Antoine Eïto et le SNB : « Informer les joueurs sur ce qu’il se passe en France »

Les téléphones portables des membres du Comité Directeur du Syndicat National des Basketbatteurs (SNB) chauffent ces jours-ci, malgré la suspension des championnats. « Que va-t-il se passer ? », « va-t-on être payés »… les questions venant des joueurs sont légitimes et nombreuses. En plus des salariés du SNB, les représentants que sont Amara Sy, Edouard Choquet, Johan Passave-Ducteil ou Antoine Eïto tentent d’informer leurs collègues. Sans s’exprimer sur l’avenir de la saison 2019/20, ce qui ne les intéressent d’ailleurs pas pour le moment.

« On n’a pas de revandication à ce niveau, nous a confié Antoine Eïto ce lundi. Ce qu’on se doit de faire, c’est informer les joueurs sur ce qu’il se passe en France. Surtout pour les étrangers qui ne comprennent pas forcément la langue. On dépend des infos de la Ligue (Nationale de Basket), de la Fédé(ration française de basketball) et du ministère. On fait de la prévantion pour les joueurs. Officiellement, le championnat est arrêté jusqu’au 3 avril. »

A l’heure actuelle, les clubs libèrent tour à tour leurs joueurs étrangers afin qu’ils rentrent dans leurs pays.

« Pour les joueurs étrangers, on leur dit que s’ils veulent rentrer dans leur pays, il leur faut l’accord du club et que si la saison reprend il faut être prêt à revenir. »

En cas de fin de saison : « Il faut trouver des solutions ensemble »

Le meneur/arrière shooteur du Mans fait également le lien entre sa direction et le personnel du club. « Je suis délégué du personnel. Je communique avec les salariés, le président communique avec moi. » Sans cependant avoir toutes les réponses nécessaires.

« La plupart des clubs sont passés au chômage partiel pour tout le monde, les joueurs, le staff, les salariés administratifs. Tout le monde va perdre de l’argent. Le plus gros soucis, ça va être de voir ce que les clubs vont faire et peuvent faire légalement avec les salariés, les joueurs mais pas que. Va-t-on être payé, combien, comment fonctionne le chômage partiel, les CDD vont-ils se retrouver caduques… ? Tant que la saison n’est pas terminée, on a certaines garanties. Si demain il n’y a plus la possibilité de jouer, comment ça va se passer ? Il ne faut pas se cacher, il faut trouver des solutions ensemble. Si chacun tire vers soit, ça va tourner au conflit, il y aura des cas qui finiront aux prud’hommes. Il y a des clubs qui vont faire des choses intelligemment et d’autres, pour sauver leur peau – ce qui peut se comprendre car certains seront en danger -, vont penser à d’abord faire des économies. Car tous les clubs n’ont pas forcément les reins solides pour résister à cette crise. »

Quant à répondre aux questions des fans qui se demandent qui montera, descendra, sera champion, en Coupe d’Europe, le Charentais s’estime encore loin de tout ça.

« Que ça soit en mon nom ou celui du syndicat, pouvoir dire si on peut arrêter la saison, ne pas l’arrêter, faire une montée, deux descentes… Je ne pense même pas à ça, je ne suis pas qualifié pour le faire, je n’ai pas tous les éléments… C’est le flou total. Tout est très compliqué. Ce que je pense de plus en plus, c’est que s’il y a 30 ou 40 jours de quarantaine annoncés ce (lundi) soir par le Président de la République, le championnat sera terminé. On ne pourra plus rien faire. »

Si l’arrêt définitif de la saison est officialisé, de nombreuses questions d’ordre juridiques vont se poser. Et le SNB risque d’être au centre des débats.

 

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