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Après une première saison exceptionnelle, l’AS Monaco sort la tête haute : « Ce n’est que le début »

Cinq minutes de trop. C’est ce qu’il aura manqué à l’AS Monaco pour vivre une soirée d’anthologie mercredi au Pirée : toujours devant à 4 minutes et 45 secondes du buzzer final (80-81), la Roca Team a plié dans le money-time face à l’expérience des Reds, l’inusable Kostas Sloukas en tête. Une séquence qui aura montré tout ce qui sépare encore un club débutant, aussi brillant soit-il, d’un mastodonte continental. En conférence de presse, Sasa Obradovic a axé son discours sur le nécessaire apprentissage à tirer de cette fin de match mal négociée.

« Il faut que l’on apprenne de cela, surtout lorsqu’on voit à la fin des joueurs qui savent parfaitement comment jouer, comme Sloukas. Ils savent utiliser leurs avantages, ils savent comment gagner. Ça ne nous sera pas que utile pour la fin de la saison, aussi pour le futur. Je suis très fier de mes gars, ils ont livré un grand match aujourd’hui. Nous n’avons simplement pas joué de la façon dont nous l’aurions dû dans le dernier quart-temps, et c’est ce que je pointe avec l’expérience… Trouver les bons spots où attaquer, aller sur la ligne des lancers-francs, etc. Félicitations à l’Olympiakos. Ils méritent d’aller au Final Four car il y a un groupe de personne qui investit énormément de temps et de patience pour permettre à ce club d’aller au bout. »

Une construction dans la durée qui tranche avec le modèle de l’AS Monaco, à créditer d’une trajectoire météorique au niveau européen. Promu en Pro A en 2015, qualifié pour la BCL dès l’année suivante puis qualifiée pour le Final Four de deux éditions consécutives de la Champions League, la Roca Team a ensuite remporté l’EuroCup avant d’échouer aux portes du Final Four de l’EuroLeague. Un accomplissement incroyable pour un néophyte, d’autant plus lorsqu’on se rappelle de la situation de l’ASM au moment de l’arrivée de Sasa Obradovic sur le banc en décembre. Incapable de stopper qui que ce soit, l’équipe monégasque stagnait dans les bas-fonds du classement, avant de vivre un redressement spectaculaire, digne d’un cador du continent.

« Ce n’est que le début d’un processus de construction. Je pense que cette première saison est plutôt bonne, nous nous sommes présentés au monde de l’EuroLeague d’une façon incroyable. […] Je ne veux pas paraître arrogant mais il faut que je le dise : quand je suis arrivé, il y avait beaucoup de doutes sur ce qu’il fallait faire, beaucoup de rumeurs sur des joueurs à couper ou signer. C’était un peu chaotique. Mais à partir de là, j’ai reçu un soutien permanent et cela s’est traduit dans nos matchs. Cela ne s’est peut-être pas terminé de la meilleure façon possible, mais je ne peux qu’être content avec ce que l’on a fait cette saison. »

Le défi de Sasa Obradovic sera maintenant de reconcentrer son armada sur la Betclic ÉLITE : malgré tous ses accomplissements sur le plan européen, l’AS Monaco n’a toujours pas remporté le titre suprême en France. Une anomalie à rapidement corriger.

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