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Ce que les Bleus pensent de la sélection australienne

« L’Australie joue à un niveau très élevé, c’est une des meilleures équipes au monde, ça ne va pas être facile. »

En une phrase, Frank Ntilikina a résumé l’adversaire qui attend la France à Nanjing ce lundi. L’Australie est un des grands favoris au sacre mondial. Une ambition récemment renforcée par la victoire en amical face à l’ogre américain. C’est donc un véritable choc qui attend les Bleus pour ce dernier match du deuxième tour. Un énorme duel attend les Bleus et notamment dans l’intensité physique. Evan Fournier en est conscient.

« Quand je pense à l’Australie je pense à une équipe très physique à tous les postes. Elle met beaucoup d’intensité. Ils ont aussi beaucoup de talent et jouent bien ensemble en partageant bien la balle. C’est clairement notre match le plus compliqué de la compétition. »

Devant la presse, Vincent Collet a notamment évoqué les forces du jeu australien. Un style qui peut ressembler à celui de la France dans l’organisation défensive.

« Ils marquent plus de 20 points par match avec les coupes dans le dos et les sorties d’écran. Ils utilisent beaucoup ces situations. Avec Andrew Bogut, ils ont la chance d’avoir un intérieur très passeur. Ils ont un jeu de passe et un jeu sans ballon qui sont les meilleurs de la compétition. On le sait. On se ressemble un peu dans l’organisation défensive. Ce qu’on fait avec Rudy (Gobert) ou Vincent (Poirier), ils le font avec Bogut et (Aron) Baynes avec une défense qui ne rentre pas beaucoup dans les rotations et des aides qui sont plus positionnelles. On a des similitudes dans ce domaine car eux aussi mettent beaucoup de pression sur les arrières avec (Matthew) Dellavedova et (Patty) Mills qui sont de féroces défenseurs. »

Nicolas Batum a analysé le rôle d’Andrew Bogut chez les Boomers. Il n’a pas hésité à le comparer à un ancien international français : Boris Diaw. 

« Bogut, a été le fer de lance de cette équipe pendant 15 ans et il est encore là. C’est un joueur d’expérience avec une grosse carrière NBA. C’est leur capitaine dans un rôle similaire à celui que Boris avait. C’est le genre de vétéran dont tu as besoin dans un groupe. C’est un joueur très intelligent, très bon passeur, un vrai métronome pour eux. Il sait mettre en place, défendre, et faire les écrans qu’il faut pour libérer ses arrières. »

Avec sa longue carrière internationale, Andrew Bogut est l’exemple de la continuité dans laquelle s’inscrit l’Australie. Celle qui fait que le groupe est quasiment inchangé puis plusieurs années. De quoi apporter un vécu collectif intéressant pour une telle compétition. D’autant plus que le groupe se repose sur d’autres individualités de très haut-niveau comme Patty Mills qui réalise un superbe tournoi en tournant à 19,8 points, 4,5 passes décisives, 2 rebonds et 1,3 interception par match. Evan Fournier a expliqué pourquoi il est difficile de défendre sur lui.

« Patty Mills c’est un bon joueur, il n’y a rien à dire. Ce n’est pas vraiment une surprise de le voir évoluer à ce niveau car il a toujours été bon avec l’Australie. Il est constamment en mouvement ce qui rend la défense sur lui très difficile. Il joue bien à la balle et trouve beaucoup de bonnes situations. »

S’il ne marque pas beaucoup, Joe Ingles est un des autres joueurs à surveiller du côté Australien. L’ailier est le véritable couteau-suisse du groupe d’Andrej Lemanis. De quoi s’attirer les louanges de Vincent Collet.

« Joe Ingles est essentiel au jeu australien. Il est à plus de 7 passes décisives par match depuis le début de la Coupe du Monde. C’est le cerveau de l’équipe. Dellavedova a l’abnégation défensive et il peut marquer en catch and shoot mais ce n’est pas un vrai créateur. Ingles a ce rôle. Il joue beaucoup de picks avec Baynes et Bogut. Il fait briller tout le monde et peut aussi marquer à 3-points. En sortant de sa boite il a les capacités de scorer. L’Australie peut compter sur deux facilitateurs : Ingles et Bogut. »

L’Australie a de nombreux atouts et c’est ce qui lui a permis d’hériter de l’étiquette de favori. Nicolas Batum a bien résumé la situation. 

« Ils ont un cinq de départ costaud avec de bonnes rotations. »

De quoi donner beaucoup de travail à une équipe de France à la quête de la première place du groupe L.

A Nanjing,

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