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C’est parti pour la saison 2021-2022 de Pro B ; une division plus ouverte que jamais ?

C’est ce vendredi 15 octobre que démarre la saison régulière de Pro B. Après la phase de poule de la Leaders Cup, avec quatre matches par équipe, le championnat, le vrai, débute. Avant une saison 2022-2023 qui s’annonce très tendue, avec une seule montée en bout d’exercice, cet exercice 2021-2022 semble très ouvert. Le premier de la saison régulière ainsi que le vainqueur des playoffs d’accession joueront en Betclic ELITE la saison prochaine.

Chalon n’a pas le droit à l’erreur même si…

Le grand favori de la saison est l’Elan Chalon. Club de première division ces 25 dernières années, il s’est retrouvé en Pro B suite à plusieurs saisons ratées. Pour se relancer, l’institution bourguignone a fait appel à un directeur sportif belge, Leo De Rycke, et un coach allemand, Sebastian Machowski. Si tous deux ont l’air des plus compétents, la Pro B est un championnat spécial, où chaque partie est une rude bataille. L’effectif est composé de nombreux joueurs ne connaissant pas ce niveau, malgré leurs très beaux CV (Antoine Eïto, Ahmaad Rorie, Tomislav Gabric, Mickaël Gelabale, Martins Meiers). La Leaders Cup Pro B a été l’occasion pour eux de se rendre compte qu’il ne suffisait pas d’aller sur le terrain pour l’emporter.

L’autre relégué, Boulazac, a tenté de construire un effectif composé de bons joueurs de basket, mais certainement moins physique que les standards de la division. L’équipe de Nikola Antic a souffert au rebond sur certains matches de Leaders Cup. Reste à savoir si elle parviendra à rectifier le tir sans avoir à modifier son équipe.

L’année de Nancy, enfin ?

Nancy en revanche a tout l’air d’une équipe très physique avec des joueurs déjà installés à ce niveau. Le SLUC a dominé sa poule malgré de nombreuses blessures. Costaud et athlétique, l’effectif de Sylvain Lautié peut être étouffant pour ses adversaires. Caleb Walker et Stéphane Gombauld figureront certainement parmi les meilleurs joueurs de la division.

Derrière, il est difficile d’anticiper qui fera partie des candidats aux premières places. Antibes, qui bénéficie de nouveau de moyens importants (quatrième budget, troisième masse salariale), a construit un effectif cohérent, avec de l’expérience et du talent. Blois a renouvelé une partie de son effectif mais possède un vrai savoir-faire, que ce soit au sein du staff (Mickaël Hay) ou chez les joueurs (Tyren Johnson, Thomas Cornely). Un savoir-faire, l’UJAP Quimper en possède également un. L’équipe de Laurent Foirest n’a cessé de monter en puissance ces dernières saisons et elle conserve le médaillé olympique au poste de coach tout comme quelques joueurs clés (David Jackson, Ryan Reid).

Lille, Vichy, Rouen… qui seront les outsiders ?

Derrière, difficile d’identifier qui sera la surprise. En 2020-2021, Saint-Quentin s’est hissé sur le podium. Depuis, le groupe de Julien Mahé a été logiquement pillé. Lille semble avoir bâti une équipe cohérente, avec des vétérans de la division et des jeunes qui ne demandent qu’à exploser. Nantes aimerait enfin sortir du ventre mou et se stabiliser dans le haut du panier. En attendant sa nouvelle salle, Saint-Chamond espère revenir en playoffs pour la dernière saison de coach Alain Thinet. Tours vise de son côté le top 10 et dispose pour cela de la septième masse salariale de la division. Sinon Rouen a vécu une préparation galère mais si tous les joueurs reviennent en forme, il y a ce qu’il faut sur le papier pour revenir jouer les trouble-fêtes. L’autre trouble-fête potentiel est Vichy, qui a réalisé une belle Leaders Cup et a fait tomber Chalon en Coupe de France. Malgré la blessure de Charles-Henri Bronchard, l’âme de cette équipe, Guillaume Vizade a réuni un beau coktail de vétérans et de jeunes qui sont susceptibles d’exploser, à l’image de Samir Gbetkom, Mamadou Guisse ou encore Léopold Delaunay.

Derrière tous ceux-là, on oublierait presque des clubs éternels de la division, Aix-Maurienne et son nouveau meneur star Eric Washington, et l’ALM Evreux. Dur de prédire ce que va donner la toute nouvelle Alliance Sport Alsace mais son coach Stéphane Eberlin a toujours su s’en sortir du temps du BCS. Concernant Saint-Vallier, l’objectif est de surfer sur la dynamique de la montée, avec un effectif très peu retouché.

Bref, il serait inconscient de se lancer dans le jeu des pronostics tant il est difficile de prédire qui montera et plus encore qui jouera les playoffs d’accession. Ce qui est sûr c’est qu’il n’existe pas un ogre dans cette division même si l’Elan Chalon voyagera avec une cible dans le dos. Dans le bas du tableau, Saint-Vallier n’aura rien à perdre… et beaucoup viendront sans doute se perdre dans la Drôme. En attendant, voici la première journée de la saison régulière :

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