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Chalon et Boulazac déjà à l’heure de l’inquiétude

Relégués en Pro B à l’issue de la saison 2020-2021, l’Elan Chalon et Boulazac disposent des deux plus grosses masses salariales de la division. Fort logiquement, l’objectif pour eux est de remonter. Cependant, leurs résultats de ce tout début de saison inquiètent. Après une Leaders Cup difficile dans les deux camps, les Chalonnais et Boulazacois ont respectivement perdu de 24 et 20 points, à Saint-Chamond (93-69) et contre Quimper (64-84), pour la première journée de Pro B.

A l’intersaison, après avoir changé de staff et avoir mis en place un nouveau manager général (Leo De Rycke), l’Elan Chalon a lancé un nouveau cycle avec seulement 50% de renouvellement au sein de l’effectif. En effet, cinq joueurs étaient encore sous contrat. Parmi eux, trois jeunes de 21 ans : Babacar Niasse, Mathis Dossou-Yovo et le jeune Sitraka Raharimanantoanina, signé professionnel mais encore joueur non formé localement. S’ajoutent à ces trois le vétéran Mickaël Gelabale et le pivot letton Martins Meiers. Ce dernier a été prolongé trois ans à la suite de ses premières sorties réussies avec le club bourguignon, mais il se retrouve depuis en grosse difficulté. Leo De Rycke a donc du faire venir l’autre moitié de l’effectif. Parmi les cinq joueurs à recruter, il n’en a choisi que deux avec une vraie expérience en Pro B : le scoreur Kevin Harley et l’homme à tout faire Damien Bouquet. Autrement, Antoine Eïto est arrivé. Ahmaad Rorie, meneur/arrière solide mais pas dominant et Tomislav Gabric, qui dispose d’un profil proche de celui de Mike Gelabale (poste 4 shooteur fuyant), ont complété un effectif drivé par l’Allemand Sebastian Machowski qui découvre lui aussi la division.

Un énorme déficit au rebond

Les défaillances chalonnaises se sont illustrées dans la raquette vendredi à Saint-Chamond. Martins Meiers, largement dominé par l’international portugais Sasa Borovnjak (25 d’évaluation en… 18 minutes), est rapidement sorti à cause de 2 fautes. Alors qu’il découvrait la Pro B, le poste 5 remplaçant Mathieu Boyer (13 points à 5/6 aux tirs, 12 rebonds et 6 fautes provoquées pour 23 d’évaluation en 22 minutes) a du se dire qu’il était plus facile de s’y exprimer qu’en Nationale 1. Au final, Saint-Chamond a pris 43 rebonds contre 24 pour Chalon (1 pour Meiers en 16 minutes, 1 pour Gabric en 22 minutes et 1 pour Gelabale en 15 minutes). Dominés dans la raquette, les joueurs de Sebastian Machowski se sont réfugiés derrière la ligne à 3-points, tentant 35 tirs (pour 9 réussis seulement) au-delà de la ligne des 6,75 m, contre 27 devant.


Martins Meiers est pour le moment en grosse difficulté en Pro B, et Chalon manque d’un point d’ancrage(photo : Charlotte Geoffray)

Au rebond, Boulazac souffre également, comme on pouvait s’y attendre au vue de la constitution de l’effectif. Car ce n’est ni la spécialité d’Ivan Février (2 en 31 minutes dimanche contre Quimper) ou Olivier Cortale (3 en 20 minutes), deux bons attaquants qui ne sont cependant pas forcément des plus complémentaires. Comme à Chalon, les joueurs étrangers de l’effectif n’haussent pas vraiment le niveau de l’équipe. Ainsi, Nana Foulland s’est contenté de 4 rebonds en 28 minutes. Et comme à Chalon encore, le meneur de jeu américain, Marquis Wright (6 points à 2/10 en 30 minutes face aux Béliers), ne s’en sort pas. « On n’a presque rien fait pendant quarante minutes, regrettait le nouvel entraîneur du BBD, Nikola Antic, au micro de la Dordogne Libre après la défaite à Quimper. C’était très faible, en attaque comme en défense. » Ce dernier, contrairement à Sebastian Machowski, connaît pourtant parfaitement bien la division.

Des changements déjà à prévoir

L’Elan Chalon et Boulazac démarrent donc la saison (pourtant quasiment au complet) avec de gros doutes… Ils ont cependant la chance de disposer d’une marge financière pour repenser leurs effectifs. Même si à l’Elan, on se serait bien passé de nouvelles indemnités de départ, après avoir signé nombre de chèques ces dernières années.

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