A 29 ans, Edwin Jackson évolue cette saison en EuroLeague avec le club monténégrin du Buducnost Podgorica. Un petit poucet à ce niveau qui a enfin ouvert son compteur de victoire dans la compétition la semaine passée avec un record de 3-points marqués et un grand Edwin Jackson. Au mois d'octobre, nous indiquions que l'ASVEL, qui songeait à ajouter un apport supplémentaire à l'extérieur, surveillait l'international français, ancien joueur phare de la maison. Le début de saison de Podgorica était très difficile et l'utilisation de Jackson alors peu concluante. Un retour à l'ASVEL, son club de coeur, semblait logique dès lors que l'équipe rhodanienne joue le titre en France comme en EuroCup et qu'elle évoluera en EuroLeague la saison prochaine. Lui-même avoue qu'y revenir à (court ?) terme est une vraie option.
"J'ai choisi Podgorica pour l'EuroLeague, a-t-il expliqué au journal L'Equipe. Sinon j'aurai réfléchi. Après, il ne faut pas se leurrer, même dans un petit club, tu gagnes deux fois plus après impôts ou pas loin. Mais j'aurais kiffé à un point... C'est chez moi. Je suis très proche de Tony (Parker, le président du club, NDLR), de Charles (Kahudi) d'Amine (Noua)... L'argent, j'en ai fait et je vais en faire. Mais l'aventure humaine, ça ne se remplace pas. L'an prochain, avec l'EuroLeague, il y a une vraie chance. D'ailleurs on en a déjà parlé avec Tony. Mais dans ce business, tout est possible, en fonction de ta saison, de ta cote sur un marché. Je suis un impulsif. On verra bien."
Avec une base française solide (Kahudi, Noua, Maledon, Kaba, Jean-Charles, Briki) qui pourrait s'agrandir et tous les joueurs qui seront en fin de contrat à l'issue de la saison, l'ASVEL a déjà préparé le terrain pour son intégration en EuroLeague. Voilà qui promet.