Dans L'Equipe, le vice-président des Metropolitans 92 Alain Weisz a poussé un coup de gueule. L'ancien sélectionneur de l'équipe de France a du mal à accepter que la saison 2020-2021 se joue au ralenti, à cause du huis clos imposé par le gouvernement à cause de la COVID-19. Pour lui, le championnat doit retrouver un rythme régulier sous peine de perdre de son attractivité à l'avenir. Il veut à tout prix éviter la saison blanche.
"Il (le danger) est multiple : perte de respect des partenaires éventuels, de confiance du ministère des Sports, incompréhension du public, qui ne sait même plus qu'il y a un Championnat, et de l'extérieur. À l'étranger, les observateurs, les agents sont sidérés. En Italie, Grèce, Turquie, Espagne, on fait tout pour jouer. Les Coupes d'Europe, avec des protocoles plus lourds, jouent... Nous sommes quasiment la seule ligue dans cette situation. Même le foot, avec l'affaire Mediapro, avance. On se ridiculise. Alors quoi ? Si ça dure trois ou quatre ans, on arrête de jouer quatre ans ? Nous avons un devoir d'adaptation. Ou le basket pro français peut tomber dans l'oubli."
Comme beaucoup, le Marseillais a constaté "un déficit de gouvernance dans la gestion de la crise". Il demande à un rattrapage des journées perdues avec une densification du calendrier ou la mise en place de bulle sanitaire. Reste à savoir si ce modèle là sera pris en compte par le Comité Directeur de la Ligue Nationale de Basket (LNB), qui est chargé de faire des propositions à l'Assemblée Générale de la LNB.
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