Si elle s'est scellée ce soir au Rhénus, où le match nul 83-83 n'a pas suffi pour renverser la situation, l'élimination de la SIG s'est jouée en Grèce il y a une semaine, lorsque les Alsaciens encaissaient un 18-2 fatal dans les dernières minutes (score final 78-69). Neuf longueurs de débours dont les joueurs de Vincent Collet n'ont pas réussi à se relever. Oh ils y ont bien cru, parfois, comme lorsque Dee Bost (16 points et 9 passes) exultait de rage après un tir primé qui donnait 8 points d'avance aux locaux dans le 3e quart (55-47). Mais l'AEK n'a jamais lâché, s'accrochant à son avantage et sa qualif' avec l'énergie de ceux qui touchent au but, et un collectif homogène (cinq joueurs à plus de 10 points).
Les Strasbourgeois y ont cru, et se sont battus, à l'image d'un Louis Labeyrie (photo) vaillant (19 points dont 3/5 à 3-points et 7 rebonds), ranimant souvent la flamme, montrant les muscles à l'intérieur. La SIG a globalement réussi un bon match, dominant la plupart des secteurs du jeu et l'emportant de 10 points à l'évaluation (95-85). Sauf que ces 10 points d'avance, il les fallait au score pour se qualifier. Sauf que le basket n'est pas une sciences extacte. Et que Strasbourg, qui a battu deux fois l'AEK en poules, et l'aurait fait ce soir sans un relâchement normal dans les dernières secondes (une fois la qualification manquée), ne rejoindra pas Monaco au Final Four. Rageant.
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