Vainqueur des playoffs d'accession avec Boulazac la semaine dernière, Maxime Zianveni a pu confirmer la nouvelle : à 37 ans, il tire sa révérence. Celui qu'on surnommait "Air Max" autrefois ne va plus jouer dans une division professionnelle. Il va toutefois poursuivre une activité de joueur à un bon niveau, en Nationale 2, du côté du Cannet. Sa décision de s'installer là-bas a été dictée sa volonté de se rapprocher de ses filles, qui vivent sur la Côte d'Azur.
Un athlète qui a su s'adapter
S'il n'a jamais été champion de France, échouant trois fois en finale avec le SLUC Nancy puis une autre fois avec Strasbourg, Max Zianveni a connu une riche carrière. D'abord connu pour ses qualités athlétiques, il a enchaîné les saisons de haut vol, tournant à 16,7 d'évaluation de moyenne en 2005/06 à l'âge de 26 ans.
Puis, tiraillé par sa volonté d'aller jouer à l'étranger, ce qu'il a fait en rejoignant l'AEL Limassol puis l'Apoel Nicosie à Chypre, il a été touché par les blessures. Ces blessures et l'âge avançant ont considérablement réduit ses qualités athlétiques, qui faisaient sa principale force jusque là.
Mais pour durer, Maxime Zianveni a su se réinventer comme joueur fort au sol, joueur de devoir. Après avoir bourlingué (HTV, Elan Chalon, Le Havre), il s'est stabilisé à Strasbourg avec qui il est allé jusqu'en finale des playoffs de Pro A. Ensuite il a réalisé un deuxième passage dans son club de coeur, le SLUC, avec qui il a encore joué deux demi-finales de playoffs de Pro A. Enfin, pour finir, il a fait le choix de continuer à évoluer en Pro B. Excellent avec Charleville-Mézières en 2015/16 (13,9 d'évaluation), il a fini au sein d'une grosse cylindrée de la division, celle du Boulazac Basket Dordogne, où il a encore largement servi (10,8 d'évaluation). Surtout, il a terminé sa carrière sur un titre. De quoi ne pas lui laisser ce dernier regret, lui qui avoue dans L'Est Républicain en avoir sur son parcours.
"Le fait de ne jamais avoir été champion de France, bien sûr… Surtout après en avoir perdu quatre (des finales). Mais surtout, j’aurais aimé avoir d’autres opportunités, connaître d’autres formes de basket. Mon passage à Chypre était une toute petite expérience. J’aurais aimé voir l’Allemagne, l’Espagne, les pays de l’Est… Trois ou quatre championnats étrangers, plus un petit tour en Asie… et j’aurais été content !"
Désormais, l'ancien international centrafricain va s'atteler à devenir un bon entraîneur, lui qui avait déjà anticipé sa reconversion et qui va entraîner des équipes de jeune au Cannet.
Son palmarès :
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