Logo Bebasket
Recherche
Recherche
Logo Bebasket
  • À la une
  • Betclic Élite
  • Pro b
  • National
  • Coupes d'Europe
  • Équipe de France
  • Jeunes
  • Féminines
  • Interviews
  • Hooper
  • Camps

Ex-coach de Pau, Laurent Mopsus lance une appli consacrée au travail individuel

Comment garder le lien avec les joueurs entre deux camps qu’il organise ? Comment permettre aux jeunes de ne pas couper complètement et continuer de progresser pendant les vacances ? Ce sont ces questions qui ont conduit le coach Laurent Mopsus à lancer My Personal Program. L’idée : une application qui permet au basketteur de suivre un entraînement individuel en lien avec une équipe d’encadrement très complète. 

Ce projet, c’est le fruit d’années d’expériences. Après une carrière de joueur qui l’a mené jusqu’en N2, Laurent Mopsus (47 ans aujourd’hui) est devenu entraîneur, passant notamment par l’Élan Béarnais dans les années 2000. Arrivé comme coach-assistant, il a pris à deux reprises les rênes de l’équipe en Pro A. Devenu ensuite manager général de Liévin (NM1) entre 2010 et 2012, il est désormais président du comité départemental du Lot-et-Garonne, mais aussi directeur d’un camp d’été réputé, le Mopsus Concept Camp. Son application, c’est aussi un projet familial puisque son fils Victor, qui vient de s’engager avec Toulouse, en NM1, est pleinement impliqué.

« Laurent, comment est née l’idée de cette application ?
C’est une réflexion qu’on mène depuis un an. L’objectif de départ était de garder un lien avec les stagiaires entre deux camps d’été. Puis, comme nous avons décidé de reporter notre camp 2020 à l’année prochaine en raison de la crise sanitaire, on s’est dit que c’était le moment de lancer l’appli.

C’est un programme d’entraînement individuel…
C’est un programme de 6 semaines, personnalisé et à distance. La première semaine est consacrée à la prépa physique, la remise en forme, puis on passe à un travail sur différents savoir-faires : la passe, le dribble, le tir, la défense etc. En fonction de son niveau, on vient sur le site et on achète un des différents packs proposés. Ça va du pack « découverte », qui s’adresse aux plus jeunes, aux débutants, qui peuvent travailler en lien avec un parent qui les encadre, jusqu’au pack « VIP », qui est destiné à des joueurs de haut-niveau, qu’ils soient en centre de formation ou déjà pro.

« Si un joueur arrive à se responsabiliser individuellement et à progresser d’une année sur l’autre, son équipe est gagnante à la rentrée »

Une fois le pack choisi, quels sont les services proposés par l’application ?
Chaque jour, on reçoit les exercices en vidéo et on échange via un chat. Plus on monte dans la gamme, plus les interactions avec les coachs sont poussées. Le jeune peut se filmer en train de tirer par exemple, nous envoyer la vidéo, et on va le corriger. Il y a parfois des lives avec les responsables dribble, passe, ou tir. On fait aussi intervenir des experts : une nutritionniste, un préparateur mental etc. Surtout, on s’adapte au rythme du jeune. Il peut débuter le programme au moment qui lui convient, dans l’été comme dans la journée. Les exercices sont aussi adaptables en fonction de la surface d’entraînement. Par exemple, si c’est un jeune en vacance avec sa famille, il peut y avoir une séance de dribble sur la terrasse, puis une séance de tir sur le playground du coin avant d’aller à la plage.

La tendance est à l’entraînement individuel, personnalisé. Votre application va dans ce sens ?
C’est une appli au service du projet individuel des joueurs. Ce ne sont pas que des vidéos : on identifie les points forts et les points faibles du joueur et on l’aide à s’améliorer. C’est là que se joue le haut-niveau : connaître ses points forts, s’appuyer dessus pour prendre confiance en soi. Si un joueur arrive à se responsabiliser individuellement et à progresser d’une année sur l’autre, son équipe est gagnante à la rentrée. En France, on était en retard sur la technique individuelle mais c’est en train de changer. Avec les camps qu’on organise, on était déjà dans l’individualisation du travail.

« On ne se substitue pas au coach »

Ce type d’application ne va pas contre le travail effectué en club ?
Au contraire, c’est complémentaire. D’ailleurs, en plus des formules individuelles, nous proposons aussi des formules collectives. Ce sont des programmes de groupes, qui s’adressent à des entraîneurs de clubs et qui leur permettent de rester en lien, via l’appli et nos programmes, avec leurs joueurs. On ne se substitue pas au coach : on lui amène un programme et on met des compétences à sa disposition.

Qui sont les coaches qui participent à cette appli ?
Ce sont des gens qui travaillent déjà avec le Mopsus Concept Camp, qui partagent notre état d’esprit et nos valeurs, comme Léo Bouteiller (U18 BLMA) ou Mike Levalleur (Pôle Espoir Mont-de-Marsan). Il y a aussi Kendra Chery (nouvelle joueuse de Basket Landes) et Zoé Wadoux (Villeneuve-d’Ascq) de la génénation 2001, vice-championnes du monde, et que je coachais lorsque j’étais adjoint de Nicole De Cole en sélection Nord-pas-de-Calais. Zoe et Kendra avaient 12 ans. Il y a une dimension très humaine. » 

 

 

 

 

Commentaires


Veuillez vous connecter afin de pouvoir commenter ou aimer
Connexion