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Fabrice Courcier (Caen) : « Des fois, je peux haïr mon métier »

Après être monté en Nationale 1 masculine en 2015, en Pro B en 2017, la perspective de la nouvelle salle dans quelques années, le Caen Basket Calvados, ville de basket avec une vraie ferveur populaire, devait s’affirmer en Pro B. Mais non, le CBC a vécu une année galère. Après avoir perdu contre Rouen 89 à 78 dimanche, l’équipe de Fabrice Courcier n’a plus le choix : il lui faut gagner ses deux derniers matchs et compter sur deux défaites d’Aix-Maurienne pour se sauver en Pro B.

« Le nombre de matchs à jouer diminue et notre situation n’a pas avancé, rappele le coach dans Ouest-France. La seule satisfaction, c’est qu’Aix-Maurienne n’a su non plus s’imposer. On reste sur une éventualité de se maintenir en Pro B. Elle existe. Ce ne sera possible que si on gagne nos deux prochains matches. Et à mon sens, si on fait zéro sur deux, on pourrait finir 18e. C’est frustrant. Autant, la plupart du temps, j’aime mon métier. Autant, des fois, je peux le haïr parce que c’est une terrible frustration. »

Pour lui, son équipe n’a pas à rougir de sa prestation face à Rouen, deuxième de la Pro B qui reste sur 16 victoires en 18 matchs.

« Ce match, c’est le reflet de notre saison depuis que je suis arrivé : on n’est pas loin, il y a de l’énergie, de l’abnégation, du dépassement de soi, une volonté de ne jamais lâcher, mais jamais cette capacité à contrôler la chose jusqu’au bout et à passer devant pour que la pièce tombe de notre côté. »

Avec un problème majeur, les 18 pertes de balle. Prochain objectif : gagner à Orléans samedi. Une équipe de l’OLB qui veut l’emporter pour espérer terminer première de la saison régulière et ainsi monter en Jeep ELITE.

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