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Hervé Beddeleem espère que Gravelines-Dunkerque va retrouver les playoffs et l’Europe

Après la victoire contre le Limoges CSP, le directeur exécutif du BCM Gravelines-Dunkerque Hervé Beddeleem était heureux. Heureux du visage affiché par l’équipe, même sans Alain Koffi et Bangay Fofana, et surtout du résultat, primordial après la défaite de la semaine passée à Cholet, dans un Sportica à guichets fermés.

« C’était une superbe soirée, a-t-il commenté ce samedi matin. Déjà parce qu’on (la salle) a affiché complet. Limoges reste une grande équipe, avec deux anciens joueurs de chez nous et puis Olivier Bourgain qui a été longtemps chez nous aussi. Limoges, ça reste toujours un grand moment. Donc ça fait plaisir. J’ose espérer que ce soit un match charnière pour notre fin de saison. On a trouvé une équipe vraiment solidaire. Il fallait compenser nos absences dans la raquette – Bangaly Fofana et Alain Koffi – on ne pesait pas lourd face aux grands de Limoges. Mais on a trouvé un BCM conquérant, dans l’intensité, dans l’envie. C’est comme ça qu’on a accroché la victoire. Et puis Taylor Smith a été énorme. Et notre jeune gamin, Matthias Flosse, issu du centre de formation a donné huit minutes pour soulager Taylor. Son passage a été bénéfique. Et puis on a eu de l’adresse. Je trouve qu’il s’est passé quelque chose. J’espère qu’on va réussir à construire sur ces bases, retrouver les playoffs et retrouver une coupe d’Europe la saison prochaine. Tout est lié. »

Le Basket Club Maritime n’a plus joué les playoffs depuis 2016. Après être sorti tôt de la Coupe de France et avoir manqué la Leaders Cup avec un très bon bilan (aussi bon que le 4e), se qualifier pour la post-saison serait « un soulagement » pour le club confie Hervé Beddeleem. Et l’occasion sans doute de jouer la Ligue des Champions. Une compétition qui a bien pris sur la scène européenne.

« Nous, on suit la politique de la ligue. Si on a la chance de pouvoir y aller, si on le mérite sur le terrain, on ira en Champions League. Retrouver l’Europe et jouer la Champions League, ce serait du bonheur, un grand bonheur. Christian Devos, mon président, siège au comité directeur de la ligue nationale de basket et il suivra le positionnement d’Alain Béral. Et on serait plus que ravi de jouer cette Champions League. Tous ceux qui ont participé à cette coupe d’Europe ont beaucoup aimé cette compétition. C’est vraiment d’un haut niveau. L’organisation est très performante, la FIBA a vraiment bien réussi sa création. Une très très belle compétition et de plus en plus d’équipe de renom la rejoignent. Tous ceux qui l’ont joué en sont ravis. Et moi, je suis ravi du parcours de mes amis de Nanterre. »

L’EuroLeague n’est plus accessible pour les clubs situés hors des métropoles européennes. Cela crée un basket européen à deux vitesses.

« Les ligues et les fédérations accordent trop d’importance, trop de crédit, à l’EuroLeague, critique-t-il. Jordi Bertomeu est un homme très intelligent mais si demain, par malheur, il venait à lui arriver quelque chose, qui est derrière lui ? Qui porterait le projet ? Cette structure dépend trop d’un seul homme. Et cette structure est trop isolée, fait trop cavalier seul. J’ai peur pour le futur. La FIBA, c’est une instance qui existe depuis très longtemps, ce n’est pas un homme seul, c’est une institution avec beaucoup de monde autour, une légitimité. Une structure qui travaille en transparence. Il y a une logique, il y a un respect des nations, des ligues nationales, du travail qui est mené dans des clubs comme les nôtres. L’Euroleague, c’est trop à la hussarde. A coup d’argent, à coup de : Untel a des moyens donc on le prend lui. Il n’y a pas de respect du travail ni des institutions. »

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