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Irène Ottenhof : « Les places en playoffs sont chères, c’est positif pour la LFB »

Directrice de la Ligue Féminine de Basket (LFB) depuis mai 2012, Irène Ottenhof était présente lors du derby des Pays-de-la-Loire samedi dernier entre la Roche-sur-Yon et Nantes-Rezé. À cette occasion, nous sommes allés à sa rencontre afin de faire un point sur la saison actuelle.

C’était votre première venue à la Roche-sur-Yon, qu’en avez-vous pensé ?

« J’ai découvert une salle que je ne connaissais pas. Elle porte une identité qui est celle du RVBC que ce soit en terme de couleurs ou de public : les Vendéens se sont mobilisés, la salle était pleine ce (samedi) soir. En deux ans, le club de la Roche s’est hissé de la Ligue Féminine 2 à une place très stabilisée en Ligue Féminine. C’est preuve d’un bon travail de fond, c’est positif.

Je leur tire un grand coup de chapeau pour cette saison. En Ligue Féminine, les saisons se suivent et ne se ressemblent pas toujours. On peut prendre l’exemple de Tarbes qui était finaliste du championnat de France l’an dernier et qui cette saison, se bagarre pour aller en playoffs. Ce n’est pas du tout pour minimiser le travail fait par la Roche mais au contraire pour rappeler que la Ligue Féminine est extrêmement dense avec beaucoup d’incertitudes. Les places en playoffs sont chères, c’est positif pour la LFB. […] »

Aujourd’hui, comment se porte le championnat ?

« Le championnat se porte très bien : on est à trois journées de la fin mais on ne connaît pas le tableau final des playoffs. Cette incertitude est favorable puisque cela fait venir les partenaires et les gens dans les salles parce qu’il y a des matchs à enjeu. D’autre part, je suis assez contente de voir que les effectifs se stabilisent même au niveau des joueuses étrangères où on n’a plus, à de rares exceptions près, des filles inconnues au bataillon. On a donc beaucoup de joueuses qui ont fréquenté le championnat de LFB et même si elles sont parties un moment, elles y reviennent. Je trouve que cela est gage de qualité car les étrangères s’y sentent bien et certaines Françaises parties de LFB aiment y revenir. Tous les indicateurs sont au vert.

Le championnat peut aussi compter sur des jeunes pousses qui jouent. Par exemple, on l’a encore vu ce (samedi) soir avec Océane Monpierre ou encore Caroline Hériaud. Cela veut dire que les coachs font confiance aux jeunes et qu’on peut les lancer. Il faut qu’elles jouent, il faut qu’elles jouent en Ligue Féminine. »

« Beaucoup de joueuses parties de LFB reviennent », un gage de qualité

Un mot sur le parcours des clubs français en Coupe d’Europe ?

« Un parcours extrêmement positif en Coupe d’Europe, la France est bien représentée à l’étranger. Néanmoins, on aurait aimé qu’en EuroLeague Bourges arrive à monter cette dernière marche (le Final Four). Ce n’était donc pas pour cette saison mais elles vont y arriver. On réussit à rivaliser avec de grandes écuries européennes. En EuroCup, nos clubs sont performants et la formule en place depuis 3 ans qui permet de reverser les clubs d’EuroLeague éliminés en EuroCup densifie la compétititon. On espère que (Lattes-)Montpellier va aller en finale d’EuroCup bien-sûr (entretien réalisé avant la demi-finale aller gagnée par les Françaises, 69-66 contre Gérone, ndlr). » 

À la Roche-sur-Yon,

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