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ITW Carl Ponsar, de retour sur les parquets avec Toulouse : « Je veux prendre du plaisir »

Depuis deux saisons, l’ailier-fort Carl Ponsar (2,03 m, 24 ans) est éloigné des terrains pour plusieurs blessures successives. Sur les trois derniers exercices, le Normand n’a pu disputer que trois rencontres, en 2019-2020 avec le Rouen Métropole Basket. Depuis, celui qui faisait partie des plus gros joueurs de la génération 1997 (avec Jonathan Jeanne, Stéphane Gombauld, Luc Loubaki, Amine Noua, Elie Okobo etc.) n’a passé aucun match sur les parquets. Après un passage à Saint-Quentin, où les blessures ne lui ont pas permis de rentrer une seule fois sur le terrain, Carl Ponsar vient de signer à Toulouse pour la fin de saison de Nationale 1 masculine. Avant son premier match contre Cergy-Pontoise (10 points à 3/7 aux tirs, 2 rebonds et 5 balles perdues pour 5 d’évaluation en 25 minutes lors d’une défaite 83-69) vendredi, l’ancien Rouennais a répondu à nos questions. Il nous partage son processus de retour à la compétition et son envie de redevenir performant à haut-niveau, après ces années difficiles.

« Physiquement et mentalement, je me sens bien »

Vous reprenez du service à Toulouse après deux voire trois saisons blanches. Comment vous sentez-vous ?

Physiquement, je me sens très bien. Je me suis entraîné cette semaine avec Toulouse. Auparavant, je m’étais déjà entraîné de mon côté, sur de la musculation, et aussi avec le club de Gravenchon qui évolue en Nationale 2. Je les remercie de m’avoir accueilli à bras ouverts, pendant toute la période où je n’ai pas signé de contrat, une période de sept-juit mois. Mentalement, je suis très bien aussi : j’ai été très bien accueilli ici. Le projet, c’est avant tout de prendre du plaisir, de retrouver le terrain et la compétition, ces moments que je n’ai pas eu pendant deix ans maintenant.

Toulouse annonce que vous êtes complètement rétabli, depuis combien de temps c’est le cas ?

Il y a rétabli et prêt à jouer au basket ! Il y a une vraie différence. Prêt à jouer au basket, je dirais que je le suis depuis deux mois ; complètement rétabi et sans aucune douleur, depuis trois-quatre mois. Depuis cette période, je m’entraîne intensément pour faire mon retour sur les parquets.

Quel a été le processus pour revenir en forme justement, avez-vous eu du soutien de la part de vos proches, entraîneurs…?

J’ai eu tout le soutien dont j’avais besoin : ma famille, mes amis, ma copine qui vit avec moi au quotidien. Tout cela m’a suffit pour tenir le coup, et aussi pour continuer de travailler, ce qui n’était pas forcément simple quand on est seul. Mes agents m’ont beaucoup soutenu ; Larry, mon préparateur physique m’a bien aidé pour ce retour à la compétition ; le kiné de Rouen m’a accueilli dans son cabinet pour la rééducation de mon genou. J’ai construit moi-même cette équipe, et leur travail m’a été d’une grande aide.

La saison dernière, vous aviez signé à Saint-Quentin mais vous n’avez pu disputer aucune rencontre à cause des blessures. Comment avez-vous gardé la forme, sans disputer de matches ?

Je n’ai pas pu m’entraîner à cause de mon problème au genou. Ma principale préoccupation, c’était de soigner le mieux possible cette blessure. J’ai vu des médecins, pour savoir ce que je devais faire par rapport à une possible opération. Je suis parti à Berck en avril, car j’avais une insuffisance au quadriceps, ce qui me causait des problèmes au niveau de la rotule. Ce voyage était plus pour trouver une solution à ce problème, plutôt qu’une remise en forme. J’y suis resté deux semaines pour régler ce souci, et après ça, Eric Lecomte, le préparateur physique de Saint-Quentin, a pris le relais jusqu’à la fin de la saison. 

« Je vis au jour le jour »

Vous étiez un joueur fort de la génération 97, et quand vous voyez des joueurs comme Stéphane Gombauld dominer la Pro B avec Nancy, ou d’autres, cela vous donne- t-il envie de les rattraper et de faire aussi bien ?

Je suis cette génération, mais pas de si près. Bien sûr, il y a des gars comme Elie Okobo, Amine Noua, Stéphane (Gombauld, NDLR) et plein d’autres, mais je ne suis pas là à me dire que je dois les rattraper. Au contraire, chacun a la carrière qu’il mérite, et je vais faire tout ce qui est en mon pouvoir pour atteindre mes objectifs. Pour eux, je suis très content mais je ne suis pas dans l’objectif de les rattraper ; je n’ai pas non plus l’impression de perdre du temps en me comparant aux autres, je vis plus au jour le jour.

Lors de ces trois dernières années sans vraiment jouer, avez-vous connu des moments où vous vous êtes vraiment découragé et vous avez pensé à mettre un terme à votre carrière professionnelle ?

Effectivement, j’ai eu des coups de mou, des moments où j’en avais marre, où j’avais l’impression de travailler dans le vide, l’impression que je n’allais pas y arriver. J’avais des doutes, mais je n’ai jamais pensé à un seul moment que j’allais arrêter le basket, ça ne m’est jamais venu à l’esprit. Malgré toutes les épreuves, je me suis toujours accroché, j’ai toujours su me remonter le moral, mon entourage m’a bien aidé dans ce processus aussi. Surtout, j’adore le basket, j’en fais depuis que j’ai trois ans et c’est un sport que je porte dans mon coeur. Il était hors de question que j’arrête.

Vous allez découvrir un nouveau championnat. Après des passages et Pro A et en Pro B, la Nationale 1 reste-elle un niveau compétitif pour reprendre la compétition ?

Tout de suite, je ne peux pas jauger totalement vu que je n’ai pas encore disputé de match (interview réalisée vendredi après-midi, avant son premier match contre Cergy, NDLR). Mais j’ai fait 4 entraînements avec le groupe, et j’ai déjà regardé quelques rencontres ; je sais que c’est un championnat où l’on joue dur, et finalement il n’y a pas tant de différences entre le niveau Pro B et le niveau Nationale 1. Ce n’est pas pour rien que beaucoup de joueurs de NM1 montent rapidement en Pro B, voire en Betclic ELITE. Ce n’est pas un championnat à prendre à la légère, il y a de très gros compétiteurs. Ce qui est certain c’est que ça ne va pas être facile.

« Je veux prendre du plaisir »

Dans votre parcours, vous avez rapidement joué beaucoup à un haut niveau (21 minutes de temps de jeu moyen en 2018-2019 avec Rouen, à 21 ans). Après ces blessures, pensez-vous que vous pourrez revenir à votre niveau de cette époque, ou vous voulez d’abord prendre du plaisir sur le parquet ?

D’abord, le but effectivement c’est de prendre du plaisir. Après, je veux retrouver mon niveau, voire même être meilleur qu’avant, c’est l’objectif. Toulouse m’offre une belle opportunité, même en milieu de saison, et je les en remercie. Eux, ils prennent un risque puisque je n’ai pas joué depuis deux saisons, mais c’est plaisant et flatteur de savoir qu’ils voient en moi un joueur avec du potentiel.

Après six ans à Rouen, ce sera votre deuxième club au niveau professionnel puisque vous n’avez pas joué au SQBB : y-a t-il une petite appréhension à l’idée de changer de club, changer de ville ?

Non, vraiment pas. J’avais déjà déménagé à Saint-Quentin et j’y ai vécu un an, même si je n’ai pas joué avec eux. Changer de club, c’est sur que ça fait bizarre, parce que j’ai vécu très longtemps à Rouen, mais après ça ne me déplait pas non plus. En plus de cela, Toulouse est une très belle ville, et baskettement parlant, je ne ressens pas de pression, je ne me mets pas de barrière là-dessus.

Sur vôtre arrivée à Toulouse, la relation avec le coach, le staff, les coéquipiers est-elle bonne pour l’instant ?

Ils m’ont accueilli à bras ouverts et l’ambiance est top. Je me concentre sur l’instant T, le match face à Cergy-Pontoise qui sera mon premier depuis un long moment. J’ai pour objectif d’être performant et de devenir la meilleure version de moi-même.

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