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J-1 avec le Mondial U19 ; Frédéric Crapez : « La préparation n’a pas répondu aux standards habituels »

Tandis que les Équipes de France séniors préparent les Jeux olympiques, leurs cadets des U19 se lancent dans le grand bain mondial en Lettonie, deux ans après avoir décroché la médaille de bronze Samedi, à 10h30, les Bleus disputeront leur premier match des championnats du monde face à la Corée du Sud. Une entrée en matière accessible avant deux adversaires davantage référencés dans le basket mondial : l’Espagne et l’Argentine. Mais pour le sélectionneur Frédéric Crapez, les repères ont été bouleversés au creux d’une saison singulière ou la Covid-19 a mis en branle l’ordre des choses. Des joueurs arrivés au compte-goutte, aucun match de préparation, plusieurs blessures… Loin d’être idéal à l’aube d’entamer une compétition étalée sur huit jours.

A deux jours du début des championnats du monde, dans quel état d’esprit êtes-vous ?

« On est impatients que ça commence. La préparation a été particulière, avec des joueurs qui étaient là depuis le début, d’autres qui sont arrivés tardivement. »

Dans quelle mesure les annulations des Euro U18 et U20 ont eu un impact sur votre sélection ?

« Pour les U20, ça n’a eu aucune incidence. A partir du moment où les 2003 n’avaient pas d’Euro, la Fédération, le DTN et le staff ont pris le parti de composer la meilleure équipe possible. C’était donc logique de convoquer des joueurs nés en 2003. Ça renforce la compétitivité de l’équipe. »

Vous récupérez des joueurs fatigués après une saison éprouvante. Quelles sont leurs dispositions mentales et physiques ?  

« Ils sont motivés. Ils veulent bien figurer. Maintenant, si je compare avec une voiture, le moteur n’est pas plein. Il va falloir faire avec les ressources qui sont les leurs. Au début de la compétition, il y aura certainement une répartition des temps de jeu pour ménager les cadres. Mais le problème pour nous, c’est qu’on n’a pas de match référence. On va jouer samedi sans avoir fait un entraînement complet avec les 12 joueurs présents. »

Comment s’est déroulée votre préparation, et notamment le stage début juin à Temple-sur-Lot (2 au 14 juin) ?

« Ça nous a permis d’évaluer certains joueurs. Il fallait commencer à mettre les bases de notre jeu en place. Même si l’effectif du début du stage n’a pas grand-chose à voir avec celui d’aujourd’hui. Louis Lesmond (Notre Dame, USA), Yvan Ouedraogo (NCAA, Nebraska), Guillaume Eyango (Nantes Basket Hermine) et Kevin Marsillon Noleo (Cholet) étaient présents dès le début. On a récupéré les autres en cours de route. »

Ces derniers jours ont été marqués par la signature de Victor Wembanyama (2,19 m, 17 ans) à Villeurbanne. Quel sera son rôle ? 

« Un rôle de leader, comme d’autres joueurs. Avec Victor, on a fait qu’un seul match contre une équipe de U20 et des plus vieux. Ils ont eu la volonté de nous aider dans la préparation. Aujourd’hui, on a une idée de ce qu’on veut faire avec lui. On cherche la façon la plus optimale d’utiliser ses qualités. On a discuté avec lui. Il va être attendu. Les équipes vont ‘ »s’occuper » de lui. Il faudra qu’il se fasse oublier pour mieux resurgir et être performant. Il n’y aura pas de surprise. Il sera présent sur le jeu extérieur, près du panier. Ce sera à lui et ses coéquipiers de défendre les valeurs de l’équipe de France : une défense forte et un jeu de relance pour mettre des paniers faciles. »

frederic-crapez--selectionneur-u19-----la-preparation-n-a-pas-repondu-aux-standards-habituels-1625147920.jpeg Victor Wembanyama sera un des leaders de l’Équipe de France U19 (photo : FIBA)

D’ailleurs, c’est ce qui vous avez permis de décrocher la médaille de bronze lors du dernier Mondial. Les ambitions sont-elles de réaliser au moins une aussi bonne compétition ?

« Quand on est l’équipe de France, on s’avance dans une compétition pour faire le meilleur résultat possible. On peut nourrir légitimement des ambitions. Ça sera très difficile parce que la préparation n’a pas répondu aux standards habituels. On n’a pas pu rencontrer nos potentiels adversaires. Les repères sont brouillés. »

Vous faites partie des prétendants au sacre, au même titre que de nombreux équipes. De quelles équipes vous vous méfiez le plus ?

« Les USA (champions du monde en titre) restent les grands favoris, avec le Canada et l’Australie. Attention aux nations européennes : l’Espagne, la Turquie. Je ne connais pas trop la Serbie et la Lituanie. Les sélections africaines progressent d’année en année, le Mali en tête. Il n’y a pas de petites équipes. La médaille d’argent du Mali il y a deux ans l’a bien montré. On pourrait penser que la Corée du Sud reste abordable. Mais n’oublions pas qu’elle nous avait battu il y a quelques années à Saragosse, avec les U17, lors du premier match du Mondial. C’est un basket atypique. »

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