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La désillusion française : les Bleus tombent contre une excellente Argentine

L’équipe de France masculine a été dominée du début à la fin en demi-finale de la Coupe du Monde 2019 contre l’Argentine. Les Bleus n’ont mené qu’une fois dans la rencontre, en cours de deuxième quart-temps, 24 à 23. Ils ont reperdu l’avantage dans la foulée pour être distancés, petit à petit, et finir à -14 (66-80).

Pas un secteur favorable aux Français

Les Français ont souffert dans tous les secteurs de jeu. Ils ont été repoussés loin du panier par l’intensité et l’agressivité de la défense argentine. La première passe dans l’aile n’était parfois même pas réalisable. Pas plus que celle du relai en tête de raquette pour le pivot, avant un traditionnel main à main. Les meneurs et arrières français étaient ainsi contraints de garder la balle bien trop longtemps puis de réaliser un exploit personnel dans l’axe central. Seul Evan Fournier (16 points à 6/17), dans le deuxième quart-temps, et Frank Ntilikina, plus régulièrement (16 points à 7/12 en 21 minutes), sont parvenus à s’en tirer quelques fois. Par ailleurs, à part avec Mathias Lessort (2 points à 1/3), les Français n’ont jamais réussi à faire descendre la balle au poste-bas et ont cruellement manqué d’adresse (39% de réussite aux tirs dont 7/31 à 3-points) à l’image de Nicolas Batum (3 points à 1/6 en 29 minutes). Ce qui explique un tout petit nombre de passes décisives (11, pour 11 balles perdues). Enfin, les Bleus ont encore souffert au rebond (41 prises, dont 14 offensives, à 36).

Luis Scola se régale

Et quand, en cours de dernier quart-temps, les Français ont eu des tirs pour revenir à -5, ils les ont manqués. Encore et toujours. Visiblement tendus, crispés par l’enjeu (13/25 aux lancers francs !) et le retard accumulé, ils ont manqué plusieurs fois l’occasion de changer le momemtum de la rencontre. L’Argentine a fini par en profiter en contre-attaque et sur pick & flair, souvent par ce diable de Luis Scola. Gavé de ballon, le champion olympique 2004 a marqué poste-bas comme à 3-points (3/4) pour finir à 28 points marqués à 8/17 aux tirs et 13 rebonds pour 32 d’évaluation en 34 minutes à 39 ans. Incroyable.

De manière générale, les Argentins, si enthousiastes, intenses et partageurs, se sont régalés en même temps qu’ils ont régalé le public de Pékin. Avec leur nouvelle génération, aidée par l’ancien donc, ils défieront leurs amis espagnols ce dimanche, qu’ils connaissent par coeur. Dans un style similaire (intensité, agressivité, relance, enthousiasme), ils tenteront de réaliser un nouvel exploit pour accrocher leur deuxième titre mondial après celui de… 1950.

Une nouvelle opportunité manquée pour le basket français

Comme en 2014, après avoir créé l’exploit en quart de finale, les Bleus ont donc manqué le coche en demi-finale deux jours plus tard. Alors que l’on rêvait d’une finale France – Espagne un dimanche à 14h sur une chaîne publique, on aura le droit à une petite finale contre l’Australie dimanche à 10h sur une chaîne cryptée. Encore une fois, le basket français passe à côté d’une balle opportunité. Tanpis, on remettra ça l’an prochain, aux Jeux olympiques. Mais les Américains reviendront plus forts et la possibilité d’aller chercher l’or sera nettement moins élevée.

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