La JDA écarte de nouveau Galatasaray

David Holston (19 points à 7/8 aux tirs à la pause, 23 points et 4 passes décisives au final) aime définitivement bien ces grandes soirées européennes. Déjà décisif à l’aller avec un panier assassin dans le money time sur le parquet de Galatasaray, le génial meneur a de nouveau fait parler son agile poignet dans une rencontre enlevée qui a vu les siens l’emporter (80-69), face à cette même équipe turque.

Pourtant, rien n’a été facile et rien n’a été été donné pour Dijon ce mercredi soir. D’abord parce la JDA a eu toutes les peines du monde à stopper Maurice Ndour, auteur d’une première période époustouflante (16 points à 7/7 à la pause, 24 points et 7 rebonds au final), certes entachée de ce contre illégal (goaltending) sur un 3-points ave maria de Chase Simon, ramenant les Bourguignons sur les talons des Stambouliotes (45-46, 20e).

Le facteur X Ducoté

En délicatesse défensivement donc, Dijon allait se faire violence petit à petit. Le troisième quart-temps, cadenassé, annonçait la couleur (14-13). Les gladiateurs bourguignons n’avaient pas mis de côté leurs valeurs, et les Stambouliotes devenaient soudainement inoffensifs, à l’image du leader Dee Bost qui distribuait le jeu comme il faut (9 passes décisives), mais pêchait dans la création pour lui même. Comme souvent, lorsqu’il affronte David Holston, Dee Bost allait s’énerver facilement et sortir de son match petit à petit.

Le facteur X local Robin Ducoté (16 points à 5/9) sortait alors de sa boite au meilleur moment avec des gros tirs et un and one aérien, quand tout devenait plus compliqué pour les shooteurs. En face Melo Trimble (0 point à 0/4) ne rentrait pas un shoot, lui qui avait pourtant claqué 21 points sur le parquet de Ludwisbourg lundi ; et l’édifice turc vacillait petit à petit, quand bien même Dijon peinait en attaque. Avec seulement 6 joueurs marquant au moins un point, Galatasaray ne pouvait pas résister à l’engagement physique proposé par la JDA. Le bondissant Jacques Alingue (9 points, 6 rebonds et 6 interceptions !) faisait parler sa puissance pour mettre la tête sous l’eau aux hommes d’Ekrem Memnum.

Comme un symbole, c’était le chef de file Holston qui plantait le lay-up entérinant un succès dijonnais mérité, une nouvelle fois marqueur du sceau de la puissance physique des locaux (80-69).

Pour espérer se qualifier en quarts de finale de BCL, il restera une étape à franchir pour la JDA et pas des moindres. Sur le parquet d’Holon, Dijon devra en effet l’emporter la semaine prochaine. Pas une mince affaire mais pas mission impossible, surtout quand on voit le coeur mis par les Bourguignons sur leurs dernières sorties.

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