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L’Anadolu Efes file vers la première finale de son histoire

Dans son jardin, Shane Larkin s’est régalé. A la Fernando Buesa Arena de Vitoria, là même où il a brillé avec Baskonia durant la saison 2016/17, le meneur de jeu étasunien de l’Anadolu Efes Istanbul a régné face aux premiers de la saison, le Fenerbahçe Istanbul. Portée par l’ancien Celtic (30 points à 9/14 aux tirs dont 5/9 à 3-points, 7 rebonds, 7 passes décisives et 7 fautes provoquées pour 43 d’évaluation – record sur un Final Four – en 31 minutes) et son autre arrière, le Serbe Vasilije Micic (25 points à 10/15, 5 rebonds, 7 fautes provoquées et 1 passe décisive pour 27 d’évaluation en 33 minutes), l’équipe d’Ergin Ataman s’est imposée de 19 points (92-73) contre son voisin du Fenerbahçe Istanbul. Elle se qualifie ainsi pour la première finale de l’EuroLeague de son histoire.

Larkin et Micic ont enchaîné les exploits individuels

D’entrée, l’Anadolu Efes a dévoilé ses intentions. En sortie d’écran ou transition, Shane Larkin a sanctionné la défense à 3-points pour donner 6 points d’avance aux siens (5-11). Mais le coach adverse, Zeljko Obradovic, avait laissé Kostas Sloukas et Jan Vesely au chaud sur le banc pour l’entame de la rencontre. Une fois ces derniers sur le terrain, les champions d’Europe 2017 ont repris le dessus… furtivement. Car non, le bon début des joueurs d’Ergin Ataman n’était en réalité que le commencement d’un match plein et réussi (115 d’évaluation collective). Les longues successions de dribbles de Larkin et Micic n’ont pas été inefficaces. Bien au contraire, les deux arrières ont toujours trouvé la cible en fin de possession, jouant les « mis-matchs » après les « changements » sur écrans porteurs. Et quand ce n’était pas eux à la conclusion, les décalages créés ont amené Adrien Moerman (7 points, tous dans le premier quart-temps), Brock Motum (9 points) ou James Anderson (10 points) à marquer à leur tour.

Une défense bien en place

Symbôle de cette attaque systèmatique des mis-matchs après les changements défensifs lors des pick & rolls, l’Anadolu Efes Istanbul a fini la rencontre avec seulement 13 passes décisives pour 31 paniers et 16 lancers francs marqués, contre 20 passes décisives (pour 27 paniers inscrits et 13 lancers francs réussis) pour le Fenerbahçe.

Par ailleurs, en défense, le club sponsorisé par la célèbre marque de bière turque a aussi fait un travail admirable, à l’image de Bryant Dunston (9 points et 10 rebonds) sur Jan Vesely (14 points à 6/7 mais 2 rebonds en 31 minutes). Ils ont dominé le rebond (43 prises à 25) et ont souvent obligé les joueurs du Fener à prendre des tirs contestés en sortie de dribbles à mi-distance. A l’image de Sloukas (8 points à 1/6 à 2-points), ils ne les ont pas réussi et ont laissé filé Larkin & co au score en deuxième mi-temps (-11 à la fin du troisième quart-temps). Quand ce dernier est sorti, une fois le match plié, le public a bien été obligé d’applaudir le chef d’oeuvre réalisé par le Cincinnati (Ohio). De nombreux supporters du Fenerbahçe, bien discrets lorsque leur équipe s’est empêtrée (moins de 43% de réussite aux tirs) dans la défense de l’Anadolu, se sont joints à ces applaudissements.

Pour sa première finale d’EuroLeague, l’Anadolu Efes va désormais regarder la deuxième demi-finale entre le champion en titre, le Real Madrid, et le CSKA Moscou. Le vainqueur les affrontera avec l’étiquette de favori dimanche à partir de 21h.

De son côté, le Fenerbahçe Istanbul tentera de gagner la petite finale pour finir sa saison sur une note moins négative. Toute la saison, l’équipe de Zeljko Obradovic a mené au classement de la saison régulière. Mais diminuée, elle n’était pas la meilleure au moment le plus important de la saison.

À Vitoria-Gasteiz,

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