L’AS Monaco miraculée !

Une nouvelle fois, l’AS Monaco a attendu le dernier moment pour se réveiller. Menée de 20 points à la mi-temps (28-48), la Roca Team, encore trop suffisante, a commencé à jouer après la pause, revenant petit à petit malgré le chantier de Yannis Morin (19 points à 7/10 aux tirs, 10 rebonds et 6 contres pour 32 d’évaluation en 33 minutes). Finalement, c’est le soliste Mike James (24 point à 8/27 aux tirs, 5 rebonds, 2 passes décisives, 6 balles perdues et 9 fautes provoquées pour 6 d’évaluation en 39 minutes) qui a égalisé à 72 partout pour arracher une prolongation. Une prolongation durant laquelle l’autre soliste du Rocher, Dwayne Bacon (13 points à 5/12, 7 rebonds et 1 passe décisive pour 13 d’évaluation en 29 minutes), a marqué des tirs décisifs. Des paniers auxquels Jordan Taylor, responsabilisé sur la dernière action, n’a pas pu répondre.

6 passes décisives pour Monaco

Après avoir dilapidé 20 points d’avance face à l’augmentation de la pression défensive monégasque, avoir manqué une claquette dunk qui aurait permis de reprendre 6 points d’avance (61-67) plutôt que de donner l’occasion à Mike James de marquer son seul panier à 3-points (1/10) de la soirée et ainsi de ramener les siens à -1 (64-65), Strasbourg peut nourrir des regrets. En six rencontres cette saison, la SIG n’a jamais perdu au bout du temps reglémentaire contre l’ASM. Mais malgré une nette domination à l’évaluation collective (92 à 78), en partie due aux 6 pauvres passes décisives cumulées de la part des locaux, ce sont bien les joueurs de Sasa Obradovic – qui pouvait craindre une éviction en cas de défaite ce lundi soir – qui vont défier l’Elan béarnais au tour suivant. Les 20 rebonds offensifs auront pesé lourd dans la balance, Yakuba Ouattara en ayant pris 6 à lui tout seul (plus 7 défensifs).

Mais pour aller plus loin, Monaco devra changer la formule : il faudra se mettre à jouer dès le début. Car le talent de la Betclic ELITE ne permettra pas beaucoup plus longtemps un tel excès de suffisance. Pour Strasbourg, c’est la fin d’un beau parcours, encore. Un beau parcours qui toutefois se termine sans trophée, et ce pour la deuxième saison consécutive.

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