Parler « d’exploit » ou de « rebond » avec la SIG Strasbourg n’a plus lieu d’être. Depuis le début de la saison 2020-2021 et le commencement de l’ère Tuovi-Alberani, la formation alsacienne a habtiué son public à se sublimer face à des « gros » ou bien se reprendre après une déception. Ce samedi, la victoire contre les Metropolitans 92 a représenté tout cela : un succès face au leader de Betclic ELITE et une réussite après avoir vu son aventure en Ligue des Champions (BCL) s’arrêter. Alors, après la rencontre, l’entraîneur Lassi Tuovi était logiquement satisfait au moment de parler à la presse* :
« Il faut donner du crédit aux deux équipes ce (samedi) soir. En première mi-temps ils étaient trop mis en confiance en profitant de nos erreurs. A chaque fois ils nous punissaient. C’est une performance de haut niveau. Nous nous sommes parlé à la mi-temps et nous nous sommes dit que, si nous devions perdre ce match nous allions le perdre en attaque si nous ne commencions pas à jouer plus dur en défense. Il ne fallait pas avoir peur, mais être brave et passer un niveau psychologiquement. On l’a déjà vu beaucoup de fois, cette équipe ne baisse jamais la tête et ne se plaint pas : elle se remet toujours au travail.
A ce moment de la saison, peu importe ce qui arrive, ce groupe te rend fier de le coacher. L’équipe est toujours prête à augmenter son niveau quand elle joue contre de bonnes équipes. Qu’on joue contre Monaco, les Metropolitans ou l’ASVEL, même si on peut perdre, les joueurs voudront toujours se battre et chalenger jusqu’au bout. C’est une vraie qualité. C’est ce qui fait que cette équipe est spéciale. »
Si la SIG a eu l’habitude de jouer avec un effectif réduit, le staff a désormais plus de choix, avec notamment l’arrivée d’Amine Noua (13 points et 3 rebonds).
« Avoir un roster plus dense est un défi pour le coach, mais c’est un atout surtout ! Si on regarde le match de ce soir on a vu une belle illustration de ce groupe. En première mi-temps Jordan Howard et Yannis Morin avaient beaucoup de difficultés. Mais les autres joueurs leur ont montré leur confiance sans leur mettre la pression… Et pourtant, maintenant, avec plus de joueurs, il y en a. Quand on était 7 ou 8 pros, même quand tu étais mauvais tu jouais. Maintenant c’est différent et tu as toi-même la pression. Et quand on voit comment Yannis et Jordan finissent le match, c’est clairement une belle histoire : ils n’ont jamais abandonné ! »
La SIG va maintenant pouvoir se concentrer sur la finale de la Coupe de France, samedi prochain contre l’Elan béarnais.
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