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Laurent Legname (Dijon) : « On n’a pas l’équipe pour se mesurer à une équipe de ce niveau-là »

Mardi soir, la JDA Dijon s’est encore inclinée largement, cette fois à domicile contre Tofas Bursa (61-90). Comme mercredi dernier après le revers de 40 points face à Nymburk, l’entraîneur Laurent Legname n’en veut pas à ses joueurs. « Je prends 30 points comme mes joueurs, je suis avec eux, je ne les blâme pas. » Pour lui, son équipe n’avait pas les armes pour lutter.

« Je n’en veux vraiment pas à mes joueurs. Ce n’est pas la faute de l’avoir déjà dit. C’est une question de niveau. On n’a pas l’équipe pour se mesurer à une équipe de ce niveau-là, en tout cas sur la durée d’un match. Pour jouer ces équipes-là, il faut faire le match parfait. C’est à dire, ne pas louper les tirs quand on est ouvert, avoir de l’intensité et une agressivité supérieure à cette équipe. Quand on n’a pas ça, on subit tout simplement. On n’a pas l’effectif, sur la longueur, sur la qualité des joueurs pour lutter face à une équipe composée de 10-11 joueurs de niveau-là. C’est pour ça que je n’en veux pas à mes joueurs. A un moment donné, il faut prendre du recul et admettre qu’on n’est pas invité dans cette cour là. Ca devient problématique pour nous car maintenant quand les équipes jouent Dijon, elles jouent vraiment à fond et elles savent appuyer où ça fait mal. On n’a pas ce qu’il faut dans l’équipe pour répondre à tout ça. Nos qualités de vaillance, lorsqu’elles ne sont pas au maximum… Au départ on ne faisait pas de grosses erreurs. Tous les petits détails sur les bumps, les close-outs, les rotations en défense, on n’a pas essayé et donc on le paye cash. Pour jouer dans cette cour là, il faut nos neuf joueurs répondent présents, qu’on soit concentré et qu’on ne fasse pas d’erreur de stratégie. »

La qualification, qui semblait tendre les bras à Dijon après les matches aller (3 victoires et 0 défaite), va finalement être compliquée à aller chercher.

« Le problème aussi est qu’en Coupe d’Europe on joue des équipes qui jouent tous les trois jours depuis toujours. Elles ne se sont pas arrêtées à Noël, au Jour de l’An, elles jouent contre des équipes dans des gros championnats… Nous on est la seule ligue où on ne sait pas où on va. Quand on n’a pas l’habitude d’enchaîner les matches… Il faut faire le dos rond. On a encore partiellement notre destin en main. »

Troisième du groupe B, elle devra l’emporter mardi prochain chez les Chypriotes de Keravnos en espérant que Bursa s’incline à Nymburk. En attendant cette rencontre, Dijon se déplace à Boulazac samedi.

 

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