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Le Real de France : le trio Causeur – Yabusele – Poirier renverse le FC Barcelone !

Le Real de France : le trio Causeur – Yabusele – Poirier renverse le FC Barcelone !

Mais qu’arrive-t-il à Fabien Causeur dès qu’il met un pied dans la Stark Arena ? « Je lui recommande de s’acheter une maison à Belgrade, tout ira bien pour lui », souriait Pablo Laso. Quatre ans après avoir dominé la finale contre le Fenerbahçe Istanbul dans cette même enceinte, l’arrière originaire de Plouzané a encore brillé dans la capitale serbe. « On croit toujours que Fabien va élever son niveau dans les grands moments », appréciait son entraîneur, « très heureux de l’avoir à ses côtés ». Or, cette saison, il était difficile de trouver un meilleur timing que cette seconde mi-temps pour voir le tricolore sortir de sa boîte… -13 à la 21e minute (34-47) sans meneur de formation (depuis la sortie de blessure de Nigel Williams-Goss dès les premières secondes) face à un FC Barcelone porté par un Nikola Mirotic extraordinaire (39 d’évaluation), sorti vainqueur de cinq des six Clasicos de la saison… Qui allait parier sur le Real Madrid ?

52% des points du Real inscrits par les Français en seconde mi-temps !

Fabien Causeur, évidemment. Discret au cours de la première période (4 points à 2/3), à l’image de son équipe (34-45), l’ancien joueur du Havre et de Cholet a pris les affaires en main. Envoyé à la mène, il a bonifié chaque ballon pour cumuler 11 points et 2 interceptions du troisième quart-temps, histoire d’estomaquer un FC Barcelone qui pensait avoir les affaires en main (de 44-54 à 62-56). Et puis, dans le money-time, quand le Barça semblait sur le point de refaire basculer la balance (75-75, 37e minute), Causeur a enchaîné un 5-0 à lui tout seul pour repousser les Catalans (80-75). « Je ne veux pas parler de ce qui se passe entre Belgrade et moi avant la finale de samedi, je suis superstitieux », souriait le meilleur Breton de l’histoire du basket français. D’autres l’ont fait pour lui du coup… « C’est cette salle je crois », glissait Vincent Poirier. « Je ne sais pas ce qui se passe ici mais c’est un très bon joueur. Aujourd’hui, il nous a montrés ce que c’était de se montrer pendant un Final Four, un grand match. Je suis très content qu’on l’ait eu dans cet état-là. »

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La main gauche de Fabien Causeur a encore fait des ravages dans un Final Four
(photo : Victor Carretero / Real Madrid)

Au-delà de Fabien Causeur, c’est toute l’ossature française du Real Madrid qui a rayonné. En dedans lors de son premier passage sur le parquet, au point de rater un dunk, Vincent Poirier a eu un vrai impact après la pause (6 points à 3/6, 5 rebonds et 3 rebonds), symbolisé par ce fantastique « chase-down » block sur Nicolas Lapprovitola à 52 secondes du buzzer. « J’ai mis un peu de temps à rentrer dedans », opinait le pivot francilien. « Mais je me suis reconcentré pour vraiment apporter car je ne voulais pas avoir de regrets. J’ai tout donné en deuxième mi-temps ! » À ses côtés, dans la raquette, Guerschon Yabusele a été fantastique. Dans l’ombre du coup de folie de Fabien Causeur, l’enfant de la Chorale de Roanne termine pourtant MVP de la soirée (18 points à 6/9 et 8 rebonds pour 24 d’évaluation en 33 minutes, plus gros temps de jeu de la rencontre) avec une multitude d’actions décisives : un trois points afin d’offrir aux Merengues leur plus grand écart de la soirée (73-66, 36e minute) et surtout un rebond offensif capté sur un lancer-franc manqué de Sergio Llull à 5 secondes de la sirène pour sceller la qualification madrilène pour la finale (86-83, score final). « Même sans meneur, on a d’autres qualités, comme nos big men », ajoutait Poirier. « On a fait un gros travail à l’intérieur pour les dissuader au maximum. »

« La victoire du caractère »

Au fond du trou au début du printemps, battu lors de huit de ses dix derniers matchs de saison régulière en EuroLeague, humilié chez la lanterne rouge Kaunas (seulement 47 points inscrits), le Real Madrid a pourtant su trouver les ressources pour se placer en position d’aller chercher sa 11e couronne continentale dimanche. Une histoire de tradition, la force d’un savoir-faire, d’un héritage, où sans être forcément la meilleure équipe, comme dans la section football du roi Benzema, la maison blanche sait gagner les grands matchs. Ceux qu’il faut. Le Barça restait sur cinq victoires d’affilée dans le Clasico mais reste à quai de la grande finale européenne. « Beaucoup de gens ont parlé sur nous, ont douté de nous même », lançait Vincent Poirier en zone mixte, ravi de faire taire les mauvaises langues. « Cette victoire, c’est le caractère de notre équipe ! » C’est aussi celle de son trio tricolore. Ce jeudi, c’était bien le Real de France.

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