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Le retour fracassant de Pacôme Dadiet

L'équipe de France U17 masculine a réintégré Pacôme Dadiet ce vendredi contre la Slovénie. Et l'arrière a de suite répondu présent.
Le retour fracassant de Pacôme Dadiet
Crédit photo : FIBA

Mal retombé après une tentative de floatter dimanche dernier contre le Canada, Pacôme Dadiet avait été préservé depuis. Longtemps incertain, l’arrière du Paris Basketball a finalement repris ce vendredi en quarts de finale contrairement à son coéquipier Noah Pendah (entorse de la cheville). Son retour a été très important dans la victoire contre la Slovénie (83-63). Petit à petit, celui qui était titulaire en début de Mondial est entré dans son match. Finalement, il a réussi des tirs qui se sont révélés décisifs, pour finir à 12 points à 4/5, 2 rebonds et 4 passes décisives pour 16 d’évaluation en moins de 20 minutes. « J’ai toujours une petite gêne mais je peux jouer, assure le jeune arrière. Pour un retour, je pense que c’est plutôt positif. C’est sûr que ça fait du bien, de reprendre en ayant un rôle dans un match important. »

« Pacôme, ça se passait dans la tête, estime son coach Bernard Faure. Il était dans le doute quand il s’est blessé. Il fallait faire confiance au staff médical, il rentrerait dans le tournoi. Jour après jour, il s’est senti de mieux en mieux. Après, on connait Pacôme ; un match où on met peu de paniers, il prend ses responsabilités et nous relance. C’est bien pour nous, c’est bien pour lui… C’est bien pour tout le monde. »

Sur les Espagnols : « Quand ils commencent à avoir de l’euphorie, c’est dur de les tenir »

Habitué à être très responsabilisé, le petit frère de Maxence Dadiet assure avoir trouvé sa place dans un groupe où la hiérarchie n’a pas été évidente à mettre en place. « On sait tous qu’on doit partager les responsabilités sur le terrain. On a l’habitude de beaucoup jouer en club. On est beaucoup de bons joueurs. Ça se passe bien », assure celui qui se considère comme un poste 2, « car j’ai beaucoup de skills pour ma taille et un tir qui est fiable. »

Il faudra que ça se passe bien également ce samedi soir face à l’Espagne, son adversaire des demi-finales.

Ce sont des joueurs qui prennent feu, surtout quand ils sont chez eux. Quand ils commencent à avoir de l’euphorie, c’est dur de les tenir. Là on va essayer de commencer le match et de leur rentrer dedans direct car on sait que s’ils prennent feu ça peut être compliqué. Ça peut être une belle expérience, je pense que ça va être rempli.

Entre-deux à 21h.

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