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Le témoignage poignant de Nicole Antibe, ambassadrice de « LFB dans la cité »

À l’occasion de la grande rentrée du basket féminin, Nicole Antibe, ambassadrice de « LFB dans la cité » a livré un témoignage fort sur son expérience personnelle.
Le témoignage poignant de Nicole Antibe, ambassadrice de « LFB dans la cité »
Crédit photo : Théo Tetard

Ce vendredi à Paris, la Ligue Féminine de Basket-ball (LFB) a donné le coup d’envoi officiel de la saison 2022-2023. Un exercice particulier qui sera marqué par le 25e anniversaire de la Ligue. Pour l’occasion, une conférence de presse était organisée et la thématique sociale de la saison a été dévoilée par la directrice de la LFB Yannick Souvré qui porte le nom de « LFB dans la cité ». Cette année, chaque club réalisera au moins une action en direction de jeunes filles issues de quartiers dits « sensibles ».

Une thématique forte et qui tient à cœur à l’ancienne capitaine et joueuse de l’équipe de France, qui n’a pas manqué de souligner l’importance et le rôle que peut avoir une joueuse professionnelle. « La basketteuse n’est pas seulement une joueuse, mais aussi une femme accomplie, impliquée dans la vie sociale et qui assume d’être un rôle model », a-t-elle déclaré.

Diandra Tchatchouang et Nicole Antibe, ambassadrices de « LFB dans la cité » 

Récemment retraitée des parquets, Diandra Tchatchouang (31 ans) a partagé son expérience personnelle au travers d’une vidéo, tout comme Nicole Antibe, qui après avoir joué 25 ans au plus haut-niveau a progressivement raccroché les baskets. Elle fut championne d’Europe 2001 et a été élue à l’académie du basket en 2021.

« Je viens de la cité de Clichy. Ma mère vivait seule avec deux enfants donc forcément pour elle, il était difficile de nous canaliser ma sœur et moi. Dans les cités, on peut vite dériver. J’ai eu de la chance de tomber sur les bonnes personnes au bon moment. J’ai commencé le basket assez tard à l’âge de 14 ans et le sport, je n’en faisais pas mis à part à l’école. Mes professeurs me disaient : « T’es grande, tu ne veux pas faire du basket ? » Mais ce n’était pas trop dans les plans. Puis j’ai rencontré cette fameuse dame qui porte le nom de Jacqueline dite « Yako » Cator, qui me disait de venir jouer au basket. Je la croisais tous les jours et elle n’arrêtait pas et me demandait de venir jouer. Un jour, elle a rencontré ma mère qui a tout suite accepté. C’est grâce à « Yako » que je suis rentré dans ce monde-là, mais il ne faut surtout pas oublier les parents, il faut les encadrer et les impliquer. Au bout de deux ans avec « Yako », j’ai eu l’occasion de partir à l’INSEP. Il faut mettre les parents dans de bonnes conditions. Ma mère a été très contente de rencontrer Jacques Vernerey qui travaillait à l’INSEP à l’époque et elle a vu en lui, une échappatoire pour moi. Il a eu les bons mots et elle voyait qu’il pouvait me sortir de la cité. Et puis après ma carrière a démarré. Grâce au basket et ses valeurs, j’ai pu avoir cette carrière et une vie riche en émotions. Ce sport m’a permis d’être la femme que je suis devenue. »

Un témoignage poignant poursuivi d’une première action ce samedi à la Hoops Factory d’Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) avec des jeunes filles.

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