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Les 10 ans de Catch & Shoot / BeBasket : Les meilleurs joueurs de la décennie, 31-40

En septembre 2009 nous venait l’idée de créer le site Internet catch-and-shoot.com (« attrape et envoie l’information », dira un jour un ingénieur québécois). Quatre mois plus tard, l’idée était devenue réalité : le 4 janvier 2010, le site Internet était mis en ligne pour la première fois. Devenu « BeBasket.fr » en septembre 2014 suite à un changement d’associés, il est dix ans plus tard toujours en activité. Non, le petit site Internet sur le basket français fondé dans un garage de Saint-Gély-du-Fesc (Hérault) n’est pas devenu une multinationale. Non, il ne possède pas des équipes de journalistes partout en France pour couvrir l’actualité du basketball français. Mais tant bien que mal, malgré les nombreuses difficultés, il réunit chaque jour pour vous toute l’actualité du basketball français et des Français du basketball.

Pour fêter ce 10e anniversaire, nous avons décidé pendant une semaine de publier un classement des 70 meilleurs joueurs (10 joueurs par jour) de la décennie de la Pro A / Jeep ELITE. Ce classement prend en compte l’impact des joueurs sur leurs équipes lors de leurs saisons en France, leur palmarès en France et leur longévité dans en première division française.

Ce lundi 6 janvier, voici les joueurs classés de la 40e à la 31e place :

N°40 : Sean May

Ex-star universitaire avec North Carolina, 13e choix de la Draft NBA 2005, Sean May est arrivé avec un très gros C.V. au Paris-Levallois durant l’intersaison 2012. Alors qu’il allait de déception en déception, cet intérieur lourd et technique s’est parfaitement acclimaté au championnat de France. Aux côtés de Jawad Williams, le fils de Scott May a reformé un duo auparavant très productif à North Carolina en NCAA. All-Star, il a fini la saison 2012/13 avec 18,4 points à 57,3% de réussite aux tirs, 7,8 rebonds, 2 passes décisives et 3,6 fautes provoquées pour 21,3 d’évaluation en 31 minutes. Du très solide, avec en prime un quart de finale d’EuroChallenge contre Izmir et une victoire en Coupe de France face au futur champion de France, Nanterre, avec un titre de MVP de la finale pour May. Mais après un match des champions remporté contre le voisin nanterrien, son physique ne lui a pas permis de confirmer lors de la deuxième année de son contrat. En effet, le déplacement d’une vis placée lors d’une précédente opération l’a contraint à ne jouer qu’un seul match de championnat avec le PL en 2013/14. De nouveau productif lors d’une pige à Rouen en 2014/15 (17,6 d’évaluation en 28 minutes), il a rejoint Orléans dans la foulée avec qui il a fini la saison (16,1 d’évaluation en 28 minutes sur 16 matchs) avant de prendre sa retraite sportive, à l’âge de 31 ans.

N°39 : Antoine Eïto

Après trois années à l’ASVEL, au bout du banc chez les professionnels lors de l’année du titre de 2009, le Charentais est parti chercher des responsabilités à Vichy. Sous les ordres de Jean-Louis Borg, il n’a pas eu ce qu’il attendait (7 minutes en moyenne seulement). C’est au début de la décennie, en 2010/11, qu’il a finalement lancé sa carrière en Pro A. Sa prise de responsabilités en deuxième partie de saison lui a permis d’avoir les clés du camion lors de la saison 2011/12 de Pro B. Malgré de bonnes performances individuelles (12,3 d’évaluation en 30 minutes), la JAV est tombée de haut et est descendu en Nationale 1. Un raté mais le meneur a vite rebondi, très vite. Il a en effet renforcé Le Mans pour les playoffs 2012 et a trouvé sa place dans la rotation, en relai de l’excellent Taylor Rochestie. Un premier passage au MSB qui en appellera d’autres. Après deux aller-retours sur Orléans, l’ancien joueur de Cognac (NM2) s’est définitivement installé dans la Sarthe malgré la tentation de l’étranger (Badalone en Espagne ou Utena en Lituanie), voire même de Strasbourg. Figure du club avec qui il a joué 30 matchs de playoffs notamment, il y a confirméson statut de All-Star (en 2018 et 2019, après l’avoir été en 2016 avec Orléans) et a réalisé une saison 2017/18 exceptionnelle (finaliste de la Leaders Cup et surtout champion de France). Avec le temps, il s’est adapté au profil de son équipe et s’est mué en poste 2 shooteur (5,9 tentatives à 3-points par match sur cette saison 2019/20). Une grande bouche, un vrai coeur et surtout une énorme détermination.

N°38 : Steed Tchicamboud

Le meneur titulaire lors du triplé de l’Elan Chalon en 2011/12. Comme Antoine Eïto, il s’agit d’une grande gueule, une vraie. Le père de Jayson Tchicamboud (SIG Strasbourg) a eu un sacré parcours l’ayant mené d’Autun (Nationale 1) au titre de vice-champion d’Europe 2011. C’est bien cette année-là qui a changé le cours de sa carrière sportive. Au retour de Lituanie, il a pris en main le carrosse de Gregor Beugnot, avec Malcolm Delaney à sa droite, Blake Schilb à sa gauche et un ribambelle de joueurs également importants autour (Lauvergne, JBAM, Aminu, Lang, Evtimov, Bryant Smith). Avec 28 minutes par match, il a mené l’Elan au bout en playoffs après avoir échoué à remporter un titre européen (défaite en finale de l’EuroChallenge). Quadruple All-Star, double vainqueur de la Coupe de France, le néo-coach (à Cergy puis Sorgues en NM2) a connu quelques clashs avec des coéquipiers et coachs mais il a surtout eu une carrière bien remplie.

N°37 : Devin Booker

A l’été 2013, il est arrivé à Nancy au sortir de son cursus NCAA. Mais il n’a pas convaincu Alain Weisz qui l’a rapidement libéré après l’avoir limité à 5 minutes de jeu sur les 5 premières journées. Obligé de descendre en Pro B, il a activement participé à la montée de la JL Bourg avant d’y rester en Pro A. Après la descendre de la Jeunesse laïque en Pro B, il a rejoint le club voisin de l’Elan Chalon. Jean-Denys Choulet l’a installé comme son arme principale à l’intérieur et Devin Booker a saisi l’opportunité pour finir MVP de la saison 2015/16 (15,1 points à 60,8% de réussite aux tirs, 7,6 rebonds, 2,7 passes décisives et 3,8 fautes provoquées pour 20 d’évaluation en 29 minutes). Depuis, le frère de Trevor Booker a passé trois saisons au Bayern Munich avant de signer au BC Khimki Region, avec qui il évolue en EuroLeague (12,5 points à 60,7% et 4,9 rebonds en 22 minutes cette saison).

N°36 : Louis Labeyrie

La SIG Strasbourg aurait-elle terminé championne de France une fois dans la décennie si Louis Labeyrie n’avait pas été victime d’un virus en fin de saison 2017/18 ? On ne le saura jamais. Mais dans la série des malédictions qui ont touché la SIG, en voilà une qu’il ne faut pas oublier. Car lors de cet exercice, le natif de Gonesse était intouchable. Toujours aussi intense et dynamique, ce poste 4/5 régnait par son intensité (18 d’évaluation en 28 minutes par match). Une explosion après une longue montée en puissance, démarrée au centre de formation de Fos Provence où il a joué ses premiers matchs professionnels en Pro B en 2010/11 (cinq entrées en jeu). Révélé lors de la saison cauchemardesque (3 victoires) de Hyères-Toulon en 2011/12 (12,6 d’évaluation de moyenne), il a ensuite pris la direction du Paris-Levallois où il a passé quatre saisons. C’est sous les ordres de Frédéric Fauthoux, à l’image de Vincent Poirier, qu’il a explosé pour finir à 16,2 d’évaluation en 22 minutes de moyenne lors de la saison 2016/17, terminée par une demi-finale des playoffs perdue contre le futur champion, l’Elan Chalon.

N°35 : Dwight Buycks

Une saison mais quelle saison ! Voilà le bilan de Dwight Buycks en France. Ce meneur dragster a posé sa main sur la mène du BCM Gravelines-Dunkerque. All-Star, vainqueur de la première Leaders Cup (16,7 points par match), MVP étranger de la saison régulière avec 18,2 points par rencontre… Le champion de Belgique 2012 n’aura manqué qu’une chose avant de quitter le territoire français : un beau parcours en playoffs. Mais encore une fois, le BCM s’est manqué à ce stade de la saison et Buycks s’en est allé vers d’autres destinations plus huppées.

N°34 : Alexis Ajinça

Rares sont les joueurs à signer en NBA en cours de saison. Cela a été le cas d’Alexis Ajinça lors de l’exercice 2013/14. Ultra dominateur en Pro A (13,9 points à 53,1% de réussite aux tirs, 6,9 rebonds, 1,5 contre, 1,8 passe décisive et 4,9 fautes provoquées pour 16,8 d’évaluation en 24 minutes) au sortir de l’EuroBasket 2013 remporté par l’équipe de France, le Stéphanois a signé aux Pelicans de La Nouvelle Orléans. En France, il était redevenu un joueur imposant. En 2012/13, il s’est relancé sportivement en étant un joueur important (16,1 points à 57,1%, 6,1 rebonds et 1,6 contre pour 17,2 d’évaluation en 24 minutes) au sein d’une équipe de haut de tableau (finaliste des playoffs). Cependant, ce rebond alsacien n’a pas donné l’envergure souhaitée à la suite de sa carrière. Entre ces trois saisons et demi sans relief en Louisiane, ses blessures, son départ de l’équipe nationale avant l’Euro 2015 et son retour raté en France, à l’ASVEL en cours de saison 2018/19, il a sombré sportivement. Dommage, sa combinaison de taille, mobilité, adresse, aisance faisaient de lui un joueur de basket très intéressant.

N°33 : Moustapha Fall

Au début de la décennie, il démarrait à peine le basketball. Rapidement parti à Poitiers, il est passé professionnel à l’été 2012 et a continué à s’y développer en Pro B. Plutôt que de rejoindre la Pro A après une saison prometteuse au PB 86 en 2013/14, il a signé à Monaco. Champion, il a enfin pu revenir en première division, avec un vrai rôle cette fois-ci. Mais pas à l’ASM, à Antibes, où il a montré ses progrès (15,3 d’évaluation en 24 minutes) avant d’exploser à l’Elan Chalon. Véritable muraille de 2,17 m (9,1 rebonds et 2,3 contres par match), grand, long et athlétique, il a aussi développé de vraies qualités offensives pour finir la saison à 12 points à 69%, 2,4 passes décisives et 3,5 fautes provoquées pour 20,6 d’évaluation.

N°32 Miro Bilan

Non, il n’a pas remporté de titre de MVP. Mais déjà très important lors de la saison 2017/18 de Strasbourg (16,2 d’évaluation en moins de 23 minutes par match chez le demi-finaliste des playoffs), le Croate a signé à l’ASVEL dans la foulée. Pierre angulaire de l’effectif de Zvezdan Mitrovic (12 points à 57,1% de réussite, 6,4 rebonds, 1,7 passe décisive et 4,2 fautes provoquées pour 15,4 d’évaluation en 23 minutes en saison régulière), ce pivot grand, doté d’une excellente vision du jeu, de superbes fondamentaux mais de qualités athlétiques très limitées est parti de France (pour rejoindre Sassari, en Italie) avec un titre de champion dans la poche.

N°31 : Louis Campbell

Un leader, tout simplement. Louis Campbell, c’est quatre finales de playoffs et une d’EuroCup. Certes elles ont toutes été perdues, mais il faut y arriver, à ce stade-là. Présent des deux côtés du terrain (jusqu’à 13,3 d’évaluation de moyenne en saison régulière), le vainqueur de la Coupe de France et de la Leaders Cup 2015 ne s’est pas arrêté à ses années strasbourgeoises en ce qui concerne son passage en France. Non, après ses quatre années fastes à la SIG, il a rejoint le Paris-Levallois avec qui il a atteint la demi-finale des playoffs 2017. Et comme si cela ne suffisait pas, il a également remporté les playoffs d’accession en Jeep ELITE en 2018 avec Fos-sur-Mer. Un gentleman.

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