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Les 10 ans de Catch & Shoot / BeBasket : Les meilleurs joueurs de la décennie, 41-50

En septembre 2009 nous venait l’idée de créer le site Internet catch-and-shoot.com (« attrape et envoie l’information », dira un jour un ingénieur québécois). Quatre mois plus tard, l’idée était devenue réalité : le 4 janvier 2010, le site Internet était mis en ligne pour la première fois. Devenu « BeBasket.fr » en septembre 2014 suite à un changement d’associés, il est dix ans plus tard toujours en activité. Non, le petit site Internet sur le basket français fondé dans un garage de Saint-Gély-du-Fesc (Hérault) n’est pas devenu une multinationale. Non il ne possède pas des équipes de journalistes partout en France pour couvrir l’actualité du basketball français. Mais tant bien que mal, malgré les nombreuses difficultés, il réunit chaque jour pour vous toute l’actualité du basketball français et des Français du basketball.

Pour fêter cet anniversaire, nous avons décidé pendant une semaine de publier un classement des 70 meilleurs joueurs (10 joueurs par jour) de la décennie de la Pro A / Jeep ELITE. Ce classement prend en compte l’impact des joueurs sur leurs équipes lors de leurs saisons en France, leur palmarès en France et leur longévité dans en première division française.

Ce samedi 4 janvier, voici les joueurs classés de la 50e à la 41e place :

N°50 : Lamont Hamilton

Un joueur oublié, et pourtant ! Lamont Hamilton, c’est trois grosses saisons au Paris-Levallois, de 2009 à 2012, dont une dernière particulièrement réussie (16,9 points à 56,3% de réussite aux tirs, 8 rebonds, 2,1 passes décisives, 1,2 contre et 4,9 fautes provoquées pour 20,8 d’évaluation en 29 minutes). Pivot grand, costaud, capable de s’écarter et de tirer de loin (37,7% à 3-points en Pro A sur ses trois saisons), il est la définition d’un « stretch 5 ». All-Star en 2011 (21 points en 20 minutes), il n’a cependant atteint que les quarts de finale de playoffs cette saison-là (25,5 d’évaluation de moyenne sur les deux rencontres, perdues). Depuis, le New-Yorkais a joué à Bilbao, Vitoria ou encore le Besiktas, avant de s’exiler en Asie en 2016.

N°49 : Cameron Clark

Un formidable talent. En 2016/17, ce petit poste 4 vif et très actif a terminé meilleur scoreur de Jeep ELITE (18,6 points par match, à 54,6% de réussite aux tirs, en plus de 5,9 rebonds, 2,3 passes décisives et 4,7 fautes provoquées pour 19,2 d’évaluation en 30 minutes). Mais pas au sein de n’importe quel collectif : non, il l’a fait chez le champion de France, tout simplement. En complément de l’axe 1-5 John Robinson – Moustapha Fall, du shooteur Lance Harris ou du feu follet Jérémy Nzeulie, le All-Star 2016 a trouvé ses marques dans le collectif de Jean-Denys Choulet. Une fracture au plateau tibial en début de saison suivante l’a stoppé en pleine ascension. Au Mans la saison passée, il a peiné à retrouver son rythme mais a réalisé une fin de saison des plus solides (14,6 points à 51% de réussite aux tirs et 4,5 rebonds pour 15 d’évaluation en moins de 27 minutes) au sein d’une équipe compétitive (8 victoires et 5 défaites). Dans la foulée, il est reparti en Turquie. Au Bahcesehir Koleji, il tourne à plus de 11 points et 4,5 rebonds de moyenne en 25 minutes par match.

N°48 : Joao Paulo Batista

Finaliste des playoffs en 2012 avec son club de coeur, Le Mans, il a été sacré champion de France en 2015 lors de sa seule expérience en France loin du MSB. Non conservé par la formation sarthoise qui venait de changer de coach, il a signé à Limoges à l’intersaison 2014. S’il n’a pas eu l’impact escompté, ou du moins l’impact de ses meilleures années, il a tout de même fini avec un titre de champion. Quoi qu’il en soit, l’international brésilien est un formidable finisseur, dur au mal, en plus d’être un chic type, très apprécié partout où il est passé. En 2011/12, exercice lors duquel le MSB a atteint la finale des playoffs, il a réalisé sa meilleure saison (14,1 points à 55,1% de réussite aux tirs, 6,1 rebonds et 3,2 fautes provoquées pour 15,3 d’évaluation en 26 minutes).

N°47 : Dee Bost

« Le Russell Westbrook de la Pro A » dixit Vincent Collet. Auréolé d’un titre de champion de Pologne, DeMarquis dit « Dee » Bost a rejoint l’AS Monaco à l’été 2016. Il y joue toujours même s’il est entre temps passé par le Zalgiris Kaunas, Strasbourg et le BC Khimki Region. Vainqueur de la Leaders Cup 2017, demi-finaliste des playoffs 2018 avec la SIG et finaliste des playoffs 2019 avec Monaco, il a toujours fini bien placé. Le néo All-Star espère désormais cette fois allé au bout. Très agressif balle en main, très intense, fort rebondeur (4,4 prises par match en 2018/19 en moins de 28 minutes), il a progressé dans sa sélection de tirs (9,3 tentatives par match en 27 minutes cette saison contre 11,2 en 25 minutes en 2016/17), son adresse extérieure (44,5% à 3-points sur 5,8 tentatives par match) tout en restant un vrai créateur (5,4 passes décisives pour 1,8 balle perdue en 83 matchs de saison régulière de Jeep ELITE) en plus de donner beaucoup d’énergie en défense.

N°46 : Yannick Bokolo

Coiffé sur le poteau par Mickaël Gelabale pour le titre de MVP de la saison 2010/11, il a sévi jusqu’en 2014 au BCM Gravelines-Dunkerque avec qui il a joué les premiers rôles, dont une saison régulière 2011/12 historique (27 victoires et 3 défaites) avant une grosse désillusion en quart de finale des playoffs contre Cholet. Enorme défenseur sur l’homme, leader par l’exemple, ce poste 2/1 a ensuite fait profiter de son expérience, de son savoir-faire défensif et de son leadership à l’Elan Béarnais qui s’est installé au sein du Top 8 sur la deuxième partie de la décennie. S’il n’a pas réussi à redevenir champion de France après l’avoir été en début de carrière (en 2006) au Mans, l’Alsacien a remporté la Semaine des As 2011 à Pau (en finissant MVP) et la première Leaders Cup, en 2013, en plus que d’avoir connu une riche carrière internationale (92 sélections). Le natif de Kinshasa a pris sa retraite à l’issue de la saison passée.

N°45 : Jason Rich

Un style très différent de Bokolo. Joueur « old-school », Jason Rich est un vrai attaquant, très propre, avec un goût prononcé pour les tirs à mi-distance, devenus très rares de nos jours. Lors de sa deuxième saison au Paris-Levallois, il a atteint les demi-finales des playoffs contre son ancien club de l’Elan Chalon. Joueur complet, il tournait cette saison-là à 17,4 points, 3,1 rebonds, 4,3 passes décisives et 4,8 fautes provoquées. Depuis, il a brillé en Italie et en Turquie.

N°44 : Michael Thompson

Il n’était pas loin du titre de MVP en 2015/16, saison lors de laquelle il a porté l’Elan Béarnais jusqu’au retour en playoffs en finissant notamment meilleur marqueur du championnat (17,8 points par match) avec un pourcentage de réussite élevé pour un meneur (48,1%). Cependant, il n’a pas réussi à faire aussi bien depuis, à l’étranger comme en France. Revenu retrouver Eric Bartecheky, son coach à Pau, au Mans à l’été 2018, il a réalisé une saison décevante. C’est la même histoire cette saison avec le BCM Gravelines-Dunkerque, même s’il possède sa meilleure moyenne de passes décisives (6,9) en carrière. Par ailleurs, le Chicagoan est un fidèle du championnat, avec 185 matchs joués entre l’ASVEL, l’Elan Béarnais (en deux temps), Rouen, Le Mans et Gravelines-Dunkerque.

N°43 : J.K. Edwards

Un autre fidèle du championnat de France. Il y a passé la quasi-intégralité de sa carrière professionnelle. Hormis un passage en Ukraine, il a ainsi joué en Pro B et Pro A de 2004 à 2017. Le prince des gros shorts, intérieur lourd mais mobile en plus d’être technique, a longtemps fait des dégâts du côté de Gravelines-Dunkerque (17,4 d’évaluation en 27 minutes en 2009/10) où il a gagné la Semaine des As 2011, remporté la Leaders Cup 2013 et finit avec 27 victoires en 30 matchs de saison régulière 2011/12. Mais c’est à Limoges qu’il a remporté son unique titre de champion de France, en 2014, avec un rôle essentiel (13,5 d’évaluation en 28 minutes), notamment dans le vestiaire. Il avait d’ailleurs terminé avec le Trophée Catch & Shoot honorique de meilleur sixième de la saison. Derrière, il a activement participé au redressement de l’Elan Béarnais mais une histoire de consommation de stupéfiants l’a stoppé net en cours de saison 2016/17.

N°42 : Dounia Issa

Rares sont les joueurs français à avoir terminé avec 19,5 d’évaluation de moyenne sur une saison. Cela a été le cas de Dounia Issa, à Vichy en 2009/10. Le roi du sale boulot a confirmé au BCM Gravelines-Dunkerque la saison (14,9 d’évaluation en 23 minutes). Enorme rebondeur, doté d’un superbe timing pour le contre, le Toulousain s’est toujours révélé précieux sur les parquets, malgré des qualités techniques et d’une taille limitées. Après son passage de deux ans au BCM, il a fini sa carrière au Mans avec qui il a remporté la Leaders Cup 2014. Victime de deux ruptures du tendon d’Achille en toute fin de parcours, il est devenu coach par la suite. Sa première expérience d’entraîneur n°1 a néanmoins tourné court puisqu’il a été limogé par le MSB après deux mois et demi de compétition.

N°41 : Justin Cobbs

Un sacré caractère et un vrai talent. Attiré en France par le BCM Gravelines-Dunkerque, le cousin de Russell Westbrook y a réalisé une très belle saison individuelle (16,9 points, 5,5 passes décisives et 5,9 fautes provoquées pour 17,6 d’évaluation en 33 minutes) avant de faire de même au Mans sur l’exercice suivant. Sauf que cette fois, il est allé au bout avec un titre de champion de France. Joueur dense physiquement, shooteur plus qu’honnête (38,3% à 3-points en 2017/18), il a tenu tête à Aaron Craft et D.J. Cooper lors de la finale des playoffs 2018.

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