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Livio Jean-Charles : « Gregg Popovich m’a impressionné »

En interview dans Basket Le Mag, Livio Jean-Charles est revenu sur tout son parcours. Notamment le tournant de 2013 : MVP du Hoop Summit, il est drafté au premier tour, avec un contrat garanti, par les Spurs, mais se blesse dans la foulée lors de l’Euro U20. Finalement, il ne jouera pas en NBA.

Son départ des Spurs

« Le jour où je me suis fait couper par les Spurs, juste avant la saison, Pop (Gregg Popovich) me prend dans son bureau et me dit entre quatre yeux : “Je suis désolé, on ne pourra pas continuer avec toi. Tu as deux solutions : soit tu t’enfermes dans une chambre noire, tu pleures, tu restes à te morfondre sur ton sort et tu n’avances pas, soit tu sors de cette pièce et tu essaies de donner ton maximum pour atteindre ton rêve. Il y a d’autres équipes et nous, on veut bien t’aider à progresser dans ton jeu. “ J’ai choisi cette deuxième option, me lancer dans ce processus G-League. Je me suis donné deux ans, pour ne pas avoir de regret. »

Sa relation avec Gregg Popovich

« Je ne l’ai eu que jusqu’en novembre, mais déjà là, il m’a impressionné. C’était une période assez tumultueuse pour les États-Unis, il y avait (Donald) Trump, des violences, beaucoup de choses qui se passaient dans leur pays, et il essayait de réveiller les consciences. Il prenait un parti qui n’était pas populaire dans la classe blanche élitiste, il était du côté du peuple. Il nous donnait des livres, nous expliquait des choses. »

Les Français partent trop tôt en NBA ?

« Il faut saisir les opportunités. Après, il faut tomber dans la bonne organisation. Il ne faut pas se leurrer, partir en disant : “Ça va être facile“. Si on ne fait que rêver, sans avoir d’objectif, à un moment tes rêves vont juste être de l’énergie dépensée, qui engendrera de la déception. Il faut se fixer des objectifs temporels : je me donne un, deux ans. En France, beaucoup disent que les jeunes partent trop tôt. Mais si on regarde bien, il n’y a pas tant de jeunes qui jouent dans le championnat de France. Ils sont dans les effectifs, mais ils ne jouent pas énormément. Aller en NBA, c’est un pari. Il n’y a pas de parcours type. Regardez Vincent Poirier (Vitoria). Parcours super atypique. Je l’ai vu en équipe de France U16, il n’avait pas été gardé, il ne savait pas dribbler, shooter. Je suis admiratif de ce qu’il fait aujourd’hui. »

Entretien complet à retrouver dans le nouveau numéro de Basket Le Mag

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