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Ludovic Pouillart : « C’était plus un combat de MMA »

Ce vendredi, Rouen a pris un avantage pour la qualification en finale des Playoffs d’accession en Jeep Elite.

Au sortir du match, Ludovic Pouillart considérait ne pas avoir vu un grand match de basket : « Ce vendredi soir, je suis déçu pour les gens qui n’ont pas pu voir du grand basket. C’était plus un combat de MMA. C’était super dur ». Cela ne l’empêche cependant pas de rester fier de ses joueurs et d’espérer que la frustration liée à la défaite serve ses hommes : « Je suis fier de mes joueurs, ils n’ont rien lâché et c’est tout à leur honneur.  Ce soir, la leçon à tirer est que ce sera à nous d’être meilleurs.  J’espère que nous allons grandir et nous nourrir de matchs comme cela ».

Surtout, le coach du BCGO fustige les rumeurs indiquant que Gries ne pourrait rejoindre la Jeep Elite en cas de succès final : « Depuis une semaine, on annonce que nous n’aurons pas le droit de monter. Ce soir, j’ai même un peu le sentiment que c’est vrai. C’est la dure réalité du monde pro, c’est comme cela. J’essaie néanmoins de ne pas mettre ce genre d’infos dans la tête pour garder les idées claires ».

Même son de cloche pour son joueur, Gide Noël, qui affirme que ce genre d’informations n’influe aucunement sur son jeu ou celui de ses coéquipiers : « On joue pour gagner et ce genre de nouvelles n’est aucunement un frein pour nous. Même si nous sommes au courant, on reste concentré pour tout donner sur le terrain ». Malgré cela, les regards sont déjà tournés vers lundi et le second « round » : « Tout le monde reste très motivé. On ne va pas changer notre façon de jouer et même si les observateurs affirment que l’on n’a rien à perdre, on est dos au mur car on ne veut pas perdre. On va tout donner pour espérer revenir à Rouen ».

Côté Rouennais, le coach Alexandre Ménard confirme que c’était un match dur et âpre : « Il y avait de la testostérone ce soir. C’était effectivement un match dur mais un beau combat ». Puis, les éloges furent nombreux envers l’adversaire du jour : « J’ai énormément de respect pour Gries. Ils nous ont posé des problèmes et méritent d’être ici ».

Dans l’analyse tactique, le coach de Rouen avoue que la clé du match se situe dans le deuxième quart temps : « Nous avons mis du temps à nous adapter à la défense proposée. Lorsque nous y sommes arrivés, dans le second quart temps, cela a été la clé du match. Avec, je pense, le faible nombre de ballons perdus ».

Puis d’ajouter, sur la partie individuelle : « Nous possédons un groupe qui peut mettre les égos de côté : on ne cherche pas à savoir qui va marquer le plus de points mais qui va le plus aider l’équipe à gagner. Ce soir, par exemple, Jamar Diggs a été un modèle de dureté et d’agressivité ».

Désormais, il faudra confirmer du côté de Gries lundi soir : « On avait la pression, mais désormais, elle est sur nos adversaires. L’équipe qui jouera le plus dur, sans perdre ses nerfs, s’en sortira. On a le droit à l’erreur mais cela n’empêche pas que nous pouvons encore progresser. On s’attend toutefois à une réception et un match avec une ambiance chaude ».

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