Logo Bebasket
Recherche
Recherche
Logo Bebasket
  • À la une
  • Betclic Élite
  • Pro b
  • National
  • Coupes d'Europe
  • Équipe de France
  • Jeunes
  • Féminines
  • Interviews
  • Hooper
  • Camps

Michael Stockton frustré après la défaite à Bourg : « Une bonne leçon pour la suite »

Sur le parquet de Bourg-en-Bresse, Cholet Basket a perdu un match bascule de sa saison. Rien de rédhibitoire toutefois évidemment, tant le parcours de CB est remarquable par rapport aux attentes que l’on en avait initialement, mais le club des Mauges avait dans l’Ain une opportunité inouïe de prendre une sérieuse option sur la cinquième place.

Battus in extremis (72-74), les coéquipiers de Michael Stockton n’ont pas mis tous les ingrédients nécessaires pour l’emporter à Ékinox. Pas assez d’intensité sur certaines séquences, un manque de fluidité offensive (19 balles perdues), une faillite récurrente sur le poste 4 incarnée par le fantomatique Jonathan Arledge (1 d’évaluation), une sous-alimentation du duo Peter Jok – Chris Horton, un temps-mort difficilement compréhensible demandé par Erman Kunter dans la foulée de celui pris par Savo Vucevic à 3,2 secondes de la fin à 72-73 alors qu’il aurait pu garder une dernière cartouche pour remonter le ballon après les lancers-francs de Zachery Peacock… Parmi tous ces griefs, Michael Stockton n’est pas non plus épargné. Le double All-Star de Bundesliga semblait essoufflé physiquement et a surtout beaucoup trop porté la balle dans le dernier quart-temps, ralentissant ainsi le jeu collectif. Interrogé en conférence de presse, le meneur choletais (10 points à 4/10, 5 rebonds et 4 passes décisives) est conscient d’être passé à côté de son sujet, tant collectivement qu’individuellement.

« C’est très frustrant de perdre. Mais surtout, au-delà de la défaite, tu as envie de réaliser un bon match contre un concurrent direct. Or, c’est compliqué pour moi de le dire mais nous n’avons pas assez bien joué et je n’ai pas assez bien joué. Jalen était ouvert sur sa dernière tentative et aurait pu nous envoyer en prolongation. Mais il y a tellement de choses avant qui nous conduisent à la défaite : des rebonds échappés, des ballons perdus sur des possessions décisives. Dans des rencontres engagées comme celle-ci, il faut produire des « winning plays », des petits détails qui ne se voient pas forcément sur une feuille de stats. Nous n’avons pas su y arriver dans le money-time et dans le cas contraire, je pense qu’on aurait pu s’en sortir avec la victoire malgré notre performance moyenne. »

Néanmoins, parmi les points positifs de la soirée, Cholet pourra retenir la force de caractère démontrée dans le money-time. À 3 minutes et 38 secondes du buzzer final, les hommes d’Erman Kunter semblaient dans les cordes, assommés par le tir primé de Maxime Courby les envoyant à -10 (63-73). Mais les Choletais ont eu une superbe réaction, enrayant totalement l’attaque burgienne jusqu’à se procurer la balle de match.

« Si nous sommes revenus, c’est parce que Jalen a eu un coup de chaud et a enchaîné les grosses actions. C’est malheureux d’attendre d’être à -10 dans le money-time pour jouer méchamment et redevenir des compétiteurs. Je déteste d’avoir à le dire mais c’est une bonne leçon pour la suite. Il ne faut pas attendre d’être à -10 pour combattre. Il faut mettre le bleu de chauffe dès l’entre-deux. »

Partis de trop loin, trop tard. Un scénario qu’il ne faudra pas reproduire vendredi contre Boulogne-Levallois en ouverture de la Leaders Cup. La récompense du bon début de saison choletais. Et aussi l’occasion de créer une vraie surprise ? Erman Kunter connait la recette… Hier, il a convoqué le souvenir de la Semaine des As 2008 qu’il avait remporté à la tête de Cholet Basket, pourtant huitième de Pro A à l’époque. Le chemin est connu mais il n’y aura pas toujours des Nando De Colo pour éclaircir la voie.

À Bourg-en-Bresse,

Commentaires


Veuillez vous connecter afin de pouvoir commenter ou aimer
Connexion