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Milan explose en vol à l’Astroballe : l’ASVEL renoue avec la victoire !

« Il y a eu une première mi-temps pour les enfants et une deuxième période pour les vrais adultes. » Ettore Messina avait l’œil noir en se présentant en conférence de presse à l’Astroballe. Le mythique entraîneur milanais ressassait ce troisième quart-temps où ses ouailles n’ont pas su opposer la moindre résistance à l’énergie villeurbannaise. A contrario, un rêve de coach que ce troisième quart-temps lorsqu’on s’appelle Zvezdan Mitrovic. De l’envie, de l’intensité, de l’agressivité, de l’adresse, du rythme, de la percusssion, du cœur… On pourrait énumérer de nombreux ingrédients, il y avait tout côté Villeurbanne.

Trois malheureux rebonds pour Milan dans le troisième quart-temps

Après une première mi-temps où l’ASVEL s’en est presque miraculeusement sortie avec seulement sept points de retard (38-45) malgré le récital de Sergio Rodriguez, cette séquence fera sûrement référence dans la saison européenne du club de Tony Parker. D’un coup, El Chacho ne rayonnait plus autant (8 points et 6 passes décisives dans le premier acte, 5 points et 4 passes décisives après). D’un coup, Luis Scola – qui courait plus vite que tout le monde avant la pause – faisait bien ses 39 ans. D’un coup, Tonye Jekiri et ses compères captaient tous les rebonds offensifs, laissant simplement trois malheureux ballons aux Italiens. D’un coup, Jordan Taylor enfilait le costume du meneur providentiel (16 points en seconde mi-temps). D’un coup, tout simplement, Milan n’existait plus, totalement asphyxié par la domination athlétique rhôdanienne, ne captant que trois malheureux rebonds au cours de ce laps de temps. En l’espace de onze minutes, les Lombards ont encaissé un 36-16 (de 38-45 à 74-61), laissant Ettore Messina dubitatif. « Pour gagner à l’extérieur, il faut être solide physiquement et mentalement. Or, cette dureté ne s’achète pas. J’espère que mes joueurs possèdent ces qualités bien cachées au fond d’eux-mêmes et que nous pourrons les aider à les sortir à temps afin de pouvoir l’emporter sur la route. »


Un temps leaders de l’EuroLeague, Luis Scola et les siens en sont désormais à quatre revers de rang
(photo : Sébastien Grasset))

Si l’ASVEL peine aussi à s’exporter, en témoigne sa dernière défaite évitable à Saint-Pétersbourg, Zvezdan Mitrovic était évidemment loin de toutes ces considérations. « Quand vous montrez plus de volonté et d’énergie, cela donne des résultats », souriait l’entraîneur monténégrin. « Produire de gros efforts et défendre dur représentent nos seules chances de gagner des matchs en EuroLeague. Après une succession de déplacements, nous avons eu deux jours de repos en début de semaine puis de bons entraînements pour la première fois depuis longtemps. La différence de fraîcheur de l’équipe était frappante par rapport au match contre le Zénith. » Les coéquipiers d’un David Lighty phénoménal (19 points à 6/11 en 26 minutes) mettent ainsi un terme à une série de quatre défaites et remontent à la dixième place du classement. Bien sûr, il reste quelques zones d’ombre, comme ces deux faibles minutes proposées par Antoine Diot, pas vraiment aidé par un Théo Maledon transparent, mais au moins, le sourire est de retour à Villeurbanne. Il n’était certes pas parti bien loin mais c’est toujours mieux de le rappeler avec une victoire.

À Villeurbanne,

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