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Moustapha Fall, « l’un des tous meilleurs joueurs en Europe »

EuroLeague - Venu au basket par hasard à 17 ans, Moustapha Fall sera au centre des regards ce dimanche lors de la finale de l'EuroLeague contre le Real Madrid. Le géant français sera au cœur d'un duel clef face à Edy Tavares.
Crédit photo : Julie Dumélié

Steeve Lowinsky a eu du flair. En 2009, ce coach des cadets département du club de Neuilly-sur-Marne croise par hasard un géant de 17 ans dans la rue et lui propose de venir essayer un entraînement avec son équipe. Bien des années plus tard, l’adolescent de l’époque, Moustapha Fall (2,18 m), s’est hissé jusqu’en finale de l’EuroLeague, au point même de s’imposer « sans aucun doute comme l’un des tous meilleurs joueurs en Europe » selon l’entraîneur madrilène, Chus Mateo. « Il brille non seulement par sa capacité à marquer des points et en défendant, mais surtout par sa faculté à générer du jeu pour son équipe. »

Le duel le plus épié de la finale contre Edy Tavares

Un bel hommage, pas forcément immérité lorsqu’on rappelle le contexte. Timide en première mi-temps vendredi contre l’AS Monaco, comme toute son équipe (29-41), le pivot lié jusqu’en 2025 avec l’Olympiakos s’est réveillé après la pause pour détruire la Roca Team (11 points et 3 rebonds en seconde période), avec une utilité en point de fixation insoupçonnable dans les statistiques (7,4 points à 74%, 4,9 rebonds et 2,1 passes décisives de moyenne cette saison). « Mouss, ça a été notre bourreau », convenait Yakuba Ouattara. « Son impact est juste fou pour l’Olympiakos. Personne n’a pu l’arrêter chez nous. Son équipe a beaucoup de chance de l’avoir. »

Moustapha Fall, une ombre encombrante dans la raquette (photo : Sébastien Grasset)

Sa chance, le club du Pirée la mesure certainement encore plus ce week-end de finale européenne, au moment où se présente en face l’arme absolue, Walter Tavares, absolument immense en playoffs contre le Partizan Belgrade puis lors de la demi-finale face au FC Barcelone (39 d’évaluation). Le duel entre les deux tours de contrôle est le plus anticipé, le plus attendu de la soirée. Même si Fall s’évertue à le dédramatiser, au vu de toutes les questions portant autour du Cap-Verdien… « Il n’y a pas que lui à Madrid. Bien sûr qu’il est le joueur avec le plus d’impact dans cette équipe mais il y a énormément de qualités et d’expérience par ailleurs au Real. » Reste qu’il est l’un des rares à pouvoir pratiquement regarder le Madrilène dans les yeux, ne lui rendent que trois centimètres. « Ça va être un beau duel », approuve Tavares. « Fall est un excellent joueur et il va me rendre les choses difficiles. Je vais faire de mon mieux pour l’arrêter car je sais qu’il est l’une de leurs pièces essentielles. »

« Ça fait un an que je pense à ce moment »

Bien que Moustapha Fall ne l’admette pas aussi clairement, Edy Tavares va trouver sur son chemin un joueur qui a fait du sacre continental une obsession. Impassible après la qualification pour la finale, l’ancien Pictavien soufflait qu’il « aurait eu ce sentiment de culpabilité pendant un an » si Monaco l’avait emporté. Une petite phrase laissant deviner ce qui l’anime depuis le coup de poignard infligé au buzzer par Vasilije Micic l’an dernier. « Ça fait un an que je pense à ce moment », a-t-il rajouté samedi. 40 minutes pour s’offrir l’EuroLeague, preuve que le destin a bien fait de placer Steeve Lowinsky sur son chemin en ce jour d’hiver 2009… « Si l’on m’avait dit il y a dix ans que j’allais me retrouver en finale de l’EuroLeague, c’est sûr que j’aurais été plus que satisfait », acquiesce-t-il.

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