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« On peut nous appeler les miraculés » : les réactions après France – Italie

L'équipe de France s'est une nouvelle fois sortie d'une incroyable situation face à l'Italie pour rejoindre le dernier carré de l'EuroBasket (93-85 a.p). Retrouvez les principales réactions d'après-match.
« On peut nous appeler les miraculés » : les réactions après France – Italie
Crédit photo : FIBA

Andrew Albicy : « On fait un peu près le même match que contre la Turquie. C’est juste incroyable, on arrive toujours à se sortir du traquenard. Mais bon, on va retenir la victoire et si il y a des matchs comme ça jusqu’à la fin, je les prend. C’est une belle victoire, on est allés la chercher. L’Italie n’a pas démérité. On se disait sur le banc, « on a une chance pas possible ». Normalement, Fontecchio ne rate pas ses lancers-francs avec le match qu’il fait. Sur deux matchs comme ça, on peut nous appeler les miraculés. On commence plutôt bien le troisième temps même si le momentum était de leur côté. Ils ont pris l’avantage et ils nous ont mis la tête sous l’eau. Heureusement, nous avons su repartir sur des basiques et nous avons réussi de gros tirs. La prolongation nous fait énormément de bien et on savait que sur un come-back comme ça, la dynamique serait de notre côté. Ça change beaucoup de choses. »

Evan Fournier
Evan Fournier et les Bleus sont une nouvelle fois miraculés et accèdent au dernier carré de l’EuroBasket. (Photo : FIBA)

Evan Fournier : « Il faut qu’on arrête d’avoir ce trou d’air où nous sommes statiques et où ensuite on se met dans des positions compliquées. En cinq minutes, il y a tout eu : perte de balle, pas de repli défensif, erreur défensive et les rebonds offensifs. La totale ! On perd notre rythme et quelques ballons. On se met à hésiter et on tombe en panne d’adresse. C’est un peu la Bérézina durant quelques minutes et il faut vraiment corriger ça. Je ne sais pas quel sentiment prédomine après ce match mais j’ai envie d’être positif et de me dire qu’on peut être tellement forts. C’est frustrant de voir qu’on joue comme ça sur quelques minutes. Je pense qu’on peut dominer tout le monde, sur n’importe quel match quand on joue bien durant 40 minutes. Personnellement, j’ai été un peu à l’image de l’équipe. Je commence bien et ensuite j’ai un trou d’air. Le jeu était tellement stagnant. J’ai forcé les situations et je n’ai plus eu d’adresse. C’est un peu un cercle vicieux. »

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Guerschon Yabusele : « Ça fait déjà deux matchs de suite ! Sur le terrain, c’est beaucoup de pression. Même ma mère ne regarde plus les matchs, ça lui donne trop de tension. Simone Fontecchio qui fait 0 sur 2 aux lancers-francs c’est une chance. Nous avons su rester concentrés jusqu’à la fin pour prendre le match au moment opportun. On a gagné, je suis content. Cependant, il va vraiment falloir revoir où nous avons eu des soucis. Sur le troisième quart-temps, nous avons encore eu un trou d’air et il faut le corriger. On a bien commencé le match mais après on perd 7 ballons dans le deuxième quart, c’est beaucoup trop. Dans le troisième quart-temps, je n’ai pas vu mais c’était déjà beaucoup trop. On a laissé l’Italie est revenir dans le match et à ce niveau-là, les équipes reprennent confiance et le match devient vite compliqué. On a eu beaucoup de chance et on le sait. On va essayer de ne pas refaire les mêmes erreurs en demi-finale. Il nous reste deux matchs, il faut vraiment qu’on soit concentrés. C’est la dernière ligne droite, on va tout donner. »

Rudy Gobert
Auteur de 19 points et 14 rebonds, Rudy Gobert a encore été un élément très important des Bleus. (Photo : FIBA)

Rudy Gobert : « Je ne crois pas vraiment en la chance. Je ne pense pas qu’il faut de la chance quand on est mené de sept points et qu’il reste 2 minutes 20 pour gagner le match. Il faut faire un stop défensif et il faut marquer. Sur ce match, c’est ce que nous avons réussi à faire. Est-ce que j’aimerais bien prendre une avance de 20 points en début de match quand nous avons une avance de 11 points ? Oui, j’aimerais bien parce que pour nous la marge de progression est là. Il faut qu’on garde ce même niveau de consistance et d’agressivité tout le match. On sait que le basket est un sport de série. L’Italie est une très bonne équipe. Ils nous ont poussé dans nos retranchements. Dans les dernières minutes, nous avons réussi à resserrer encore plus notre défense pour aller chercher la prolongation. On a été un peu surpris par leur agressivité. Ils ont été très vaillants. Moi-même, je regardais souvent les arbitres en espérant qu’ils allaient m’aider, mais non… Il fallait que chacun se trouve. À la fin notre niveau de concentration a été bon et j’ai trouvé que nous étions les agresseurs dans cette fin de match. On est motivés. Bien-sûr que nous sommes contents. On va jouer une demi-finale dans un EuroBasket et nous sommes à deux matchs de la médaille d’or. On va se concentrer sur le prochain adversaire. Qui que ce soit. C’est un match à la fois maintenant. »

Propos recueillis à Berlin,

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