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Paris espère lancer sa saison au sein d’une EuroCup plus faible que jamais

Paris et Londres sont les deux attractions d'une EuroCup qui semble en net déclin. Toutefois, le niveau d'exigence de la compétition reste élevé pour une équipe qui n'a pas encore gagné en Betclic ELITE cette saison. Cette parenthèse européenne peut permettre de lancer la saison parisienne.
Paris espère lancer sa saison au sein d’une EuroCup plus faible que jamais
Crédit photo : Jacques Cormarèche

Antichambre de l’EuroLeague, l’EuroCup avait comme principal argument de donner accès à l’EuroLeague en cas de titre (voire même de finale). Il était aussi obligatoire pour ceux ayant déposé une demande d’invitation à ce niveau d’évoluer dans cette compétition. C’est ainsi que l’ASVEL ou l’AS Monaco ont opté pour cette compétition après avoir pris part aux débuts de la Ligue des Champions (BCL) en 2016. D’autres clubs de prestige, le Partizan Belgrade, la Virtus Bologne ou encore Valence ont fait de même. Mais avec l’éviction des trois clubs russes pensionnaires de la compétition en 2021-2022 (le CSKA Moscou, le Zénith Saint-Pétersbourg et l’UNICS Kazan), Euroleague Commercial Assets S.A. (ECA) a du faire convier deux équipes en plus du vainqueur de la compétition. C’est ainsi que les trois superpuissances de l’EuroCup, le Partizan Belgrade, la Virtus Bologne et Valence, sont donc montées à l’intersaison. En échange, aucune équipe n’est descendue.

La qualité du plateau 2022-2023 de l’EuroCup s’en ressent fortement. Les clubs phares de la compétition deviennent ceux qui étaient auparavant de simples outsiders, comme le finaliste surprise 2022 Bursaspor, la Joventut Badalone, le Cedevita Olimpija Ljubljana ou encore le Turk Telekom Ankara. Mais ces clubs ont-ils réellement vocation à monter en EuroLeague à terme, une compétition où ils pourraient se mettre en danger financièrement, comme l’ont vécu Gran Canaria et le Buducnost Podgorica, qui font également partie des 20 équipes engagées en EuroCup. Plusieurs valeurs montantes du basket européen, tels que l’Hapoël Tel-Aviv de Jaylen Hoard, le Promitheas Patras ou même le club ukrainien du BC Prometey ont une carte à jouer.

Paris et Londres, les deux curiosités de la compétition

L’un des intérêts de cette saison sera d’observer comment s’en tirent les deux projets qui représentent deux des plus grandes villes européennes : le Paris Basketball et les London Lions. Ces deux clubs financés par des investisseurs américains sont parvenus à ce niveau grâce à l’intérêt pour le marché et le potentiel qu’ils représentent.

Après son début de saison difficile en championnat de France (4 défaites en 4 matches), le Paris Basketball va-t-il s’en tirer avec un effectif limité en nombre (pas de vrai meneur de métier, un seul pivot, Juhann Begarin blessé) face à des collectifs plus habitués à l’exigence que demande l’EuroCup ? C’est ce que l’on va pouvoir observer lors de la première journée, ce mardi à 19h heure française chez les Turcs du TT Ankara.

De son côté, la JL Bourg lancera sa saison d’EuroCup ce mercredi soir à 19h30 face aux Roumains de Cluj-Napoca. L’objectif du groupe de Frédéric Fauthoux sera simple : terminer parmi les huit premiers du groupe A afin de disputer les playoffs, contrairement à la saison passée. Ce qui est largement jouable.

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