Pas de panique à Paris, même à 0-3 : « Nous sommes ici pour construire quelque chose de concret »

Ce mercredi soir, le Paris Basketball avait une occasion inespérée de remporter son premier match officiel de la saison en recevant Boulogne-sur-Mer, pensionnaire de Nationale 1, en Coupe de France mais le SOMB a déclaré forfait. Du coup, l’équipe francilienne va passer la semaine à ruminer sur son entame ratée. Avec un coach qui n’a toujours pas le droit d’exercer son métier sur le banc de touche, les Parisiens ont perdu leurs trois premiers matchs : deux défaites initiales loin d’être infamantes sur la route, à Bourg-en-Bresse (99-102, a.p.) et Nanterre (82-97), même s’ils auraient dû plier le match à Ékinox, avant un troisième revers plus problématique, à domicile contre le promu blésois (99-104). Mais comme Le Portel, autre club à 0-3, le Paris Basketball ne cède pas à l’urgence.

Will Weaver : « Au cours de la semaine avant le match de Blois, j’ai dit aux gars que nous étions déçus d’être à 0-2. Maintenant, nous sommes évidemment super déçus d’être à 0-3. Mais la vérité est qu’aucun d’entre nous n’est là pour que nous soyons à 3-0, et que tout le monde connaisse déjà nos petites combines et nos difficultés. Nous sommes ici pour construire quelque chose de concret, et on ne construit pas quelque chose de durable pendant plusieurs siècles en assemblant des pièces de manière précipitée (il sourit). Nous avons choisi une philosophie de jeu qui devrait, nous le penser, porter ses fruits d’ici la fin de saison en rendant la vie difficile à nos adversaires des deux côtés du terrain. Mais en ce moment, nous devons attendre que de bonnes choses vont arriver, et avoir la conviction que ce sera le cas. Ce sera seulement possible si l’on continue à travailler et à nous soutenir les uns les autres. »

Tyrone Wallace : « Il faut que l’on attaque chaque journée avec l’envie de devenir meilleur. Lors de chacun de nos matchs, nous sommes juste là… À Bourg, nous avons connu un troisième quart-temps difficile et nous avons fini par perdre en prolongation. À Nanterre, nous sommes revenus d’assez loin à la fin jusqu’à -5. Contre Blois, nous étions en tête en première mi-temps avant d’encore lâcher pied dans le troisième quart-temps, mais ça a été serré jusqu’à la fin. On est dans le coup, on fait des bonnes choses. Il faut que l’on améliore plein de petits détails : les balles perdues, les lancers-francs, toutes ces petites choses qui font gagner des matchs… Aussi, cela n’aide pas que notre entraîneur n’ait pas le droit de coacher. C’est un vrai problème. Dans ces fins de matchs sous tension, on a besoin de cette présence, de quelqu’un qui peut réunir l’équipe, qui peut appeler les bons systèmes. Cela nous manque de ne pas avoir notre coach. »