Pierre Vincent (ASVEL) positif après le match 2 : « Faire ce qu’on a fait en première mi-temps, mais plus longtemps »

Ce mardi soir, dans le match 2 de ces finales de playoffs LFB, le Tango Bourges Basket s’est imposé 78-62 face à l’ASVEL féminin après avoir dominé le match dans de nombreux secteurs. Une victoire qui leur permet de mener 2 victoires à 0 et de se rapprocher de leur 15e titre de champion de France. Fort de son expérience, Elodie Godin a rappelé en conférence de presse que la série n’est pas terminée et qu’une troisième victoire est nécessaire.

« On est à 2 victoires c’est bien, mais il en faut 3 pour être champions donc on va rester focus (concentré) et récupérer avant le prochain match. Encore une fois, on gagne les matchs en défendant dur, en relancant le jeu et en prenant les rebonds. On a plutôt bien géré les rebonds ce (mardi) soir mais on s’est fait dominer à l’intérieur en première mi-temps, clairement. On a corrigé ça en seconde mi-temps et à partir du moment où tu bloques le secteur intérieur, que tu relances vite les ballons avec nos extérieures qui ont été très agressives, la différence se fait là. »

Par ailleurs, les Lyonnaises ont eu bien du mal à 3-points (1/20), justifiant le choix délibéré de leur laisser beaucoup de positions derrière l’arc. S’il a réussi ce pari, Olivier Lafargue, coach de Bourges, voit encore des axes d’amélioration.

« On a gagné les deux premiers matches mais il reste encore une victoire à aller chercher. Il faut qu’on continue à progresser car l’ASVEL va continuer de progresser aussi. En deuxième mi-temps, on s’est responsabilisé. On sait qu’il y a une très bonne joueuse en face (Kayla Alexander, NDLR) qui est capable de finir proche du cercle avec de très bonnes mains, de prendre des rebonds offensifs et nous on la laisse faire. Donc quand on a réussi à mieux gérer ce problème, sans se découvrir sur d’autres choses, ça a été bien pour nous. C’est un équipe avec énormément de talents donc si tu laisses faire ca va être complexe. Il faut voir les choses qui ont fonctionné et celles qui n’ont pas fonctionné et comment on peut gérer ce match suivant. »

Malgré la défaite, Pierre Vincent, coach de l’ASVEL Féminin, ne veut pas enterrer la saison tout de suite. Le retour à domicile, au gymnase Mado Bonnet, pourrait leur faire du bien.

« J’ai envie de retenir le positif, a noté l’ex-coach de Bourges. Je pense qu’on fait encore un meilleur match. Après la première mi-temps, on était à -1, on a tenu 20 minutes. On a développé ce qu’on voulait développer, offensivement et défensivement. Le problème c’est qu’on donne des points et on ne met pas un tir. Après on a une équipe fragile, c’est à dire que dès qu’on est challengé, en difficulté avec des joueuses que je surexpose, qui jouent un peu trop, les fils se touchent et après on est moins lucide sur ce qu’on doit faire. Avec la fatigue, on les perds ces infos. Et donc quand on est challengé, plutôt que d’appliquer notre jeu, on se jette, on essaye d’intercepter, on fait des fautes, on donne des points faciles et donc on les mets en confiance. Si on ne donne pas de choses faciles, on a vu aussi leurs limites, on a voulu qu’on pouvait les challenger. Notre objectif c’est de faire ce qu’on a fait en première mi-temps, mais plus longtemps et puis de se persuader qu’on peut le faire sinon on doute après. Notre plus grand adversaire, c’est nous. »

Est-ce que l’ASVEL sera capable de réagir et de faire durer cette série pour relancer le suspens ou alors est-ce que Bourges mettra fin aux espoirs en allant s’imposer à l’extérieur ? Réponse ce samedi à partir de 16h15 pour le match 3 de ces finales.