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Pour ses débuts en équipe de France, Maxime Roos va avoir « un rôle assez similaire de ce qu’il a en club »

Il est le rookie de l’équipe de France masculine A sur cette fenêtre de février. Maxime Roos (2,02 m, 25 ans) va jouer ses premiers matches en Bleu lors des deux derniers matches de qualification à l’EuroBasket 2022, samedi contre le Monténégro puis lundi face à la Grande-Bretagne. Auteur d’une très belle première partie de saison avec les Metropolitans 92, le Francilien a été appelé par Vincent Collet qui avait confié avoir eu l’envie de le sélectionner en novembre pour la fenêtre de Pau. Mais les délais imposés par la FIBA l’en avaient empêché. Le natif de Clamart (92) n’a pas caché sa satisfaction de se retrouver dans ce groupe :

« Je suis très content d’être là, très excité aussi. J’avais déjà été partenaire d’entraînement donc je savais déjà un peu à quoi m’attendre sur les entraînements et savoir comment ça se passait aussi. La différence est qu’aujourd’hui je fais partie des 12. »

12 joueurs qu’il connaît pour la plupart pour les côtoyer en Jeep ELITE ou les avoir croisé sur ces semaines d’entraînement avec les Bleus précédemment. Humble mais ambitieux, l’ancien joueur de Blois (Pro B) avoue qu’il attendait cette convocation :

« Ça faisait partie de mes objectifs individuels, sur la première fenêtre. Je l’avais loupé mais j’ai continué à faire mon bout de chemin avec le club. J’avais une grosse attente sur cette fenêtre de février. Je l’ai appris après tout le monde parce que j’étais à l’entraînement. C’est Lahaou qui me l’a appris, il est revenu sur le terrain me féliciter. Ça reste toujours une surprise et extraordinaire d’apprendre sa première sélection. »

Un poste 4 plus mobile que ses adversaires

Le staff entend se servir de sa mobilité pour gêner les postes 4 plus lourds du Monténégro, l’adversaire des Bleus samedi soir à Podgorica, en relai du titulaire Amath M’Baye. « Sur certaines séquences, je pense qu’il peut vraiment apporter par son jeu sans ballon, ses coupes mais aussi sa polyvalence », a insisté Vincent Collet mardi. « C’est un lévrier, j’aimerais bien qu’on puisse impacter leur repli défensif. Je pense qu’il peut apporter dans ce domaine. » Des aspects que le coach a rappelé au joueur :

« J’ai parlé (de mon rôle) avec Vincent. Ça va être assez similaire de ce que je fais en club, annonce Maxime Roos. Il va m’utiliser principalement sur le poste 4 pour écarter le jeu, amener de la polyvalence, de l’activité de course, en défense sur les contres etc. C’est le rôle que j’ai en club qui l’a principalement intéressé pour cette fenêtre-là. »

De plus, le vainqueur du Trophée du Futur 2016 connaît déjà ses adversaires.

« La particularité du Monténégro, c’est qu’avec les Metropolitans 92 on a joué les deux clubs du pays (le Buducnost Podgorica et le KK Mornar Bar, NDLR). Leur équipe est faite à 90% de ces équipes-là donc je connais déjà les joueurs en face et notamment les postes 4. Il y a (Danilo) Nikolic qui est un poste 4 assez grand, un peu plus lent. Il joue en périphérie. J’ai cette capacité de course et athlétique à utiliser contre eux. Il va falloir qu’on les fatigue. On a une dimension athlétique un peu plus grande que la leur, il va falloir qu’on joue là-dessus. Je regardais tous les matches. »

Un rêve de gosse de se retrouver avec Thomas Heurtel

Par rapport à la fenêtre de Pau, fin novembre, Thomas Heurtel renforce également le groupe France. Une chance pour Maxime Roos de côtoyer un joueur de ce calibre.

« Je fais partie de ceux qui suivent l’équipe de France depuis petit. J’ai vu Thomas Heurtel gagner des médailles alors que moi je ne jouais qu’en troisième division régionale et aujourd’hui je me retrouve à être son coéquipier. Ça permet de concrétiser certains rêves qu’on a pu avoir petit. C’est un accomplissement car ce sont des joueurs que j’ai vu à la télé étant jeune, je me disais que j’aimerais bien être à leur place, que j’allais travailler pour. Aujourd’hui je me trouve à lui faire des passes, en recevoir de lui, à ce qu’il m’envoie au alley-oop… C’est gratifiant, encore plus sous le maillot de la France. C’est génial. Comme j’avais pu côtoyer sur la dernière année de sa carrière Boris Diaw en club, tout jeune joueur espère pouvoir les côtoyer et quand ça se concrétise c’est assez fou.

Je suis dans l’équipe de Thomas Heurtel (aux entraînements) donc ça me permet de découvrir son jeu avec lui pour le coup, pas en regardant la télé. Il a une anticipation sur le jeu qui est quand même assez incroyable. Il voit vraiment tout, il n’a pas de perte de temps sur les passes, sur les choix qu’il fait… Il m’a vraiment impressionné sur les premiers entraînements. »

Quant à ses ambitions d’équipe de France pour les Jeux olympiques 2021, elles restent mesurées. Mais ce véritablement « late bloomer » espère encore passer des caps pour prendre part à la prochaine olympiade, chez lui à Paris.

« On sait que les joueurs NBA et même EuroLeague qui vont être les premières options pour cette équipe-là. 2021, on va se dire qu’on va rester les pieds sur terre et se dire que c’est un peu court mais il y a toujours la possibilité des Jeux olympiques 2024 qui font partie de mes objectifs sur le long terme. Sur le court terme, mes objectifs sont de continuer à progresser. J’ai mis les deux pieds en équipe de France, je vais gratter tout ce que je peux gratter, profiter un maximum et donner tout ce que j’ai à donner pour l’équipe et pour le maillot. »

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