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Quand Japon rime avec désillusion et leçon ; la France privée de finale olympique

Quelle désillusion. Une fois de plus, comme chaque année ou presque. Alors qu’elle souhaitait hardement prendre leur revanche du match d’ouverture, l’Équipe de France s’est faite balader dans les grandes largeurs par le Japon et s’est inclinée 87-71. Jamais la sélectionneuse de l’Équipe de France, Valérie Garnier, ne s’est adaptée au jeu tout en mouvement des Nippones, sanctionnant la moindre erreur. 

Rui Machida, la magicienne

On pensait les astres et les planètes alignés pour que l’Équipe de France féminine de basket rejoigne les 4 autres équipes de « BHV » en finale olympique, qui est une performance déjà historique bien entendu. Mais contre cette épatante équipe du Japon, il n’y a pas eu de match ou presque. Excepté un premier quart-temps intéressant où les Bleues ont compté 7 points d’avance (14-22, 10e) grâce à une dernière minute parfaite (7-0 alignées par Alexia Chartereau et Iliana Rupert), derrière elles ont subi le jeu atypique qu’elles n’ont donc toujours pas su dompter depuis le match de poule. 

quand-japon-rime-avec-desillusion-et-lecon---la-france-privee-de-finale-olympique1628256809.jpeg Avec 18 passes décisives, Rui Machida a battu le record olympique et accessoirement baladé les Françaises (photo : FIBA)

Faisant preuve d’un grand réalisme, d’un jeu leché, fait de mouvement avec ou sans ballon, les Japonaises ont d’abord répondu par un 7-0 dès l’entame du 2e acte (21-22, 12e) avant de prendre leur envol (41-31, 19e). Entre contre-attaques à tout va, duels perdus en 1 vs 1, aucune aide défensive, les locales se sont gavés. La meneuse de poche d’1,62 m, Rui Machida (9 passes décisives à la pause, 18 au total !), a martyrisé la défense française en trouvant parfaitement ses coéquipières sur le terrain et donnant un rythme de fou. Un 27-12 encaissé en 10 minutes (41-34, 20e) et les Françaises perdaient les pieds dès cet instant du match. À l’image de Gabby Williams (2/9 aux tirs à la mi-temps), les Françaises ont perdu leur adresse dans les couloirs de la Saitama Super Arena.

Aucune adaptation

Les Japonaises présentent l’équipe la plus petite du tournoi. Mais Valérie Garnier s’est entêtée à conserver ses joueuses de grande taille, comme au match de poule… Intelligentes, elles ont parfaitement lu le jeu, en faisant sortir les grandes pour ensuite créer des décalages et sanctionner de près comme de loin (11/22 à 3-points au final). Dominée dans l’agressivité, l’enthousiasme, et donc dans l’aspect tactique, la France a subi pendant 30 minutes. Incapable de réagir, le score enflait et prenait des allures de véritable leçon, atteignant les 27 points d’écart (87-54, 36e). Avant que la combattive Marine Fauthoux (13 points) n’adoucisse la marque et s’incline 87-71.

Désormais, les Françaises ont 20 heures pour se remobiliser et décrocher la médaille de bronze face à la Serbie. Une chance alors qu’elle possède un bilan négatif sur l’ensemble du tournoi (3 défaites – 2 victoires). Histoire d’atténuer une nouvelle désillusion…

quand-japon-rime-avec-desillusion-et-lecon---la-france-privee-de-finale-olympique1628257052.jpeg  Marine Johannes et ses coéquipières vont devoir se remobiliser pour décrocher le métal de bronze (photo : FIBA)

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