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[Rétro] Quand le All-Star NBA Rudy Gobert était un poste 2/3 technique devant « améliorer son jeu défensif »

D’une détection pour l’INSEP au Pôle d’Amiens jusqu’au All-Star Game NBA, le chemin est long, quelque peu improbable. C’est pourtant bien celui emprunté par Rudy Gobert au fil des années. On le sait, l’actuel pivot du Jazz n’était pas prédestiné à évoluer à un tel niveau : quand il était jeune, l’enfant de la JSC Saint-Quentin et du SQBB ne faisait pas partie des meilleurs de sa génération. À tel point qu’il a été recalé par le Centre Fédéral, Le Mans et Gravelines, tel qu’il le raconte dans le beau portrait que lui avait consacré Basket Le Mag en janvier 2019. Il a fallu que Cholet Basket lui ouvre les portes de son centre de formation et une poussée de croissance tardive pour que son nom apparaisse progressivement sur les radars.

Suite à l’annonce de sa première sélection pour le All-Star Game, Vincent Janssen a partagé une pépite sur le réseau social Twitter : le compte-rendu de la détection effectuée par le Centre Fédéral en mars 2007. Un rapport détaillé où l’on apprend que Rudy Gobert, alors un frêle arrière-ailer de 1,89 mètres pour 65 kilos, possédait une « technique individuelle au dessus de la moyenne, une conduite de balle correcte et une aisance dans les tirs proches du cercle » mais que, outre son physique défaillant, il devait « améliorer son jeu défensif ». Compte-tenu de son statut de double meilleur défenseur en titre de la NBA, on peut considérer que l’injonction a été suivie ! Verdict des recruteurs de l’INSEP : un refus, donc, mais une incitation à suivre Rudy Gobert en vertu de ses qualités technique et de sa « grande marge de croissance. »


Archive : commission patrimoine Picardie

En 2010, un intérieur du championnat roumain dans le meilleur cinq de l’Euro,
pas Gobert !

Autre image pouvant témoigner de l’évolution de Rudy Gobert, la photo de l’équipe de France U18 en 2010 capturée par Olivier Fusy au cours de la préparation. Trois ans après cette détection à l’INSEP, le Saint-Quentinois fait maintenant une tête de plus que tous ses coéquipiers (de gauche à droite : Lambert Diacono, Hugo Naurais, Hugo Invernizzi, Thomas Ceci-Diop, Valentin Bigote, Théo Leon, Livio Jean-Charles, Jordan Fauconnet, Rudy Deal, Mathis Keita et Yannis Morin) et n’évolue plus à l’aile. Pour sa toute première campagne avec le maillot bleu, il s’impose d’emblée comme une force dans la raquette (9,2 points à 51%, 9 rebonds et 1,7 contre de moyenne) mais pas assez pour permettre aux Bleuets, finalement septièmes, d’arracher le podium. Ni pour s’approprier les honneurs individuels : champion d’Europe et MVP de la compétition, Jonas Valanciunas a ensuite le parcours qu’on lui promettait. Mais l’autre intérieur distingué dans le meilleur cinq de l’EuroBasket était le Serbe Nikola Siladji, qui mène depuis une carrière de seconde zone. On retrouve actuellement sa trace au CSM Medias, en Roumanie.


L’équipe de France U18 septième de l’EuroBasket 2010 remporté par la Lituanie devant la Russie et la Lettonie
(photo : Olivier Fusy)

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