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T.J. Parker (ASVEL) : « Cette fin de deuxième quart-temps nous fait vraiment mal »

Vendredi soir, l’ASVEL s’est inclinée sur son parquet 87 à 77 contre le Real Madrid. Dans le coup pendant 15 minutes, les champions de France en titre ont commencé à décrocher en perdant des ballons sur la montée de balle et en subissant l’adresse insolente de Rudy Fernandez. Puis, ils ont pris un éclat juste avant de rentrer aux vestiaires, à tel point qu’ils étaient menés de 15 points (37-52) à la mi-temps. S’ils se sont battus derrière, au point de remporter les deux derniers quart-temps, ils n’ont jamais réussi à réellement recoller et se sont logiquement inclinés contre une équipe plus forte, tout simplement (66 à 119 à l’évaluation collective).

« Je pense qu’on était vraiment pas loin en première mi-temps, a commenté après la rencontre T.J. Parker, promu coach principal en l’absence de Zvezdan Mitrovic (grippé). Malheureusement, j’aurais espérer terminer beaucoup mieux ce deuxième quart-temps. On a fait plein de petites erreurs et contre des équipes comme ça ça ne pardonne pas, ils ont creusé l’écart et c’était beaucoup plus compliqué ensuite. »

Les multiples absences n’ont pas gêné le Real Madrid qui a pu compter sur neuf forts joueurs responsabilisés.

« (Jeremy) Taylor était un peu malade donc il n’a pas joué longtemps, (Jaycee) Carroll n’était pas là, d’autres non plus… Ca a changé l’effectif. (Trey) Thompkins qui se retrouve au poste 3, ce qu’on avait jamais vu auparavant, on a du s’adapter. Ca va, on avait quand même du costaud sur lui avec Charles Kahudi, mais c’est vrai que ce ne sont pas les mêmes match-ups quand Thompkins joue au poste 3 plutôt qu’en 4. Quand Thompkins et (Jordan) Mickey jouent ensemble, le Real crée beaucoup de difficultés en attaque. »

Par ailleurs, l’ASVEL, déjà privée d’Edwin Jackson, n’a pas pu compter sur l’impact d’Antoine Diot et David Lighty, qui ont terminé avec une évoluation négative.

« On a une équipe de 12 joueurs, (David) Lighty a toujours été bon en EuroLeague, c’est même un de nos meilleurs joueurs sur la saison, il peut avoir un match sans. Bon, un soir comme ça c’est dommage mais on ne peut pas lui en vouloir. Après Antoine doit trouver un meilleur rythme, c’était compliqué pour lui ce (vendredi) soir mais il faut qu’il continue, qu’il revienne à son meilleur niveau car on aura besoin de lui sur le long terme. Si deux ou trois passent au travers, d’autres doivent être présents. Charles Kahudi a fait un super match, d’autres font un bon match. C’est la loi d’une équipe à 12 joueurs. »

« Monaco nous attend de pied ferme »

Et si l’ASVEL a été reléguée à quasiment 20 points de retard, T.J. Parker n’a pas voulu faire tourner les cadres qui se sont battus jusqu’au bout pour revenir sous la barre des 10 points. Et ce alors que les leaders de Jeep ELITE se déplacent chez leurs dauphins, l’AS Monaco, ce dimanche.

« Non je n’ai pas pensé à ça, lâcher un match comme ça, contre le Real devant une salle entière… On a essayé de tout donner, je trouve que les joueurs se sont battus jusqu’à la fin. Je suis resté avec ces joueurs. On perd le match de 10 (points), ce qui fait dire que cette fin de deuxième quart-temps fait vraiment mal. On ne saura pas ce qu’aurait pu être le résultat à la fin. Après – je n’aime pas parler des arbitres – c’est vrai qu’on a été vite dans la pénalité dès qu’on a touché les joueurs adversaires, eux défensivement étaient agressifs et n’avaient pas les mêmes coups de sifflet. Mais bon, ce n’est pas la priorité. Mais ça fait une petite différence, peut-être qu’on aurait pu avoir un match plus serré. »

Ce match à Monaco s’annonce compliqué, la Roca Team étant invaincue à domicile depuis un an et ayant terminé très fort l’année 2019.

« Ils nout attendent de pied ferme, ils n’ont pas joué depuis une semaine. On sait qu’à Monaco c’est compliqué. On sait qu’il y a une petite rivalité avec la finale (de playoffs) de l’année dernière. C’est un match aussi important que ce (vendredi) soir. L’EuroLeague, on gagne des matchs, on était dans le Top 8. Gagner ce match pour finir la phase aller nous aurait aidé, car on se dit pourquoi pas monter plus haut. Depuis le début de l’année, on joue tous les matchs à 100%, on respecte tout le monde. On est passé au travers ce soir mais il faut rebondir dimanche. »

Concernant sa « promotion » comme coach principal, elle n’a pas été dure à gérer selon le petit frère de Tony Parker, qui a déjà tenu le poste d’entraîneur n°1 lors de la deuxième partie de la saison 2017/18.

« Je l’ai su en début d’après-midi. Le coach m’a appelé le matin déjà pour que je m’occupe du shooting, il ne sentait pas bien déjà hier (jeudi). On a préparé le shooting avec Mirko (Ocokoljic) à notre manière car le coach a beaucoup de confiance en nous, comme il l’a fait en présaison. Bien sûr le coach a certains principes, on l’a appelé avant le match. Après sur le terrain il n’était pas là, il fallait faire sans. J’ai déjà terminé la saison il y a deux ans, ce n’est pas comme-ci c’était la grande première. J’ai quand même une habitude, je connais les joueurs, je me suis occupé de toute la présaison. Donc ça a été. Après on aurait voulu que le résultat soit différent, mais bon. »

Un rôle qu’il pourrait continuer à tenir ce dimanche puisque l’ASVEL a indiqué que Zvezdan Mitrovic n’était pas du déplacement sur la Côte d’Azur ce samedi.

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