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Théo Pichard : « Ma force numéro 1, c’est que le basket reste ma passion »

Dans un profil de meneur organisateur rare en France, particulièrement à cet âge-là, Théo Pichard est très utile en sortie de banc en équipe de France U17 sur cette Coupe du Monde. Découverte.
Théo Pichard : « Ma force numéro 1, c’est que le basket reste ma passion »
Crédit photo : FIBA

L’équipe de France U17 masculine, qui joue en quarts de finale de la Coupe du Monde ce vendredi contre la Slovénie de Jan Vide, est composée d’un large panel de talents. Des joueurs complémentaires les uns avec les autres. Parmi eux, on retrouve Théo Pichard (1,97 m, 17 ans). Meneur grand et costaud, le frère de l’ancien Espoir du Limoges CSP Clément Pichard est réputé pour son QI basket et son leadership. Véritablement patron, qu’il soit sur le terrain ou sur le banc, il ne peut éviter les comparaisons avec un illustre meneur du championnat de France, Laurent Sciarra. Ce dernier drivait l’équipe d’Orléans entre 2008 et 2010 quand Théo Pichard faisait ses premiers pas sur les terrains loiretains, avec Fleury-les-Aubrais.

« Mon père a fait un peu de basket. J’ai commencé tout petit à Fleury-les-Aubrais, dès baby à 3-4 ans, donc j’ai toujours joué au basket. Pour moi, ce qui est ma force numéro 1, c’est que le basket reste ma passion. Dès que je rentre sur le terrain, je veux tout donner et je suis content d’être sur le terrain. »

En rotation du meneur scoreur Illan Piétrus, Théo Pichard a vraiment trouvé sa place dans l’équipe et plus largement dans le groupe. Une place acquise l’été dernier lors de l’EuroChallengers U16.

« Je me sens bien. Déjà l’année dernière, je me sentais bien, j’avais trouvé mon rôle, essayer d’être leader petit à petit sur le terrain et le banc, être vocal, encourager tout le monde, ne pas penser à moi mais à l’équipe pour essayer d’aller où on veut, c’est à dire être champion du monde. »

Son indéniable volonté collective l’amène à s’épanouir de plus en plus dans le jeu proposé par les Bleuets, de plus en plus léché au fil des rencontres.

« Collectivement, on arrive à se trouver de plus en plus. Il y a des petites frustrations de chacun car ils veulent se montrer comme ils le font dans leur club ou au Pôle France. Mais je pense que là ça commence à se réguler, on commence à trouver nos automatismes et c’est de bonne augure pour la suite. »

Des progrès défensifs grâce à un investissement sur son physique

Grand et donc doté d’un centre de gravité haut, mais aussi costaud et donc lourd, Théo Pichard doit fournir de gros efforts pour pouvoir tenir les petits et vifs arrières adverses. Grâce à un travail de fond sur sa condition physique, il récolte le fruit de son travail.

« La défense était un problème pour moi parce que physiquement je ne pouvais pas. Mais là je commence à avoir des cannes, pouvoir défendre tout terrain et aider mon équipe défensivement. »

A terme, le pensionnaire du Pôle France ne se fixe pas de limite. Il avance en espérant aller le plus haut possible. Avec un intérêt spécifique pour le basketball européen, mais pas seulement, lui le fan invétéré de Luka Doncic mais surtout des Dallas Mavericks.

« Luka Doncic a toujours été mon modèle, depuis qu’il est au Real (Madrid). Avant j’étais fan de Dirk Nowitzki, même s’il n’était pas sur mon poste. Donc ça a toujours été les Mavs et donc Doncic qui vient sur mes Mavs… Je trouve que ça peut être un profil un peu comme le mien, qui est plutôt au sol et qui peut jouer. Après, il faut que j’arrive encore à travailler mon adresse pour être plus efficace. J’ai eu un petit problème d’épaule pendant la préparation qui m’a arrêté une semaine donc elle est encore un peu dure, mes tirs ne sont pas encore assez fluides. Mais je pense que je vais travailler sur le tir cet été.

[…] Je regarde beaucoup d’EuroLeague. Je ne me ferme aucune porte. S’il faut aller aux Etats-Unis dans le basket universitaire ou en NBA, j’irai là-bas mais le basket européen je pense me convient plus sur le fait de jouer ensemble, de se partager la balle, les picks and rolls… C’est moins sur le physique, c’est plus sur l’intelligence de jeu, les déplacements… Je pense que ça me convient mieux. »

En attendant d’en arriver là, Théo Pichard a encore du chemin à faire. Un chemin qui le mène à Malaga, avec un titre mondial dans le viseur.

A Malaga,

L’AVIS DU SÉLECTIONNEUR BERNARD FAURE :

« C’est quelqu’un qui a un bon QI basket, qui essaye de mettre en place le jeu de l’équipe, qui est complémentaire – parce qu’il n’a pas les mêmes qualités et défauts – d’Illan Piétrus. Il vient en sortant du banc souvent pour mettre un petit peu d’ordre, de liant dans l’équipe. Il a fait des progrès défensifs. Ce n’est pas le plus rapide ni celui qui saute le plus haut mais il a vraiment avancé sur le plan défensif cette année – même si ça ne reste pas son point fort -, je pense qu’il a compris qu’il fallait qu’il se développe. Il est vraiment dans ce qu’on recherche là-aussi. Il faut qu’il gère encore ses émotions, comme tous d’ailleurs, je pense que c’est là où il faut qu’il travaille encore. »

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