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Trois questions à Tony Parker : « Si l’on m’avait dit cela il y a cinq ans… »

Tony Parker est le retraité le plus occupé de France ! Depuis l’annonce de l’arrêt de sa carrière professionnelle, le meilleur joueur de l’histoire du basket français a été aperçu partout : sur les plateaux de nombreux médias, au Mans pour les 24 heures, à l’Astroballe pour le Match 1 de la finale, aux États-Unis… Il sera ce samedi soir à Monaco en espérant vivre son deuxième titre de champion de France. « Tous les jours, je me lève content d’avoir pris cette décision », souriait-il ce samedi avant de partir pour la Principauté. « Entre LDLC ASVEL, Lyon ASVEL Féminin, l’Académie, je suis bien occupé. Tous ces projets sont tellement passionnants que j’arrive à facilement tourner la page. »

Introduit comme un « joueur et un athlète d’exception » par Jean-Michel Aulas sur le parquet de l’Astroballe, TP n’était pas peu fier de présenter son dernier bébé en fin de matinée : un partenariat avec l’Olympique Lyonnais, qui entre à hauteur de 25% au capital de l’ASVEL. Un tournant décisif dans l’histoire du club villeurbannais selon son président.

Tony, que représente cette union avec l’Olympique Lyonnais ?

C’est une journée historique pour le club. D’avoir signé le plus gros deal de l’histoire du basket français, c’est vraiment énorme. Si l’on m’avait dit il y a cinq ans quand j’ai pris la présidence que je serais à un match de gagner mon deuxième titre, que l’on déjà avait gagné avec les filles et que l’on avait finalisé un contrat de cet envergure avec l’OL, j’aurais répondu que c’était impossible. Impossible. Avec l’EuroLeague qui arrive, il n’y a que des belles perspectives. Je suis vraiment fier de nous associer avec l’OL. Pour moi, Jean-Michel Aulas est le meilleur président dans le monde du sport, celui qui a le plus réussi sur les trente dernières années. Cette association ne peut que nous faire progresser.

Justement, quel est votre regard sur Jean-Michel Aulas ?

Il est positif, il veut faire bouger les lignes, comme ce qu’il a fait avec son stade. En France, ce n’est pas facile de faire bouger des projets. Il faut des personnes comme Jean-Michel pour avoir de l’ambition et atteindre des gros objectifs. Personnellement, ma motivation est de redonner au basket français. J’ai envie de construire un gros club français à l’échelle européenne. On part de loin et il y a encore beaucoup de travail à faire, de nouvelles salles à construire. On est loin derrière, ne seraient-ce que des pays comme l’Allemagne ou l’Espagne. C’est ce qui me motive et m’anime tous les jours : amener ce club le plus haut possible. J’espère que je pourrais en inspirer d’autres, comme Ian Mahinmi ou d’autres joueurs NBA qui pourraient aider d’autres clubs à l’avenir. J’espère également qu’il y aura un deuxième club français en EuroLeague bientôt, j’y travaille tous les jours. Tout ça pour aider mon pays et pour que le basket soit bien représenté.

L’Olympique Lyonnais va injecter 3,4 millions d’euros chez LDLC ASVEL et 300 000 euros chez Lyon ASVEL Féminin. Concrètement, qu’allez-vous faire de cet argent ?

Cela va nous permettre de continuer à nous développer. On ne va pas faire n’importe quoi avec ces nouvelles ressources. On va essayer de faire preuve d’intelligence et de cohérence. Demain, je ne vais pas vous dire qu’on va signer Nando De Colo ! On en est encore loin. Mais on va pouvoir se structurer, surtout en vue du lourd cahier des charges de l’EuroLeague.

À Villeurbanne,

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