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Une défense et une force collective à la hauteur des matchs couperets pour les Metropolitans 92

Les surprises en playoffs semblaient inévitables et ont eu lieu lors de ces huitièmes de finale d’EuroCup. Mais de surprise, ou « d’upset » dans le langage « March Madness », il n’y a pas eu eu à Levallois mercredi soir. Les hommes de Vincent Collet ont battu Venise ce mercredi soir (87-66) et seront opposés à Valence la semaine prochaine. Si Badalone fut le premier piégé, et que le Partizan Belgrade est également sorti face à Bursaspor, les Metropolitans 92 ne sont eux pas tombés dans le piège.

Une performance collective

Ce mercredi soir, Venise se présentait à Marcel Cerdan comme une éventuelle menace mais finalement, il n’en fut rien. Les Mets n’ont jamais réellement été iniquités : « On a tremblé deux minutes, le temps du 0-7 », lançait Vincent Collet dans un franc sourire. Diminués, les Vénitiens n’ont pas su contenir les Métropolitans 92 et se sont retrouvés étouffés pendant plus de 30 minutes en raison d’une agressivité défensive exceptionnelle qui s’est d’ailleurs bonifiée dans le 3e quart-temps. « Il y avait beaucoup de pression mais on avait à cœur de bien défendre et de les limiter au maximum », confirme le capitaine Konaté.

Will Cummings et les Mets ont remporté la bataille de l'agressivité face à Venise
Will Cummings et les Mets ont remporté la bataille de l’agressivité face à Venise
(photo : Metropolitans 92)

Une prestation aboutie, donc, et des motifs de satisfaction pour Vincent Collet qui a pu compter sur un effectif solide sur l’ensemble du match : « Nous avons eu de la réussite ainsi que du jeu rapide. Ce qui veut dire qu’au-delà de faire des stops, nous avons volé des ballons (10). Pour pouvoir défendre comme ça, il faut que tout le monde soit concerné. Je l’ai dit dans le vestiaire à l’image de Bandja Sy qui n’a pas beaucoup joué mais qui a été incroyable quand il était là que ce soit dans l’impact au rebond offensif ou dans les lignes de passes où on voulait vraiment améliorer notre défense. Les joueurs ont fait les efforts. »

En outsider à Valence ?

Avec la défaite de Badalone mardi soir, la crainte était présente du côté des Mets par rapport à ce format. Cependant, les joueurs des Hauts-de-Seine ont vite pris conscience des choses comme l’explique le coach normand : « On en a parlé mais ce n’était pas le cœur de la discussion. Les joueurs savaient de toute façon que cette crainte planait sur tout le monde, que ce format est quelque part injuste. Badalone avait gagné 14 matchs et jouait contre une équipe qui avait dû en gagner 7 ou 8 et s’est fait sortir sur un match, c’est ça le danger. Nous n’étions pas dans la même configuration parce que nous n’étions pas favoris au même titre que Badalone face à Ulm. Je considérais cette opposition plus élevée, du fait que Venise soit performant sur la scène européenne depuis quelques années ainsi que le fait d’avoir été plusieurs fois champion d’Italie ces dernières années. Ce format c’est  »Do or Die » et l’agressivité est fondamentale. Nous avons pris la mesure de ce type de rencontre et cela va continuer avec un adversaire bien plus redoutable qui plus est à l’extérieur. »

Face à Valence la semaine prochaine, Boulogne-Levallois devra faire le match parfait dans la peau de l’outsider, si l’équipe veut continuer de rêver pour pourquoi pas aller imiter leur homologue monégasque. « Tout est possible dans ce genre de format avec les matchs couperets », clame Lahaou Konaté. « La pression va être sur Valence. On va y aller en outsiders et on va tout donner. On n’a pas le choix de toute façon. » Le jeu en vaut effectivement la chandelle.

À Levallois,

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