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Valéry Demory : « Cette Coupe de France ne restera pas dans les annales mais on va la jouer à fond »

Comme on l’apprenait mercredi, le virus est venu semer le trouble à deux jours de la finale de Coupe de France : un cas positif à Lyon, trois du côté de Bourges. La gestion de cette situation n’est pas simple comme l’ont expliqué ce mercredi soir Valéry Demory, Paoline Salagnac et Ingrid Tanqueray en conférence de presse.

« Ça devient compliqué pour tout le monde, annonce le coach. On n’y comprend rien entre les filles positives asymptomatiques, celles qui ont les symptômes mais qui ne le sont pas. Même les scientifiques ne savent pas ce qu’on a alors comment savoir si la saison va reprendre normalement… Mais bon d’un autre côté il faut jouer, remettre la machine en route. Cette Coupe de France ne restera pas dans les annales mais on y va, on va la jouer à fond. »

« La décision a été de maintenir le match. »

Le staff de LDLC ASVEL Féminin attend un protocole un peu plus poussé pour savoir au bout de combien de cas les matchs ne se disputent pas. A l’heure actuelle il n’y a rien de très précis pour le basket contrairement au rugby où au bout de quatre cas, le match est annulé ou pour le Tour de France où lorsque deux cas sont détectés l’équipe est exclue.

« La question est de savoir si ce cas fera jurisprudence pour la suite ? Personne ne le sait. On navigue à vue. Tous les appareils sont en panne. Une réunion a eu lieu ce matin et la décision a été de maintenir le match », explique Valéry Demory.

« Heureusement que j’ai eu des retours de blessées sinon j’allais à Paris en trottinette. »

« L’essentiel c’est de revenir au terrain, revenir aux matchs. Même si on a effectué une pré-saison particulière avec l’abscence de Marième Badiane, la blessure au genou de Sara Chevaugeon, l’entorse de Marine Fautoux, les problèmes aux ischios de Monique Makani, on ne va pas s’apitoyer sur son sort et peut-être que les autres auront des problèmes aussi. Quoi qu’il en soit je suis très content de reprendre les matchs officiels. Après pour moi ce n’est pas une finale de Coupe de France. C’est un match qu’on a mis là parce qu’on ne pouvait pas faire autrement. La vraie finale de Coupe de France se joue au mois d’avril/mai quand tous les effectifs sont rodés. Maintenant à ne pas jouer ou jouer, je préfère quand même jouer cette finale même si elle est tronquée. Mon métier c’est de jouer au basket, pas de rester chez moi enfermé entre quatre murs », déclare le technicien lyonnais.

Récemment intronisée directrice sportive, Paoline Salagnac a vécu des moments compliqués pour des débuts dans son nouveau costume.

« Cette situation post-confinement avec un virus toujours présent c’est quelque chose de nouveau pour nous donc il a fallu s’adapter, essayer de protéger au maximum les joueuses dans leur reprise d’activité. Tout est fait pour que les filles puissent pratiquer leur sport en toute sérénité et en toute sécurité. On a eu quelques petits pépins avec notamment une joueuse positive mais cette dernière a rapidement isolée lundi soir pour une durée de 7 jours et on croise les doigts pour tout aille bien lundi prochain lors des nouveaux tests. Aujourd’hui on est tous logés à la même enseigne et il faut malheureusement jouer avec cette nouvelle donne qui modifie nos plans mais on va d’adapter et jouer à fond notre chance. »

« Ça reste un titre et un titre ça se gagne. »

De son côté, la nouvelle capitaine Ingrid Tanqueray tente de rester concentrée sur l’objectif principal : gagner la première finale de Coupe de France de l’histoire de LDLC ASVEL Féminin.

« C’est une saison un peu à part par rapport à toutes les saisons que j’ai pu vivre auparavant. Après on essaye de s’adapter au quotidien et sur la durée en essayant de respecter au mieux tous les gestes barrières qui pourront nous faire éviter toute contamination. C’est un peu compliqué c’est sûr mais de manière générale le groupe vit bien. On a une bonne équipe, une bonne dynamique même si notre prépa a été un peu perturbée par les blessures. Malgré cela on reste positives et on va à Paris sereines, en ayant rien à perdre. On a envie d’y mettre beaucoup de coeur car il y a un titre à aller chercher. C’est particulier comme c’est la finale de la saison dernière, on pense à celles qui ne sont plus là et avec qui ont fait le chemin pour arriver jusque là ça. Malgré ce contexte un peu bizarre, ça reste une finale et une finale ça se gagne. Ça serait un titre historique pour le club car ça serait le premier. »

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