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Vincent Collet : « Les joueurs se sont aidés les uns les autres »

A la débâcle de samedi à Pau, qui suivait une altercation entre joueurs à l’entraînement, il fallait enchaîner par une réaction sous peine d’entraîner une crise encore plus grave et profonde. Mardi soir, la SIG Strasbourg a répondu de la bonne manière en prenant le meilleur sur la Virtus Bologne, leader du groupe D, sur le score de 83 à 80. Une victoire qui récompense un match plein. Le buzzer final a été un vrai soulagement pour Vincent Collet et son staff car l’équipe italienne a poussé jusqu’au bout pour réaliser un hold-up.

« Le fait de ne pas avoir été récompensé aurait pu être un nouveau coup d’arrêt, a-t-il commenté devant la presse après la rencontre. Le fait de concrétiser… On a eu une métamorphose sur l’état d’esprit entre ce qu’on a produit samedi et ce (mardi) soir. C’était la nuit et le jour. Comme quoi, quand tu donnes tout, la réussite finit par te sourire. C’est comme ça qu’on a fait le décrochage, avec de gros tirs. Et puis on a eu des joueurs qui ont joué à un excellent niveau, qui se sont aidés les uns les autres. Et même lorsqu’on a eu des périodes difficiles, on n’a pas sombré. On est est resté uni. Ca nous est arrivé deux fois en première mi-temps, on est resté derrière de 5 ou 6 points, on n’a pas paniqué, on a continué à faire la même chose, à défendre dur. Et finalement on a été récompensé avec un break dans le troisième en poursuivant dans le quatrième. On s’est fait un peu peur dans le quatrième mais, attention, en face il y a de vrais clients. Le tir que Kevin Punter met à -4, il n’y a pas beaucoup de joueurs qui en sont capables. »

Signe de cet état d’esprit guerrier retrouvé, la SIG a pris 22 rebonds de plus que la Virtus.

« Il y a des chiffres incroyables. Notre énergie est visible par la domination au rebond. On a pris 49 rebonds à 27 avec un Youss’ Fall qui a été dantesque au rebond. Pour moi, c’est son match le plus intense. Ce n’est pas celui où il a le plus scoré, il a raté des choses faciles, il s’est fait contrer. Mais l’intention défensive et surtout la domination au rebond ont été une clé du match. Par contre on a perdu 17 balles et eux 2. 2, c’est assez exceptionnel par rapport à l’engagement qu’on a mis. Celui des 10 derniers matchs, c’est celui où on a défendu le plus dur, et de loin. »

Et si Strabourg a pu réaliser un bon match, c’est que les joueurs ont pris leurs responsabilité. Mardy Collins (20 points) en tête.

« Ce (mardi) soir on a aussi été porté dans la gestion du jeu par nos deux joueurs américains. Mardy a été exceptionnel. Mike a été précieux aussi, très rassurant. Il a provoqué des fautes à (Tony) Taylor qui finit à 2/11 aux tirs. Tony Taylor est devenu un très bon meneur de la compétition. Il l’a bien provoqué. Jarrell Eddie a aussi été très bon… mais tout le monde de toute façon. Nicolas Lang a joué 15 minutes, mais il n’a rien gâché. Toutes les positions qu’on a su lui trouver, il les a convertis dans les moments importants. L’énergie de Quentin Serron en première mi-temps qui a harassé Punter. Il a mis 22 points mais s’il n’y avait pas eu cette qualité défensive sur lui, on ne sait pas ce que ça aurait pu donner. Ces derniers temps, quand un joueur était aussi chaud, ça donnait plus 30 ou 35 points. Et le dernier, c’est Jérémy (Nzeulie) qui a un passage important avec deux paniers à 3-points. Jusqu’à (Quentin) Goulmy, il a joué 1 minute et 9 secondes mais il a fait un stop. Dans ce type de match, tout compte. »

Strasbourg doit maintenant reproduire les mêmes efforts afin de pouvoir continuer à engranger les succès.

« Est-ce que ce n’est pas ce dont on a envie ? Au-delà de la victoire, avoir ses sensations sur le terrain. On a tout donné et au bout il y a une joie dont il faudra se souvenir. Flo Piétrus l’a rappelé dans le vestiaire, il est allé voir ses copains et leur a dit « rappelez-vous comment on est heureux ce soir ». C’est ça qu’il faudra penser dès samedi. On est allé la chercher cette joie après tant de difficultés voire de souffrance ces derniers temps. C’était une période très difficile, on en est un peu sorti mais pour qu’on le soit complètement, il faut qu’on enchaîne. Il n’est pas question de relâcher. »

Concernant la qualification, Strasbourg va suivre de près la rencontre entre Patras et Klaipeda ce mercredi, en espérant que les premiers l’emportent pour aller jouer une finale sans calculer la semaine prochaine à Ostende. Mais avant ça, il y a la réception de Cholet en Jeep ELITE. « Il faut qu’on profite de cet élan, dès samedi », rappelait le coach.

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